Centrafrique : la collusion entre le pouvoir de Bangui et la société Al – Madina s’éclate au grand jour, selon le président de Patrie Me Crépin Mboli – Goumba

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PRIVATISATION DE L’ETAT: 6 000 FCFA POUR LA CARTE NATIONALE D’IDENTITE DANS LA NOUVELLE LOI DE FINANCE
Ce que nous disions s’est finalement produit. Le refus arrogant de la société Al-Madina de se conformer à la lettre de la loi de finance relativement aux frais d’établissement de la carte nationale d’identité a désormais une explication: sa mainmise sur l’État Centrafricain. Au point de pousser l’exécutif à se dédire!
Dans le projet de loi de finance actuellement déposé à l’Assemblée Nationale, il est désormais exigé des pauvres citoyens Centrafricains de débourser 6 000 fcfa. Comme un pied de nez à ceux qui refusent cette imposture. Nous savons donc désormais de quel côté se trouvent nos autorités.
L’Etat, désormais privatisé, au service d’une société, qui peut se permettre de distribuer des bons et mauvais points jusqu’au plus haut sommet, il ne reste aux Centrafricains que leur courage pour dire non.
Je réitère que la carte doit être gratuite. Elle est valide 10 ans. Donc, établie à 1 000 000 de Centrafricains, même avec une projection de 3 000 la carte dans les caisses de l’Etat, après la commission de Al-Madina, cela fait un manque à gagner de 3 milliards sur 10 ans. Soit 300 ridicules millions par an.
Comment peut-on encore expliquer aux sceptiques que rien que les véhicules de l’État surfacturés et aussitôt « privatisés », avec des rétrocommissions suffisent largement, avec la bonne gouvernance, à compenser?
Bon weekend A ItA.
Crépin Mboli – Goumba

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