Centrafrique : « Covid – 19 »: M. le Gangster de Bangui, où en êtes – vous avec la mise en place du Comité de Gestion des Aides Financières ?

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Dans un article intitulé « Centrafrique: inquiétudes sur la gestion des fonds d’aide contre le coronavirus », publié le 17 avril 2020 par le correspondant de RFI à Bangui Charlotte Cosset, il a été révélé les informations suivantes :

« La lutte contre le Covid-19 apporte son lot d’annonces d’aides. L’Union européenne promet 30 millions d’euros, 5 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, 3 millions de dollars des Etats-Unis. Des dons en projets direct ou en cash. Ce qui questionne dans le pays et porte le débat dans la sphère publique et politique sur la bonne gestion de ces fonds. La Coalition d’opposition ainsi que diverses personnalités questionnent l’utilisation et la gestion des fonds  alloués à la lutte contre le Covid 19. C’est le cas par exemple du député Jean-Pierre Mara.

« Ce qui nous préoccupe c’est de savoir ces sommes qui sont mises à disposition vont être gérées comment ? Est-ce que l’Etat compte mettre en place une structure censée gérer de façon correcte et équitable tous ces dons ? Est-ce que ces sommes vont servir dans un fond commun mis en place pour aider sur toute l’étendue du territoire ou bien cela va servir des buts électoralistes ? Donc oui on reste vigilants. »

Les fonds internationaux viennent avec des modalités définies et souvent pré-conditionnées précise le ministre de la Santé. Pour ce qui est des fonds nationaux et privés remis au ministère de la Santé des discussions sont en cours.

« Un comité de gestion des fonds placés sous le président de la République dans le cadre du comité de crise est envisagé, assure le Dr Pierre Somsè. Les modalités de cette gestion sont en train d’être définies. Le problème le plus important n’est pas de savoir si ça vaut la peine de donner de l’argent s’il y a de la corruption parce que la République centrafricaine n’est pas le seul pays où il y a de la corruption. Le plus important c’est qu’on mette en place un système de gestion transparent et auquel tout le monde s’engage. »

Le ministre avertit : les manipulations politiques sont défavorables à la campagne contre le Covid-19 car elles ne créent pas un environnement solidaire pour une lutte efficace contre le virus. »

Le même jour tard dans la soirée, suite à une enquête menée par l’un de nos reporters, les inquiétudes annoncées par le journaliste de RFI ont été fort malheureusement confirmées. Ces sources, comme si elles n’attendaient que cette occasion, ne sont pas allées avec le dos de la cuillère pour affirmer et soutenir que le ministre des finances et du budget Henri Marie Dondra, en sa qualité d’ordonnateur principal du budget de l’Etat, est formellement accusé par son collègue en charge de la santé et de la population publique Dr Pierre Somsè, d’avoir fait des prélèvements d’un montant de 500 millions de Fcfa sur les aides financières obtenues, dans le cadre de la riposte nationale et internationale contre l’épidémie du Covid – 19, à des fins autres que celles pour lesquelles elles ont été préalablement prévues. Et ce, sans  son autorisation « ante ». Ce qui n’est en réalité qu’un véritable acte de détournement et de crime économique, vivement dénoncé par le patron de la santé, lors d’une rencontre avec le président de la République, sans préjudice d’une menace de démission, en absence de toute clarification de la part du filou de Dondra, dans les meilleurs délais.

Une grave accusation, par conséquent,  qui soulève une fois de plus l’épineuse et exaspérante question de l’inexistence d’un cadre consensuel de gestion transparente, lisible et visible de ces multiples aides financières, adoubé de ses organes à caractère scientifique et socio – économique, d’une part,  et d’autre part,  qui ne peut que contribuer à faire corroborer la thèse selon laquelle la République centrafricaine est entre les mains d’une Association de Malfaiteurs, depuis le 30 mars 2016, et que cette épidémie du Covid – 19 s’impose à elle comme une belle opportunité pour s’en mettre plein la poche, quitte à marcher sur des centaines de cadavres des Centrafricains.

Et justement, ce Dondra, ci – devant directeur général du Fagace, ministre des finances et du budget, chef d’entreprises , partenaire financier de plusieurs sociétés de la place, et l’inventeur des prévisions et des chiffres fantaisistes et erronés,  n’est – il pas celui – là qui a été expressément mandaté  par le Gangster de Bangui pour syphonner les crédits de l’Etat et alimenter de ce fait les caisses de la Camorra ? N’est – il pas, celui – là, qui n’a jamais construit une école, réhabilité un centre de santé et entretenu une piste rurale, sur les ressources propres ou nationales,  en plus de  quatre années de gouvernance, selon le 1er vice – président de l’assemblée nationale Jean – Symphorien Mapenzi ? En agissant de la sorte, ne serait – il pas tout simplement dans l’exercice de ses missions « régaliennes et républicaines », à lui confiées par le mathématicien de Boy – Rabé ? Faisant face à de très fortes tensions de tensions pour mal – gouvernance avérée, gérer dans l’opacité la plus totale plus de 130 milliards de Fcfa n’est – il pas, in fine, plus prioritaire que pour Touadéra et sa bande de mafiosi ?

Affaire à suivre….!

La rédaction

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