Centrafrique : « Elections 2020-2021 » : la liste électorale définitive indisponible

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A un mois des élections groupées du 27 décembre 2020 et à la veille de la délibération par la cour constitutionnelle de la liste définitive des candidats à la présidentielle et aux législatives, la liste électorale définitive n’est pas disponible, conformément aux dispositions du décret n° 20.369 du 27 octobre 2020 portant convocation du corps électoral pour le premier tour de ces scrutins et du décret n°20.368 du 27 octobre 2020 portant découpage des circonscriptions électorales, nous ont rapporté des sources locales indépendantes proches de l’ANE.

Des informations qui ont été confirmées par les différents états – majors des partis politiques membres de la coalition de l’opposition démocratique dont certains experts peinent à disposer de ces données, circonscription par circonscription, centre de vote par centre de vote, bureau de vote par bureau de vote, indispensables à la mise en œuvre d’un programme pouvant leur permettre de compiler les résultats de ces prochaines consultations. Une situation très inquiétante qui soulève tout naturellement l’épineuse question de l’impossibilité matérielle et technique de l’ANE à produire les cartes d’électeurs et à les mettre à la disposition de chaque électeur, préfecture par préfecture, sous – préfecture par sous – préfecture, commune par commune et village par village, tant sur toute l’étendue du territoire que dans les représentations diplomatiques et consulaires.

Même si par miracle, la chaude et grosse copine du Gangster de Bangui et ses commissaires pouvaient disposer matériellement et techniquement de ces données, il leur serait impossible financièrement et logistiquement d’exécuter  sur leurs propres ressources ou celles de l’Etat les dépenses relatives aux  coûts du lancement de l’avis à manifestation d’intérêt aux fins de leur production, de leur livraison et de leur acheminement en temps réel. Et fort étonnement, c’est à ce moment où la France refuse de mettre la main à la poche, ayant décidé de ne plus financer les opérations spécifiques liées au processus électoral, celles d’édition des cartes d’électeurs et des bulletins de vote, suite à l’affaire de la dotation de l’ANE du serveur back up et des désinformations y relatives ; ce qui suppose que l’UE et les autres partenaires n’en feraient pas plus.

Du coup, au moment où les chefs d’état de la Ceeac statuent, à Libreville, sur le dossier de la RCA et des élections en cours, il ne reste plus qu’au Gangster de Bangui et à son ministre des finances et du budget Henri Marie Dondra, englués dans l’exécution des dépenses dispendieuses ayant trait  tout dernièrement à la tenue de la JMA à Bossangoa, d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent  : convoquer une concertation nationale entre toutes les forces vives de la nation.

La rédaction

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