Centrafrique : Harouna Douamba, un imposteur panafricaniste en quête de pitance !

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HAROUNA DOUAMBA, UN IMPOSTEUR PANAFRICANISTE EN QUETE PERPETUELLE DE PITANCE

La crise que connaît la République centrafricaine a laissé un champ libre aux aventuriers de toutes espèces de poser leurs valises afin de recouvrer une santé financière déloyalement. Utilisant à leur profit l’adage selon lequel, « à beau mentir qui vient de loin », ces aventuriers vendent des illusions aux autorités centrafricaines en prétextant qu’ils détiennent l’arme absolue pour libérer le pays du joug colonial.

C’est le moins qu’on puisse dire au sujet de Harouna Douamba, ce personnage sulfureux de triste mémoire qui se fait passer pour un panafricaniste. Arrivé à Bangui après des gymnastiques tel un funambule, Harouna Douamba a réussi à berner les autorités au motif qu’il serait l’ultime recours dans la lutte pour la libération du pays puisqu’étant lui-même un grand panafricaniste.

C’est à se demander si les intellectuels centrafricains ne sont pas assez outillés pour faire des analyses et approches aux problèmes du pays pour que les autorités puissent dérouler le tapis rouge à ce quidam avec un passé peu élogieux? A la différence des grandes figures du panafricanisme qui ont marqué l’histoire du continent par les luttes de manière désintéressée, Harouna Douamba fait du mercantilisme panafricaniste au grand dam des observateurs. Il feigne de faire comprendre aux autorités qu’il détient les recettes appropriées pour sortir le pays de ses multiples problèmes alors que ce pseudo panafricaniste est juste là en quête de pitance pour sa panse.

Aussi, faudrait-il reconnaître que Harouna a réussi la prouesse d’entrainer au passage les autorités et certains médias nationaux qui lui ont voué un respect total à un moment donné. Et comme il n’y a rien de nouveau sous le soleil, Harouna Douamba va vite se révéler un faussaire qui ne fait que du panafricanisme nombriliste. C’est-à-dire son ventre avant tout ! Harouna fait du panafricanisme son fonds de commerce au point de se targuer d’avoir déplumé toutes les autorités centrafricaines. Est-ce à dire qu’il n’y a pas en Centrafrique des hommes capables d’aider les autorités dans la gestion ou dans la lutte pour la libération du pays que de prêter le flanc à ce bluffeur ? Au pays des aveugles, les borgnes sont rois, soit ? Cet enfant terrible de l’Afrique de l’Ouest qui n’est d’ailleurs pas le bienvenu dans son pays d’origine vit en Centrafrique comme un « Prince à New York », allusion faite au film américain de Wesley Snipe.

En plus d’être pris en charge par les autorités qui ont mis à sa disposition, une voiture toute neuve, des gardes du corps, Harouna Douamba excelle dans l’arnaque des grands opérateurs économiques qui investissent en République centrafricaine. Malheur à l’homme d’affaire qui ne mouille pas les barbes de Douamba. Il sera vite taxé d’ennemi de la République ou de complice des rebelles de la CPC et, son nom figurera sur le bulletin d’information que Harouna Douamba transmet quotidiennement aux hautes autorités qui prêtent encore oreilles à ses affabulations. Et oui le panafricanisme dont se réclame Harouna Douamba n’a fait autre chose que de ternir l’image de la République centrafricaine. Si aujourd’hui la France n’a de cesse dénoncer une campagne antifrançaise dont la Centrafrique serait complice c’est à cause de certaines sorties hasardeuses de ce méphistophélique qui a plutôt chercher à tirer le pays vers le bas.

Démasqué par certains confrères journalistes lucides qui ont compris que Harouna Douamba n’était qu’un perfide, il a cherché par tous les moyens de leur faire ombrage, histoire de les museler comme pour ne pas être définitivement sevré par ses bienfaiteurs. A la lumière de ses actes Harouna Douama n’est que le prototype de fausseté qui brille par la duperie et la roublardise avec lesquelles, il a réussi à tourner en bourrique les autorités centrafricaines. Le pot aux roses étant découvert, il ne lui reste plus qu’à renoncer, à faire ses valises pour continuer ses aventures sous d’autres cieux.

Les autorités centrafricaines ont intérêts à mettre terme aux agitations de ce mafieux de Harouna Douamba, sans quoi les vrais combattants de la liberté ne le lâcheront pas quitte à mener une lutte acharnée afin de mettre fin à la quête de pitance de cette vermine sur le sol centrafricain. Nous y reviendrons !

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