Centrafrique : la ministron Sylvie Baïpo – Témon sommée de verser 17.560 Euros au fisc français

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La doctrinaire de la pensée unique en République centrafricaine et la théoricienne la plus zélée de la politique et de la diplomatie d’agression, d’appels à la haine et la violence, et de l’institutionnalisation d’une campagne de désinformation, de manipulation de l’opinion et de mensonges savamment pensés, la ministron en charge des affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger Sylvie Baïpo – Témon doit la coquette somme de 17.560 Euros soit 11.501.800 Fcfa au fisc français. Elle est sommée de la rembourser dans les meilleurs délais.

C’est par deux courriers émanant de la direction générale des finances publiques en date du 8 décembre 2021, dûment signés par le comptable public, et dont nous avons obtenu copies que cette annonce lui a été régulièrement notifiée. D’après le jargon des experts budgétaires, c’est une mise en demeure qui tient lieu du commandement prévu par le code des procédures civiles d’exécution, selon lequel l’intéressée n’a pas payé ses impositions conformément aux prescriptions légales. Dès lors, Mme Sylvie Baïpo – Témon encourait l’application de la majoration. De ce fait, elle a été invitée à régulariser sa situation dans les meilleurs délais. A défaut, le comptable public devait engager, à l’issue d’un délai de trente (30) jours suivant la notification de la présente mise en demeure, des poursuites pouvant occasionner des frais élevés.

Toutefois, l’intéressée disposait de ce délai de trente (30) jours pour formuler ses observations au regard de la majoration appliquée, en se fondant sur les dispositions de l’article L.80 D du Livre des procédures fiscales. Elle pouvait contester cette mise en demeure de payer auprès du directeur départemental des finances publiques dans les deux (2) mois suivant sa notification. Si elle a déjà payé la totalité de son impôt, elle ne devait plus que la majoration. Au cas où il viendrait à ce qu’elle rencontrât des difficultés afin de régler la somme restant due, elle était invitée à contacter personnellement le comptable public.

Telle était la quintessence de ces deux (2) courriers relatifs à la situation fiscale de Mme Sylvie Baïpo – Témon arrêtée en date du 8 décembre 2021. Après une minutieuse analyse du décompte détaillé de cette situation fiscale, il est ressorti que le fisc français lui réclamait le non – paiement de ses impôts sur le revenu et de ses prélèvements sociaux avec majoration de l’année 2017 pour un montant global de 14.457 Euros, soit la somme de 9.469.335 Fcfa, d’une part, et le non – versement de ses taxes d’habitation et de ses contributions à l’audiovisuel public avec majoration des années 2018, 2019 et 2020 pour un montant total de 3.103 Euros, soit la somme de 2.032.465 Fcfa, d’autre part. Ce qui fait un total de 17.560 Euros à payer.

Mais, depuis le 8 décembre 2021 à ce jour, c’est – à – dire au moment où nous mettons sous presse, celle qu’on appelle « La Grande Gueule » du pouvoir de Bangui, celle qui jouit de la nationalité française, et donc celle qui a des droits et des obligations en tant que française, n’a ni déféré à ces injonctions ni tenté de contacter personnellement le comptable public de son lieu de résidence. Voilà qui est donc réellement Mme Sylvie Baïpo – Témon : visiblement un anti – patriote avec un comportement manifestement rebelle au respect de la loi, et  insensible à l’honneur, la dignité et à l’image de son pays. Un comportement anti- citoyen, anti – français et anti – républicain pour un ministre qui, pourtant, n’a de cesse de prôner à longueur de journée la thèse souverainiste afin de justifier les relations qu’entretient la République centrafricaine avec la Fédération de Russie, la présence des mercenaires du Groupe Wagner en Centrafrique et les campagnes d’appels à la haine et la violence contre tous ceux qui s’opposent au régime de Bangui, puis contre la France, sa patrie d’adoption, et ses intérêts.

«Il y a un débat qui n’a pas lieu d’être. La République centrafricaine a tout simplement décidé d’avoir une diplomatie beaucoup plus offensive et beaucoup plus ouverte. La République centrafricaine a des amis, des partenaires, donc elle s’ouvre vers ces partenaires et consolide ses liens avec ses partenaires là, notamment avec la Fédération de la Russie. Et dans ce sens-là, un pays ami qui répond positivement à une demande de coopération, on ne peut qu’accepter et faire en sorte de consolider nos relations avec ce pays », avait – elle déclaré, à l’occasion du sommet Russie-Afrique qui s’est tenu à Sotchi les 23 et 24 octobre 2019,  dans une interview accordée à Sputnik.

Ainsi donc, non seulement en tant que française elle a été l’un des organisateurs des multiples marches organisées à Bangui contre les opposants au régime de Bangui, la France et ses intérêts en Centrafrique, mais aussi elle a été l’une des chevilles ouvrières des nombreux mouvements de contestations, il y a plusieurs mois déjà, menés par des jeunes acquis à la cause du pouvoir contre certains fonctionnaires onusiens, et il n’y a pas très longtemps, contre l’ancien représentant du secrétaire général de l’Onu Mankeur Ndiaye, suite à ses propos tenus sur RFI, au lendemain de la publication du rapport du Groupe des experts de l’Onu, le 30 juin 2021, relatif à des exactions et de graves violations des droits de l’homme commises en Centrafrique par les mercenaires russes du Groupe Wagner. Par conséquent, il ne fait plus aucun doute aujourd’hui, que Mme Sylvie Baïpo – Témon passe pour responsable de la situation d’isolement diplomatique et international dans laquelle se trouve actuellement la République centrafricaine. Comment alors un tel individu dont les faits et gestes sont contre son propre pays peut – il travailler au rayonnement de l’image de la République centrafricaine dans le concert des nations ?

Tenue solidement dans la laisse comme un chien par ses « Amis Russes » du Groupe Wagner, et n’usant de ses prérogatives de puissance publique de ministre de la République pour défendre becs et ongles leurs intérêts et les siens, celle dont les trois (3) enfants sont scolarisés au Lycée Charles De Gaulle de Bangui et bénéficient du tarif des frais de scolarité réservé exclusivement aux Français, et, selon des information en notre possession, celle qui avait insisté pour que son mari pût avoir droit à des soins entièrement pris en charge par l’ambassade de France à Bangui, ne peut nullement agir pour le bien – être du peuple centrafricain et pour l’honneur, la dignité et l’image de la République centrafricaine.

Tout comme elle a été incapable de payer ses impôts vis – à – vis du trésor public français, affichant ainsi publiquement un comportement anti – citoyen, anti – républicain et anti – français, elle ne peut que mentir à la Républicaine centrafricaine et au peuple centrafricain. Car, elle ne paie pas ses impôts, elle ne respecte pas la loi, elle n’est pas citoyenne.

Jean – Paul Naïba

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