Centrafrique : dures confrontations en perspectives entre le Gangster de Bangui et la COD – 2020

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Devant le refus avéré du Gangster de Bangui de convoquer toutes les forces vives de la nation à une concertation, autour d’une table, sur les grands problèmes politiques, institutionnels et socio – économiques de l’heure, à savoir la crise sécuritaire généralisée, marquée par l’occupation de plus de 85% du territoire national par des groupes armés, le glissement certain du calendrier électoral, l’illégalité et l’illégitimité de l’ANE, l’enfouissement dans les tiroirs de son bureau de la loi organique fixant composition, organisation et fonctionnement de l’ANE, en dépit de l’avis de conformité de la cour constitutionnelle, les dysfonctionnements constatés au sein du comité stratégique d’appui au processus électoral, et les opérations de mise en place des démembrements locaux et d’enrôlement des électeurs sur les listes électorales, émaillées tout aussi d’actes de fraudes manifestes que de nombreuses difficultés techniques, matérielles et financières, sans oublier la mauvaise gestion de l’épidémie du Covid – 19 par le gouvernement Ngrébada, la COD – 2020 a décidé de prendre ses responsabilités.

A ce sujet, une conférence de presse aurait été tenue, ce vendredi 31 juillet 2020, quelque part dans la capitale centrafricaine, pour dévoiler au peuple centrafricain, au grand public et  à l’endroit de l’opinion nationale et internationale les grands axes de ses actions à conduire  afin de contraindre le mathématicien de Boy – Rabé à reculer, si cette journée n’était pas fériée du fait de la célébration par les concitoyens  de confession musulmane de l’Aïd – el Kébir ou Aïd al Adha, autrement dit « Fête du Sacrifice ». Celle – ci a du coup été reportée au début de la semaine prochaine. Selon des informations en notre possession, les membres de cette plateforme profiteront de cette rencontre avec les professionnels des médias, non seulement pour dénoncer et constater la démission de fait et de droit du Gangster de Bangui de ses missions constitutionnelles et régaliennes, celles de défendre l’intégrité du territoire national, assurer la protection des biens et des personnes et de veiller à la préservation des intérêts fondamentaux de l’Etat, mais surtout, irréfutablement rassurés de la volonté, de la détermination et des manœuvres en cours de Touadéra d’opérer un passage en force, lors des prochaines échéances électorales, avec la complicité active  et ses alliances établies avec Ali Darass de l’UPC, Mahamat Al – Katim du MPC et Abbas Siddiki de 3R, pour annoncer leur plan de sortie de crise, les actions à dérouler, les objectifs généraux et spécifiques à atteindre et les moyens pour y parvenir dans un délai relativement court et de manière consensuelle.

A cet effet, un véritable plaidoyer sera actionné, ensuite,  près  tous les différents partenaires traditionnels de la RCA et toutes les représentations diplomatiques et consulaires aux fins d’obtenir leurs soutiens à leurs propositions, sans compter l’exigence du départ immédiat et sans condition des ambassadeurs de l’UA, la CEEAC et du PNUD en Centrafrique, du fait de leurs relations jugées trop personnelles et trop intimes avec le Gangster de Bangui, et donc contraires aux intérêts du peuple centrafricain. Pour finir, un ultimatum sera lancé dès courant de  la semaine prochaine à son endroit, dans une lettre à lui régulièrement et personnellement adressée, pour la tenue de cette concertation entre Centrafricaines et Centrafricains, dans les meilleurs délais. Passé ce délai, il s’en suivra sans aucune forme de procédure des appels tous azimuts à une mobilisation générale sur toute l’étendue du territoire national et à l’étranger, et à  la désobéissance civile jusqu’à la satisfaction totale de leurs points de revendication.

Comme nous pouvons aisément le constater, les jours à venir vont être chargés et gorgés d’événements qui précipiteront la République centrafricaine, une fois de plus sur le devant de la scène africaine et internationale. Avec l’appel à la mobilisation générale du GTSC, suite au huis – clos entre le gouvernement et  le mercenaire Ali Darass, pour la démission du premier ministre Firmin Ngrébada, le départ des ambassadeurs précités pour avoir apposé leur signature au bas du procès – verbal de cette rencontre, et la convocation d’une concertation avec toutes les forces vives de la nation, il y a sans aucun doute  de quoi à craindre que les heures du pouvoir de Bangui, agonisant et coupable de démission et de crime de haute trahison, ne soient désormais comptées.

La rédaction

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