Centrafrique : Henri Marie Dondra et son cheval de Troie, l’UNIR, sur le chemin du Koudoufarisme !

Henri Marie Dondra et son cheval de Troie, l’UNIR, sur le chemin du Koudoufarisme !

En tout cas, çà en a l’air. Surtout qu’avec son idyllique pour ne pas dire inique slogan : « nous voulons être une 3è voix », aux odeurs du Roussin frisant la prostitution politique en gestation.

Ah oui ! Ne nous imputez que dalle de notre approche holistique visant à présenter l’âme de l’homme et ses manœuvres dilatoires en tant qu’opportuniste de pire espèce. Dès lors que c’est sortie même de la bouche du concerné sur les ondes de la chaîne internationale rfi, le vendredi 1er du mois en cours, d’après ses propres propos lâchés à l’emporte pièce qu’il est prêt à faire concession avec le pouvoir en place si les raisons du ralliement les fondées tout comme avec l’opposition démocratique.

UNIR entendez Union républicaine dernier né du pléthore des organisations politiques qui animent les débats publics dans notre pays est fondé par le ci-devant Henri Marie Dondra, ancien premier ministre. Il (UNIR) a fait son entrée tonitruante officiellement sur la scène politique nationale, le 24 novembre dernier Son géniteur, Henri Marie Dondra, ancien premier ministre et ancien argentier du parti MCU, en sa qualité du cadre de cette structure politique du pouvoir en place, est un personnage politique très controversé. De part sa conduite plus ou moins lunatique : à la fois avec la France à la fois avec la Fédération de la Russie. Sans blague !

Ce personnage trouble est l’unique en son genre à pouvoir occuper brièvement le fauteuil du chef du gouvernement à la primature (huit mois durant) dans l’histoire de notre République. Connu pour ses ambitions démesurées, il est désormais inscrit sur le tableau des chefs des partis politiques qui font la pluie et le beau temps au pays de nulle part ailleurs au même titre que leurs compères de la rébellion. Euh !

Très ambitieux qu’il soit, le mec se croit plus rusé comme le Renard en installant sur l’orbite son machin dit UNIR. Probablement à des fins ambitieuses démesurées. Tel qu’il croyait prendre !

“Ne faisant plus partie de mon ancienne famille politique, j’ai voulu poursuivre mon engagement politique à travers cette nouvelle formation qui, à mon avis, cadre avec les idéaux que j’ai toujours défendus, notamment la promotion de la paix, la justice sociale, la démocratie, l’inclusion, et être aussi une force de proposition pour le pays.”, substantiellement a lâché sur les ondes de la radio France internationale, monsieur Henri Marie Dondra, l’invité du 1er décembre passé.

A en croire, l’homme entend avec son cheval de Troie incruster de gauche comme à droite le cercle politique si l’occasion le lui offre. Sérieux !

Sans détours, mister Henri Marie Dondra alias HMD justifie son choix en ces termes :

“Nous, nous voulons être précisément au centre. Nous avons constaté que les deux extrémités ne se parlaient plus, et nous voulons être une troisième voie. Nous n’avons pas forcément vocation à faire de l’opposition systématique : accepter ce qui peut être acceptable venant du gouvernement, réfuter ce qui ne va pas. Notre culture, c’est déjà l’apaisement, la modération, c’est le rassemblement.

C’est son choix à lui. Basta !

Mais, le moins que l’on puisse dire, c’est dire à qui vaut l’entendre que tel que le décor est planté, HMD est même prêt s’accoquiner avec la rébellion voire avec le diable pour parvenir à ses fins, il n’hésiterait pas un seul instant. Sauf erreur d’analyse de notre part. La probité intellectuelle oblige !

Du moins, nous n’avons fait que mettre la puce à l’oreille à tous ceux qui commettront cette erreur politique de signer un quelconque pacte secret avec un allié qui peine à s’assumer. Y a jeter un regard inquisiteur sur les pas feutré de monsieur Henri Marie fils de Dondra pour s’en rendre compte de sa versatilité très visible.

Qu’à cela ne tienne ! Le Koudoufarisme est un terme tiré d’un patronyme centrafricain du nom Koudoufara alors député du PSD de Ouadda – Djallé basculant le destin de notre nation après les élections législatives de 1998. Alors que le pays s’apprêtait à amorcer la première alternance politique de son histoire. Voilà que les Koyambonou, Mazette Jakesson, feu Marabena et autres l’ont soudoyé pour quitter son parti le PSD de Lakoué – Dérant afin de rejoindre le MLPC, alors parti au pouvoir.

Point n’est besoin de vous faire par dessin que nombre des compatriotes animant la vie politiques dans notre cité se sont versés dans cette pratique peu sérieuse. Au point de faire du chantage à certains chefs de parti à défaut de déposer sa démission.

De toutes les manières, les acteurs de la scène politique de notre pays sont suffisamment avertis pour ne pas se faire rouler dans la farine par ces espèces de racailles qui se disent politiques. Histoire de précautions nécessaires aux fins d’éviter des désagréments qui pourront survenir en aillant des alliances politiques de quelconques nature avec des traineurs de casseroles tel que (…).

Bref, l’histoire retiendra que c’est le président Touadéra qui a élevé l’imprudent mister HMD pour le mettre à cette dimension. Mais, au retour, Dondra a préféré le trahir pardon se liberer de lui définitivement. Ainsi, va la vie. Vai ou faux !

De la raison profonde de la fondation du parti UNIR en passant par les jeux et enjeux politiques, géopolitiques et pourquoi pas géostratégiques attrapez seulement au prochain numéro.

Le Quotidien de Bangui

Lu Pour Lui

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