Centrafrique : Harouna Douamba ou la Bêtise Suprême !

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CENTRAFRIQUE-TRIBUNE: LA BÊTISE SUPRÊME: RÉPONSE AUX ÉLUCUBRATIONS ET AFFABULATIONS DU SULFUREUX ET ESCROC BURKINABÉ HAROUNA DOUAMBA
Par Cyrus-Emmanuel SANDY
Le tristement célèbre Harouna Douamba, tantôt Burkinabé tantôt Ivoirien (mais pas les deux à la fois), à la tête d’une ONG Internationale dénommée Aimons Notre Afrique en abrégé ANA, affichant bien souvent de très belles intentions dignes des beaux diables, et sachant aligner des propos élogieux et dithyrambiques à l’endroit des roitelets et princes du monde maltraité par l’Occident impérialiste, sachant jouer aux grands sophistes de l’Antiquité grecque comme Gorgias et aux grands tribuns de la Rome antique comme César, Cicéron, Catilina et Salluste pour émerveiller la jeunesse africaine en général et les nouveaux systèmes politiques africains anti-impérialistes en particulier, a fait le tour de quelques pays africains pour prêcher la bonne nouvelle du panafricanisme qu’il entend non seulement comme une doctrine philosophique et politique, mais surtout l’expression d’une solidarité concrète des Africains et des systèmes politiques africains pour décoloniser réellement l’Afrique, booster son développement au même diapason des pays des autres continents, et trouver des solutions concrètes aux problèmes concrets de l’Afrique.
DE LA RUE Á LA VICE-PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Ayant bien appris l’art de la flatterie comme le renard du fabuliste français Jean de La Fontaine, (cf. Fables, ‘’Le corbeau et le renard’’) et de la résistance à l’idéologie occidentale, Harouna Douamba aime faire le tour des pays africains menacés de déstabilisation intérieure et intérieure pour vendre son panafricanisme de réveil de conscience mais qui se révèle in fine une stratégie d’entrisme politique pour l’accaparement de l’argent, l’occupation d’une place ou d’un espace envieux auprès du soleil, l’influence auprès des décideurs ou des influenceurs des systèmes politiques en place.
Usant des relations lugubres et de ses liens avec les réseaux des mendiants internationaux qui ont quelques entrées faciles à Bangui, Harouna Douamba a atterri en République centrafricaine en 2018 cette fois-ci tout droit au Palais de la Renaissance où il a réussi, en véritable prestidigitateur de la parole, à séduire le président Faustin Archange Touadéra et plusieurs barrons du nouveau régime politique. N’est-ce pas que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » ?
Mais celui qui avait très tôt découvert et compris sinon pressenti la roublardise de l’homme burkinabé était sans doute Firmin Ngrébada, à l’époque ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République. En effet, le premier collaborateur du chef d’Etat à la présidence de la République a toujours pris ses distances vis-à-vis de cet escroc et spécialiste de basses intrigues, et il avait raison. Et pour cause.
Fort des facilités d’entrée qu’il avait auprès du président Touadéra, Harouna Douamba a commencé à négliger les membres du cabinet présidentiel et même du gouvernement dont certains passaient par lui pour rencontrer le chef d’Etat au bureau comme en privé, lui le chairman qui est pourtant leur patron et autorité de nomination. Bizarrement, alors que c’est l’inverse qui devait se produire.
Se considérant finalement comme un demi-dieu ou le vice-président de la République, Harouna Douamba a commencé à s’ingérer dans les affaires centrafricaines et des grands dossiers sensibles au niveau de la présidence de la République et du gouvernement. « Il est dans toutes les sauces et prétend définir le goût convenable », rapporte ironiquement un fort en thème du cabinet présidentiel. Plus grave, il a réussi l’exploit de diviser certains acteurs clés du système, à les opposer et même à imposer des décisions ou le mode de gestion de certains dossiers au niveau politique, économique, financier, diplomatique et judiciaire. Le tout, sur toile de fond d’intérêts financiers égocentriques.
Il est dans les affaires de diamants et or, de l’hôtel Ledger Plazza avec des sulfureux libyens, libanais, camerounais et ouest-africains, de certaines candidatures aux élections législatives, et même du choix de certaines personnalités à nommer ou à confirmer membres du gouvernement, de sorte qu’il y a eu même des Centrafricains qui ont cru devoir passer par lui pour être nommés à de hautes fonctions de l’Etat. Une source autorisée mais franchement remontée contre Harouna Douamba révèle ceci : « Ce grand escroc burkinabé a même eu l’outrecuidance de nous dire qu’il a couché avec deux grandes personnalités féminines pour faire d’elles ce qu’elles sont aujourd’hui, ce qui nous avait outré. Il a peu de considération pour les Centrafricains qu’il traite comme des moins que rien; il attise la haine, le dénigrement et la cabale contre ceux qui lui ont résisté et lui font comprendre qu’il n’est rien, à l’instar de l’ancien 1er ministre Firmin Ngrébada dont nous parlions tantôt, et le ministre conseiller à la présidence de la République Sani Yalo que ce Douamba déteste à mort. Si M. Sani Yalo tombe dans l’eau, Harouna Douamba ne va pas boire de cette eau ».
SANI YALO ET LES JOURNALISTES QUI ONT MIS DOUAMBA MAL Á L’AISE
Pour avoir résisté à la prétention du sulfureux burkinabé de dominer et d’influencer tous les collaborateurs de chef d’Etat au niveau de la présidence de la République, du gouvernement et du MCU le parti au pouvoir, pour avoir plusieurs fois sinon régulièrement, à des moments précis et opportuns, rappelé à l’ordre Harouna Douamba pour qu’il collabore sincèrement avec toutes les autorités centrafricaines et tous les autres collaborateurs du chef de l’Etat, pour avoir réduit le champ d’influence de Harouna Douamba dans l’espace politique, judiciaire, administratif voire sécuritaire centrafricain, sieur Sani Yalo est devenu l’ennemi n°1 de Harouna Douamba. Il ne restait à ce dernier qu’à prendre une arme et tirer à bout portant sur Sani Yalo pour l’expédier outre-tombe.
D’aucuns se demandent même pourquoi ce Burkinabé en veut tant sinon à mort au Centrafricain Sani Yalo qui n’a pourtant pas cherché sa femme, tué son père, détruit son entreprise économique, tué sa mère ni fait des tapages autour des actes illicites et immoraux dont est auteur Harouna Douamba et connus de Sani Yalo et beaucoup d’e Centrafricains et expatriés vivant en Centrafrique. La justice centrafricaine l’a coincé pour qu’il paie plus de 19 millions de FCFA dus à l’hôtel Ledger Plazza. Mais bizarrement, Harouna Douamba ne cherche que la disparition tragique de Sani Yalo comme en témoignent les faits avérés suivants :
1-Il a réussi à diviser et à opposer l’ancien ministre des Finances et ancien 1er ministre, Henri-Marie Dondra (HMD), actuel député du 1er arrondissement de Bangui, à l’opérateur économique et conseiller à la présidence de la République Sani Yalo, de sorte que dans les deux camps c’est-à-dire le camp Sani Yalo et le camp Dondra, le malheur de l’un est vu comme occasionné par l’autre. L’important projet d’entreprise industrielle de production d’eau et de boisson, initié par Sani Yalo dans le 7ème arrondissement de la capitale, a connu un arrêt brusque et injustifié dans sa progression à cause d’Harouna Douamba. Le camp Sani Yalo accuse ouvertement le Burkinabé d’avoir utilisé l’influence de Henri-Marie Dondra pour bloquer la construction et le fonctionnement de cette entreprise industrielle qui devrait pourtant créer beaucoup de richesses et d’emplois dans le pays et singulièrement dans le plus pauvre des arrondissements de la capitale, quand bien-même habité par de hautes personnalités nationales et étrangères. Cela signifie simplement que ce Burkinabé est contre le développement de la République centrafricaine et le bien-être des Centrafricains. Aucun Centrafricain qui aime vraiment son pays ne peut être d’accord qu’un étranger comme Harouna Douamba empêche un fils du pays à mettre en place une entreprise socialement et économiquement bénéfique pour les fils et filles du pays qui ploient sous la pauvreté due au chômage. Rien que ce fait est suffisamment pour déclarer Harouna Douamba et/ou ses complices comme des ennemis publics. Car toutes les études du monde ont démontré qu’un pays ne peut se développer que grâce à ses fils et filles qui créent des entreprises génératrices d’emplois et de richesses qui contribuent à réduire la pauvreté, et non grâce à l’aide extérieure, quand bien-même celle-ci n’est pas à négliger pour un pays comme la Centrafrique. En cela, Harouna Douamba ne peut dire qu’il aime la RCA ou le président Touadéra. La dénomination de son ONG Aimons Notre Afrique n’est qu’une grosse imposture morale et intellectuelle car on ne peut prétendre aimer l’Afrique tout en luttant contre l’émergence d’un pays d’Afrique. ANA signifie plutôt Aimons Notre Argent.
2-Harouna Douamba qui, dès son arrivée en Centrafrique a utilisé suffisamment et gratuitement le service des médias privés pour se faire connaitre et faire connaitre son association dénommée ANA, s’est retourné brusquement et dangereusement contre les journalistes et médias qui avaient très tôt fait sa pub. Il a réussi à mettre en prison et a privé de liberté pendant des mois les journalistes Ulrich Landry Ngokpélé-Nguema et Johnny Yannick Nalimo, respectivement directeurs de publication des journaux et sites d’information Le quotidien de Bangui et Kangbi ndara, et a réussi même l’exploit de faire disparaitre ces 2 organes de presse sur le marché de la presse écrite. Parce que les organes de presse de ces journalistes ont fait des révélations graves sur sa nocive implication dans la gestion de l’hôtel Ledger Plazza et les affaires libyennes en Centrafrique avec des graves incidents diplomatiques que cela pourrait engendrer tôt ou tard. Comment un étranger peut-il s’immiscer jusqu’à ce niveau dans les affaires de la République centrafricaine avec d’autres pays ? N’est-ce pas là pour Harouna Douamba une manière de présenter les autorités et institutions centrafricaines comme des incapables dans la gestion de leurs propres affaires? Et lui qui n’a jamais fait l’université, qu’est-ce qu’il a à apprendre aux sommités politiques, administratives, judiciaires, financières et diplomatiques de la RCA ? Simplement parce qu’un Centrafricain nommé Sani Yalo s’est donné le courage et le temps de défendre les intérêts de la RCA dans cette affaire qui concerne la Centrafrique et la Libye, Harouna Douamba s’est senti frustré. La burkinabêtise doit cesser. Et Sani Yalo n’a pas tort de faire comprendre au Burkinabête Harouna Douamba qu’il n’a pas le droit de parler de la Centrafrique à la place des Centrafricains avec l’immoralité qui caractérise ce pseudo panafricaniste, immoralité qui fait d’ailleurs partie de son ADN.
LA SUPRÊME BÊTISE POUR LE DÉPART DÉFINITIF
3-Comme si tout cela ne suffisait pas et devant l’échec patent de ses manœuvres politiciennes pleines d’escroquerie en Centrafrique, face à son déclin sinon son crépuscule politique ici et maintenant, Harouna Douamba que Sani Yalo avait pourtant bien accueilli, logé comme un prince à l’hôtel Ledger Plazza, véhiculé, donné à manger, ouvert la porte du palais, de la primature et de l’Assemblée nationale, se permet d’utiliser son ONG prétendument panafricaniste, ANA, pour « déposer plainte à la Cour internationale de justice contre le gouvernement de la République centrafricaine », par rapport à une prétendue affaire de coup d’Etat manqué en Guinée équatoriale en décembre 2017 dans laquelle serait impliqué Sani Yalo. Dans le communiqué n°9/2022 du 16 juin 2022 signé à l’Alger, capitale de l’Algérie où ANA à son siège, le secrétaire général de ladite ONG M. Bekki Benameur, agissant sur instructions de son président Harouna Douamba, ose dire que la plainte « sera déposée dans l’esprit panafricaniste » pour amener le gouvernement centrafricain «à placer l’intérêt général du peuple centrafricain avant toute considération », en livrant Sani Yalo à la justice guinéenne qui l’aurait condamné à 20 ans de prison. En voilà des histoires ! Le contenu de ce communiqué révèle bien la bassesse morale et l’inculture politique, intellectuelle et diplomatique de M. Harouna Douamba et son secrétaire général Bekki Benameur, simplement parce que :
-le fait que son ONG ANA dépose plainte contre « à la Cour internationale de justice contre le gouvernement de la République centrafricaine » veut dire qu’Harouna Douamba n’a jamais été l’ami de la RCA ni du président Touadéra qui l’a pourtant suffisamment gâté en honneur et espèces sonnantes et trébuchantes. Il n’est non plus un panafricaniste car un panafricaniste ne peut poursuivre en justice un homme d’Etat africain qui se bat pour la dignité et la respectabilité de son peuple face aux impérialistes et néocolonialistes;
-quelqu’un qui est condamné par contumace est par principe quelqu’un qui n’est pas définitivement condamné, et souvent quelqu’un que l’on condamne par erreur parce que n’ayant pas comparu devant la barre pour se défendre. Et à supposer même que Sani Yalo se trouve un jour devant la justice équato-guinéenne, le procès sera repris à zéro puisqu’il est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire ;
-les délits, infractions, fautes ou pêchés commis par un ou des frères Yalo majeurs ne doivent pas être imputés d’office à Sani Yalo du seul fait de leur fraternité naturelle, parce que la faute est personnelle et Sani Yalo ne peut pas être tenu pour responsable, co-auteur ou complice des fautes censées être commises par ses frères;
-quel intérêt à Sani Yalo de faire un coup d’Etat en Guinée équatoriale, pays dont il n’est ni originaire ni natif ni allié par le mariage, et où il n’a aucun intérêt économique ? Cette accusation est tellement grossière et ridicule qu’Harouna Douamba et son secrétaire général sont tombés très bas en affirmant dans leur communiqué du 16 juin que Sani Yalo serait « reconnu comme étant le cerveau et financier » du coup d’Etat avorté en Guinée équatoriale. Cerveau et financier ? Comme si un coup d’Etat était un jeu d’enfant ! Et bizarrement, seuls Harouna Douamba et le secrétaire général de son ONG ANA connaitraient les moyens et capacités dont disposerait Sani Yalo pour faire un coup d’Etat en Guinée équatoriale à partir de Bangui ! Cela fait vraiment sourire. Un tel mensonge ne peut prospérer car tellement gros qu’il est facile à se révéler comme une simple vue de l’esprit. On voit à quel point la haine a aveuglé le Burkinabé Harouna Douamba au point d’oublier tout le bien que Sani Yalo lui a fait dès son arrivée à Bangui. Ce Burkinabé n’est qu’un ingrat qui crache dans la main et la marmite qui l’ont nourri. Son ingratitude le tuera un jour.
4-Mais le prototype de la burkinabêtise ne s’arrête pas là. Il diffuse un live dans lequel il déverse comme d’habitude son venin sur Sani Yalo, non sans s’en prendre aux autorités centrafricaines. Le dernier qui est en circulation est un melting-pot indigeste dans lequel il s’en prend à presque toutes les autorités centrafricaines sans management. Harouna Douamba ignore qu’à travers son live, il ne s’est pas seulement attaqué à celui qu’il considère comme son ennemi juré personnel, Sani Yalo, ci-devant ministre conseiller à la présidence de la République, mais il s’est attaqué à tout un régime et système politique en commençant par le président de la République, chef de l’Etat, qu’il prétend défendre alors qu’il le traite d’«envouté», de laxiste, d’irresponsable car incapable de sanctionner à temps. Ces propos sont révélateurs du crépuscule politique et financier d’Harouna Douamba qui nous rappelle la déchéance de Fama du roman Le soleil des indépendances d’Amadou Kourouma: celui qui passait pour un héros, un chef adulé, est devenu un piètre mendiant impopulaire et irrespecté.
Il est temps pour Harouna Douamba de rentrer chez lui à Ouagadougou pour se faire recevoir au palais présidentiel et être nommé ministre conseiller à la Présidence de la République du Burkina Faso par la junte militaire au pouvoir et laisser les Centrafricains tranquilles gérer leurs propres affaires. Son fétichisme et son maraboutage ont échoué et ne réussiront plus à diviser les Centrafricains entre eux car il y a un temps pour tout.
Dondra et Sani Yalo vont revivre leur amitié et leur fraternité originelle pour la cause de leur pays qu’ils aiment tant et au service duquel ils se sont mis en suivant le président Faustin Archange Touadéra. C’est la RCA qui gagne et non le sulfureux panafricaniste de tube digestif Harouna Douamba, le créateur de la burkinabêtise en Centrafrique.
Dernier conseil au président Touadéra et aux autres dignitaires du pays: ne jamais ouvrir trop vite la porte de son cœur et du palais aux étrangers. Prendre suffisamment du temps (au moins 18 mois) pour enquêter sur eux et avoir des idées claires et précises sur ce qu’ils sont et valent réellement, avant de leur faire confiance et éviter ainsi de médiocriser votre entourage. Le tout, en sachant que « la confiance n’exclut pas la méfiance ».
Par Cyrus-Emmanuel Sandy
Source: Médias Plus N°2804 du Lundi 20 Juin 2022

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