Centrafrique : Entre Félix Moloua et Hans Fraeters, qui est le plus laid ?

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Le Siège de Banque Mondiale à News York

La République Centrafricaine a connu une croissance économique de 4,8 %. « Une croissance très importante par rapport aux autres pays de la sous-région », indique le rapport de la Banque Mondiale en Centrafrique, présenté ce jeudi 23 janvier 2020 à Bangui.

La deuxième édition des cahiers économiques de la République Centrafricaine, publiée ce jeudi 23 janvier par la Banque, a examiné l’évolution des tendances économiques dans le pays et propose des options pour accroitre les recettes intérieures, en améliorant la politique et l’administration fiscale et douanière.

C’est sur une note de satisfaction que le Représentant de la Banque Mondiale en Centrafrique, Han Fraeters, salue la bonne opération de la croissance économique du pays en indiquant que l’amélioration de la situation sécuritaire a entraîné des perspectives économiques positives avec une croissance du PIB réel estimée à 4,8 % en 2019. « C’est un message très positif. Cela veut dire que la récupération économique est en cours et continue. On se demande pourquoi cette amélioration en 2019. Si les gens ont le temps de soupirer de développer des activités économiques logiquement, cela va avoir un effet positif sur l’économie, les gens auront pour priorités le temps de développer des activités économiques, et c’est cela la croissance de l’économie », s’est-il réjoui.

Malgré cette performance, la Banque Mondiale appelle la RCA à mobiliser des recettes internes pour soutenir cette croissance. C’est ce que tient à souligner Félix Moloua, Ministre de l’Economie, du Plan et de la coopération internationale, en estimant que c’est « une tâche importante pour des années prochaines d’essayer de créer plus de recettes internes. Cela veut dire que les citoyens et des entreprises ne pourront avoir  confiance que dès lors que l’Etat fournira des services de bases, des routes et au retour les citoyens, les sociétés vont payer des taxes. C’est ainsi qu’on peut parler d’un contrat entre l’Etat et les citoyens. Cela permettra à l’Etat de mobiliser ses propres ressources pour réaliser des investissements nécessaires », espère-t-il.

Les projections de croissance pour 2019 étaient 4, 8% contre 3,7% en 2018, rappelle la Banque Mondiale, qui ne doit pas occulter les réels besoins de la population, en proposant que, d’abord, le contrat social doit être renforcé entre l’Etat et les citoyens, puis élargir l’assiette fiscale qui représente environ 8 % du PIB. Améliorer, ensuite, le recouvrement des taxes foncières à travers des mises à jours pour refléter les récentes évolutions économiques car, selon la Banque Mondiale, « une nouvelle législation permettrait de générer près de 12 milliards FCFA (environ 22 millions de dollars », réduire les exonérations fiscales et enfin moderniser l’administration fiscale.

RJDH

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