Centrafrique : la marine des fossoyeurs des diocèses de Bangui, Bossangoa et Bambari est-elle déjà à bon port ?

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La marine des fossoyeurs des diocèses de Bangui, Bossangoa et Bambari est-elle déjà à bon port ?

L’élément crucial qui a poussé à la sortie médiatique des mécontents du système de la
gestion tribaliste et injuste des trois évêques mousquetaires de Bangui, Bossangoa et
Bambari est l’orgueil affiché du clan de ces trois évêques qui ne tardent pas à blâmer et à
intimider tout le monde au nom de la nonciature apostolique, plongée dans leurs poches depuis dix (10) ans, qu’ils confient discrètement à tout le monde. Un mensonge infamant qui offusque mais qui risque de convaincre l’opinion au vu de l’inamovibilité de cette ambassade de Vatican à Bangui sur les cas scandaleux et les forfaits graves commis par ces trois évêques que le public est fatigué de contenir. Avec assurance et grande fierté, les lieutenants de ces trois évêques mousquetaires affirment partout qu’aucune réclamation légitime possible ne saura être reçue par Rome pour interpeller ces derniers parce que leur clan est dans un réseau fort qui fait peur à Vatican, avec l’influence incontestable du Cardinal NZAPALAINGA dans le conseil des cardinaux. Disent-ils vrai ou faux ? On ne saurait dire plus de ce secret révélé ; mais l’inamovibilité de la nonciature de Centrafrique  ou sa non – réactivité en temps réel, par rapport à ces problèmes graves, ne peut pousser à poser cette question.

En effet, l’Eglise catholique comme l’Etat fonctionne selon des principes. Certes, on ne
maîtrise pas tellement la méthode et l’approche de l’église catholique mais chercher à débarrasser le corps d’une maladie épidermique n’a pas besoin de beaucoup de diagnostics. Quand on se rend à l’évidence d’un symptôme indéniable, on doit agir afin d’éviter d’ouvrir la porte à des maladies opportunistes. Ainsi donc, le premier médecin du malaise est le patient lui-même qui constate, qui dénonce et qui prend des premières initiatives de soin ou fait appel à une tierce pour l’aider.

Il est incontestable aujourd’hui que l’église catholique universelle est puissante en médiation au niveau international et même au niveau national avec certaines figures  de proue. Si aujourd’hui sa crédibilité en Centrafrique en vient à être perdue par l’invasion de certains groupes d’intérêts, sa force de vigueur méditative demeure dans sa représentativité universelle, qui à notre avis, doit demeurer impartiale au vu des agitations des uns et des autres.

C’est fort de ces particularités qu’un comité de médiation de résolution de la crise dans les trois diocèses de Bangui,Bossangoa et Bambari est mis en place ; malheureusement, il est constitué des personnages totalement acquis à la cause de ces trois évêques. Un prêtre à la filouterie légendaire, deux laïcs tendancieux, épris d’esprit de revanche pour leurs parents dénoncés ou relevés par le passé pour les mêmes pratiques. De ce fait, que pourront-ils faire ? Que visent-ils ? Ce modèle politique de résolution de la crise transposé dans la gestion des problèmes de l’église qui a bien ciblé les points du malaise déclencheur de la tension est machiavélique. L’identité et la structure de ce comité ne vont que mettre de l’huile sur le feu et la nature de l’église en Centrafrique défigurée dans ces formules de manœuvres, du fait tout simplement de ce que le trio qui préside ce comité de résolution de crise n’est pas crédible. D’ailleurs, leur prise de position et leur posture par rapport à cette crise était bien plus complice qu’impartial ;  leur engagement réel aujourd’hui à défendre leur gâteau en témoigne publiquement. « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! » ou si je m’en sers pour défendre seulement mes intérêts ou ceux de mes proches.

Par conséquent, si l’Eglise est experte en humanité et que rien n’est impossible à Dieu, pourquoi s’agiter dans un comité complice quand la Tempête souffle ? Le droit de l’église est là, la structure de diplomatie de l’église reste et demeure intangible et inamovible. Pour ce faire, que ce comité aille seulement dénoncer les réclamations légitimes exprimées et faire valider la légitimité de leurs mensonges planifiés et organisés à la nonciature qu’il considère comme lieu de leur mafia.

Dieu veille au bien de son peuple ! Entendez bien ceci comité de honte et de machiavélisme: « Quand le pauvre crie, le Seigneur entend ! ».

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