Centrafrique : La Mère nationale Mireille Kolingba très fâchée contre le Gangster de Bangui

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La Mère de la nation Mireille Kolingba, épouse du président de la République André Kolingba, du 1er septembre 1981 au 22 octobre 1993, est très fâchée contre le Gangster de Bangui depuis quelques jours. Elle s’est enfermée et refuse d’ouvrir ses portes à qui que ce soit. Et pour cause !

Elle est très frustrée, blessée, traumatisée à jamais et vertement  outrée contre le mathématicien de Boy – Rabé, suite à des attaques gratuites ayant suscité de grandes déceptions, au lendemain des sorties fracassantes de son ministre – conseiller Fidèle Gouandjika, ces derniers temps, qui l’ont manifestement affectées. En effet, selon des informations recueillies, la Mère nationale Mireille Kolingba a toujours été du côté du pouvoir de Bangui depuis l’accession de l’autre aux commandes de la gouvernance de la République, le 30 mars 2016. Ses disponibilités n’ont souffert d’aucune contestation, lorsqu’il s’était et s’est agi d’accompagner ce Monsieur dans le cadre de ses missions d’Etat et d’échanges d’expériences et de partage en tant qu’ancienne 1ère Dame. En retour, la belle Maman Mireille n’a jamais eu et reçu un retour d’ascenseur. Au grand jamais !

Pour être clair et précis, elle a été reçue en audience par deux ou trois reprises  par l’ancien inspecteur des mathématiques au ministère de l’éducation nationale  pour lui demander d’intervenir au niveau du tribunal de grande instance de Bangui où étaient pendantes et en instruction deux ou trois dossiers à caractère immobilier et autres affaires familiales, sur fond de succession. Fort étonnement, l’homme est resté silencieux et  rien n’a été fait. Abusée donc par le ministre de la justice et garde des sceaux Flavien Mbata, neveu de l’autre,  les procureurs et autres avocats, la pauvre Mère de la nation espérait compter sur le Gangster de Bangui pour arriver à bout de ces affaires immobilières qui l’opposaient à Adam & autres fils du défunt général Kolingba.

Mais aussi curieux et invraisemblable que cela puisse paraître, non solum la Mater a été traitée comme une laissée – pour – compte, sed etiam elle a été surprise de retrouver dans les lives de Fidèle Gouadjika tout ce qu’elle avait porté en off  à la connaissance d’un certain Faustin Archange Touadéra, président de la République, son fils. Tous ceux qui ont assisté au cours magistraux de l’autre peuvent tout naturellement comprendre et mesurer la profondeur des douleurs qui torturent l’âme de cette pauvre Dame, particulièrement ceux dans lesquels l’homme s’est montré plus inhumain, en exigeant que la tombe du son mari Feu général d’armée André Kolingba soit scellé à jamais, sans aucune raison.

Depuis lors, la Mater a gardé dent contre le Gangster de Bangui. Et comme il fallait s’y attendre, à la veille de la fête des Mères, le criminel revenant toujours sur les lieux de son crime, ce malfaiteur a eu l’outrecuidance de lui envoyer un « missi dominici », pour, entre autres, sonder Mireille, histoire de vérifier son état d’âme, après les sorties machiavéliques et trop déplacées de son ministre – conseiller Fidèle Gouandjika, contre le pouvoir de son défunt époux, ses biens, sa famille et son parti. Evidemment, elle avait vite fait d’envoyer promener le porteur du message, et cerise sur le gâteau, Touadéra a eu l’audace, en malintentionné qu’il a toujours été et dont il a fait montre jusqu’à ce jour, selon des sources indépendantes, de l’appeler le lendemain, à la veille de la fête des Mères, pour lui souhaiter des vœux et lui dire que la porte de la présidence de la République lui est toujours ouverte pour ses conseils. Quel cynisme ! N’avait – t – il pas acheté de cette manière tous les députés de l’UNDP et ses cadres, en l’absence de tout accord politique dûment signé entre lui et Michel Amine ? N’avait- il pas ordonné la mise à mort d’un certain Edouard Yamalet, illo tempore 3ème vice – président de ce parti en matière de la communication  pour l’avoir traité de débaucheur et de Koudoufariste patenté , lui et Simplice Mathieu Sarandji ? N’avait – il pas fait suspendre illégalement son salaire  plus tard et contraint à la clandestinité pendant plus de 10 mois ?

Comme il fallait s’y attendre, la Mater a eu une montée du sang et a lâché à son interlocuteur ce qui suit : « Je ne te refuserai pas mon conseil. Tu es le président des Centrafricains ; ton travail est de nous servir. Avant toi, mon mari l’avait été et était apprécié de ses concitoyens. Aujourd’hui, c’est des Centrafricains qui se lèvent, sur tes instructions, pour jeter de l’opprobre sur sa mémoire pour des raisons que j’ignore, allant jusqu’à demander à sceller le tombeau de mon mari, ton prédécesseur. Quel sacrilège ! »

Depuis lors, la Mère nationale Mireille Kolingba s’est cloîtrée. Qu’en disent ses enfants et leurs frères ? Qu’en pense le RDC ? Rien du tout.

La rédaction

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