Centrafrique : Ils mentent au peuple : les relations intéressantes et intéressées du ministre Virginie Baïkoua avec la France

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Comme nous l’avons annoncé dans nos précédentes parutions, depuis un certain temps, les thuriféraires du régime de Bangui et leurs communicants ne cessent d’exceller dans une guerre de communication dont le but ne vise qu’à opposer la France, pourtant partenaire privilégié de la République centrafricaine, à la Fédération de la Russie, nouvel allié du pouvoir. Responsable de tous nos malheurs, nos errements et nos imbécilités politiques, selon eux, la Patrie des Droits de l’Homme n’est plus notre incontournable soutien près l’Ue, notre porte – plume devant le conseil de sécurité et notre précieux conseiller financier auprès des institutions financières internationales de Bretton Woods. Du fait des accointances avérées entre les autorités nationales et les mercenaires russes du Groupe Wagner, une organisation criminelle internationale dont les principaux responsables sont sous sanctions de l’Onu et de l’Ue, elle, qui revendique plus de transparence, de visibilité et de lisibilité dans cette coopération, est ,par conséquent, devenue la répugnante, la dangereuse, et par conséquent l’ennemi à abattre par tous les moyens.

Agacée, et du fait du refus catégorique de l’Imposteur de Bangui d’ouvrir un dialogue politique inclusif avec l’opposition démocratique, au lendemain des catastrophiques élections du 27 décembre 2020, d’une part, et des maintes campagnes de dénigrements, de désinformations et de manipulations de l’opinion, organisées contre elle et ses intérêts dans le pays, d’autre part, et en considération de graves exactions, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés par les mercenaires du Groupe Wagner contre des populations civiles,  la France a fini par suspendre son aide budgétaire et sa coopération militaire. Une décision qui a contraint Faustin Archange Touadéra à pousser le pro – russe Firmin Ngrébada à la démission et à nommer Henri Marie Dondra au poste de premier ministre. Fort malheureusement, ce dernier qui avait, entre autres, la délicate responsabilité de prendre langue avec la France, a finalement été contraint à abandonner son poste, sous de fortes pressions du puissant conseiller et homme d’affaires Sani Yalo, au profit de Félix Moloua. Depuis lors, ce dernier peine à tenir ce pari, une mission très difficile, car dénigrée, humiliée, insultée et huée « in dies singulos » par des jeunes gens manipulés par Touadéra et ses ouailles, la France a fait assujettir la reprise de sa coopération avec la République centrafricaine à la satisfaction de draconiennes conditionnalités précitées, assorties du départ immédiat et sans condition des hommes de Evgueni Prigojine.

Et pourtant, la plupart de ceux qui président actuellement à la destinée de notre pays, ont étudié en France où sont aujourd’hui scolarisées leurs progénitures, y ont un pied – à – terre, jouissent parfois de la nationalité ou bénéficient d’une carte de séjour et y séjournent régulièrement pour raisons de santé. C’est le cas du ministre de l’action humanitaire et de la solidarité Virginie Baïkoua. De sources gouvernementales, il ressort qu’elle a émigré en France en 1986. Originaire de la ville de Paoua, après deux années passées à Poitiers elle s’est installée à Lyon et a intégré l’administration, notamment la Communauté Urbaine de Lyon où elle a travaillé pendant 20 ans dans l’administration Territoriale Française. Très vite, elle s’est mêlée à la diaspora centrafricaine locale Lyonaise. Candidate indépendante soutenant le candidat Faustin Archange Touadéra pour le second tour de la présidentielle, elle s’est lancée dans les législatives de 2016 dans la circonscription de Bimbo 4, là où elle a décidé de prendre résidence.

Grâce à ses relations trop intimes avec un certain Henri Marie Dondra qui avait acheté son poste de ministre des finances et du budget, suite à ses soutiens multiples et multiformes à Touadéra pendant la campagne électorale, elle a été nommée dans le gouvernement de Simplice Mathieu Sarandji, le 11 avril 2016, au poste de ministre des affaires sociales, de l’action humanitaire, de la promotion du genre et de la réconciliation nationale. En raison de nombreux systèmes, érigés en mode de gouvernance par son « Ami Dondra », de détournements des fonds destinés aux actions humanitaires et de siphonnages des crédits alloués à son département, elle a réussi à se bâtir une juteuse fortune qui lui a permis d’acquérir deux belles villas dans le Rhône où vivent sa famille et ses enfants. Mais, au lieu d’être reconnaissante vis – à – vis de sa deuxième patrie, fort étonnement, elle se révèlera l’un des principaux responsables de la politique de désinformation, de manipulation de l’opinion, de grossiers mensonges, de dénigrements et de communications agressives, scientifiquement pensées, organisées, planifiées et menées ces derniers temps contre la France, ses autorités, ses représentants et ses intérêts en Centrafrique.

Sous l’emprise totale du conseiller en sécurité de Touadéra, un certain Valeri Zakharov qui était et demeure dans la ligne de mire du FBI et de la CIA, et de l’ambassadeur de la Fédération de Russie Vladimir Tittorenko qui a été rappelé par Kremlin, suite à ses propos dénués de tout respect des formules et us diplomatiques,  elle a été formellement identifiée comme les principaux organisateurs et les financiers de toutes les manifestations organisées à Bangui, par son neveu un certain Djoppop et des jeunes acquis à la cause du pouvoir contre certains fonctionnaires onusiens et contre l’ancien représentant du secrétaire général de l’Onu Mankeur Ndiaye, en réaction à ses propos tenus sur RFI, au lendemain de la publication du rapport du Groupe des experts de l’Onu relatif à des exactions et de graves violations des droits de l’homme commises en Centrafrique par les mercenaires russes du Groupe Wagner.

Mais aussi étonnant et révoltant que cela puisse paraître, c’est celle – là qui a décidé, sans scrupules, de venir en France, il y a quelques jours, afin de passer les fêtes de fin d’année en famille et avec ses enfants. Heureusement, selon des informations publiées sur les réseaux, à son débarquement, elle a été humiliée par la police de l’air et des frontières et, après plusieurs heures d’attente, refoulée. Si l’intéressée n’a ni démenti ni confirmé ces révélations, la majorité des Centrafricains pense que les autorités françaises en charge des frontières et de la police de l’air ont bien agi et doivent à l’avenir interdire l’accès de leur territoire à tous ceux qui ont servi Touadéra et milité activement contre la France, en collaboration avec les mercenaires russes du Groupe Wagner.

Comme quoi, ces gens mentent au peuple centrafricain et entretiennent des relations intéressantes et très intéressées avec la France !

Affaire à suivre…..

La rédaction

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