CENTRAFRIQUE: IL SE PEUT QUE LE 19 NOVEMBRE 2019 SOIT UNE JOURNÉE MÉMORABLE…

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Alors que l’on s’attendait à subir les pires quolibets des affidés de la #Touadérade et des Frères Unis, du Mouvement Cœurs Unis, sur la pseudo-réussite de la Journée Mondiale de l’Alimentation (#JMA_FR) fêtée sous très haute protection MINUSCA#UPC#FDS_RCA à #Bambari, chef-lieu de la préfecture de la #Ouaka,, trois événements, non des moindres, ont marqué le déroulement de la journée du mardi 19 novembre 2019, nous tenant en haleine, jusqu’à tard dans la nuit.

Le premier événement médiatique nous vint du #Tchad, avec le célèbre blogueur Makaila Nguebla, qui annonça de son site (makaila.fr) la présence dans son pays du Général Abdoulaye Miskine, en compagnie de trois de ses complices, des sécurocrates Centrafricains ayant appartenu aux précédents et actuel régimes. Point de les citer ici.

Cette information connue de rares Centrafricains confirmait l’achèvement d’un séjour d’une dizaine de jours à N’Djaména. N’est-il pas connu que lorsqu’on évoque une personne c’est pour mieux la protéger et organiser sa nouvelle disparition des radars ? N’en disons pas plus, évidement.

L’information Général Abdoulaye Miskine persista jusqu’au lendemain du mercredi 20 novembre 2019, pour s’assoupir au courant de cette même journée, reprise sur les ondes de RFI par ses journaux #AfriqueMatin, depuis leur correspondant de N’Djaména.

Deuxième événement, la sortie médiatique d’un des chefs rebelle du #FPRC. Très curieusement, enregistrée la veille, le lundi 18 novembre 2019…depuis N’Djaména, recoupements faits, le président du Cnds-Fprc, Abdoulaye #Hissène_Ramadan crut bon de mettre en garde le Gouvernement de la Centrafrique, sur sa complicité (établie) aux côtés du MLCJ – Officiel, dans la Guerre Civile de Birao (République centrafricaine), dans une bande sonore mise en circulation sur la #Centrosphère, d’abord sur WhatsApp et Messenger, avant qu’elle soit publiée sur #Facebook (Henri Grothe).
Par un ultimatum d’une semaine, le patron de la CNDS-FPRC mit en demeure Faustin Archange Touadera d’arrêter le désordre d’abord dans le #Grand_Nord, avant d’entreprendre de débarrasser la #Centrafrique des mercenaires et bandits qui y essaiment depuis plus de six ans. Précisons que l’ultimatum en question cesserait dimanche prochain à minuit, le 25 novembre 2019.
Une bande sonore qui en rajoute à la situation sécuritaire nationale plus que volatile.

Le troisième événement fut bien sûr, celle de la soirée du mardi 19 novembre 2019, l’attaque des ex-Séléka déplacés du #CampBÉAL, par des éléments identifiés comme Forces de défense et de sécurité Centrafricaines, appuyés par les mercenaires de #WAGNER, les hostilités s’étaient déclenchées un peu avant 19h30.

Ici trois faits seraient à retenir.
a) Le comportement louche et trouillard d’un chef suprême des armées. Faustin Archange Touadera, près de deux heures avant l’attaque, n’a pas trouvé mieux que d’aller se réfugier à la #Base_MPocko, en cortège, vers 17h20. Près de deux heures plus tard, les détonations ont débuté. Il y est resté tard dans la nuit.
Faustin Archange Touadera Aka #Nkono le #Bimba ne sait-il plus quelle stratégie adoptée pour ramener la paix en #Centrafrique ? En se défilant ainsi, que fait-il de sa politique de mains tendues ?

b) L’attaque même du Camp BÉAL. Le président de la République, Faustin Archange Touadera, chef d’État et Chef suprême des Armées Centrafricaines ordonnant une opération militaire de déguerpissement des ex-Séléka y déplacés, l’officier #Anatole_NGAYA donna l’assaut en début de soirée, avec ses hommes.
Mais du fait des rumeurs ayant précédées l’assaut, la mission échoua, après des échanges de tirs et plusieurs victimes. Vérification faite, hier soir, les ex-Séléka ont pu repousser leurs assaillants pour ensuite prendre le contrôle des avenues de l’Indépendance et des Martyrs, de la Primature, République Centrafricaine à l’Hopital communautaire de Bangui, jusqu’à tard dans la nuit.
Ce qui leur offrit un bon couloir pour un premier retrait tactique vers le #KM5, via #Ramandji, avant de renforcer leurs confrères du #BIT, au courant de cette journée. Abandonnant des femmes et des enfants, ces miliciens se sont repliés avec leurs armes de guerre, différents calibres.

c) Le bilan provisoire recoupé s’élèverait à huit morts (08), dont cinq (05) ex-Séléka, une (01) femme et deux (02) enfants.

DE CETTE BRÈVE ANALYSE, QUE POURRAIT-ON RETENIR COMME RÉSUMÉ DE CETTE MÉMORABLE JOURNÉE DU 19 NOVEMBRE 2019 ?

1) Malgré ses déclarations et autres postures insolentes affichées, Faustin Archange Touadera est conscient que ses jours sont comptés au sommet de l’État Centrafricain, obligé qu’il est d’aller se réfugier à la Base M’Pocko, avant le déclenchement de l’opération de déguerpissement du Camp BÉAL. Sachant que tout pouvait dégénérer en défaveur de ses hommes, il s’est mis au vert en attendant de connaître la suite des événements. Pourquoi n’a-t-il pas choisi de rester au Palais de La Renaissance, à la Présidence de la République Centrafricaine pour la conduite des opérations ?

2) Faustin Archange Touadera pourrait-il continuer à soutenir que seule l’application de l’Accord de Paix et de la Réconciliation en RCA (#APR_RCA) ramènera la Centrafrique sur la voie de la Réconciliation et de la Paix, lui qui vient d’instruire ses éléments, soutenus par les mercenaires de WAGNER, d’attaquer les ex-Séléka déplacés au Camp BÉAl, alors les négociations menées par la MINUSCA se poursuivaient ? Le fait de l’avoir fait hier soir, sans l’accord de la MINUSCA, sans le soutien des garants de l’Union Africaine et de la CEEAC ne lui compliquerait-il pas davantage la manœuvre ? Est-il un tant soit peu crédible pour la suite des Affaires Centrafricaines ?

3) L’accumulation des événements précités ont contribué à créer une tension dont Bangui La Coquette aurait pu s’en passer, à l’approche des festivités du 1er décembre 2019 et les lourdes conséquences politiques des dernières inondations. Ce qui alimente toutes les rumeurs, des plus sordides, sur des assauts imminents sur Bangui, déstabilisant le déroulement normal des activités dans le Centre-Ville et l’Administration publique, avec des vagues de panique et de débandade, qui gâchent l’ambiance. C’est ce qui, par exemple, s’est effectivement produit à l’Assemblée Nationale De La République Centrafricaine où des rumeurs de contre-attaque du Camp BÉAL vidèrent les bureaux un peu après 14h locales.

À SUIVRE…!

Henri Grothe

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