Centrafrique : la démocratie fait face à son plus grand test de survie, selon le Coordonnateur du BRDC Crépin Mboli Goumba

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La démocratie fait face, depuis ce soir, à son plus grand test de survie, depuis la promulgation de la Constitution du 30 mars 2016. Je lis des réactions empruntes d’émotion, notamment de la part d’acteurs de la vie politique et associative. L’émotion, par ailleurs mauvaise conseillère, ne changera rien aux données du problème. Tel un toréador, le Président Touadera, avec la démocratie dans le rôle du taureau, avait entamé depuis fort longtemps la mise à mort de la démocratie. Dans une arène peuplée de partisans attirés par l’odeur du sang de la Corrida, il avait depuis longtemps commencé à planter des banderilles dans le corps déjà fatigué par tant de trahisons du taureau-démocratie. Ne feignons donc pas la surprise. Gardons la tête froide. Les discours, utilisés d’ailleurs pour servir des clans perdus dans leurs rêves de reconquête du pouvoir perdu, au détriment de la solidarite dans l’action, des discours inutilement vexatoires, interpellent aujourd’hui la conscience de chaque démocrate. Au lieu de dire de faire, le moment est venu de faire. Le clanisme qu’on croyait enterré, a refait surface, au point de semer le trouble dans le camp des démocrates, qui font le détestable constat que toutes ces années après les gens n’ont pas changé.
Après avoir été les fossoyeurs d’une dynamique unitaire nécessaire à la défense de la Constitution, certains nous demandent, que dis-je, nous commandent d’agir. Ceux qui sont membres de partis politiques doivent montrer leur efficacité, avant de vilipender. Que font leurs partis? Quels actes ils ont posés? Quand?
Ils nous demandent de faire? Nous le ferons, sans avoir le sentiment de recevoir une leçon de patriotisme de la part de quiconque.
Il fallait que cela soit dit.
Maintenant, que faire?
Il s’agit d’agir collectivement. Sans hypocrisie. Sans égoïsme. Sans égotisme. En comprenant que la réussite du projet funeste porté par Faustin Archange Touadera signifie la fin de la démocratie et la fin du rêve présidentiel qui empêche certains de penser à la Patrie.
Le Peuple Centrafricain, notamment la jeunesse, attend de nous, que nous puissions surpasser les rancœurs, les calculs.
Ce soir, c’est à une prise de conscience collective que j’appelle.
Dans les jours à venir, nous explorerons toutes les voies qui s’offrent à nous, dans la défense de la Constitution et de la démocratie.
Vive la République!

Maître Crépin Mboli-Goumba
Patriote
Résistant

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