Centrafrique : « Centrafricanité » et « Ivoirité », deux concepts aux conséquences désastreuses

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Dans le projet de la loi fondamentale, fabriqué de toutes pièces par l’Imposteur de Bangui qui a très peur de se retrouver à la CPI et qui, de facto, veut s’octroyer une présidence ad aeternam vitam à la tête de la République centrafricaine, « Celui – là même dont on ignore son père et qui a été élevé par ses cousins », a créé un concept fort étrange : la Centrafricanité ou le Centrafricain d’origine. Une conception qui vise tout simplement à écarter de la scène politique ses opposants qui jouissent, tout comme lui, de deux nationalités, d’une part, et tous les immigrés qui, pour des raisons fort indépendantes de leur volonté, se sont retrouvés sur cette terre de B. Boganda, l’ont aimée et ont plus ou moins contribué à son développement économique et social.

Seulement pour sa propre gouverne et l’information des théoriciens de cette notion de Centrafricanité n’est rien d’autre que ce courant de pensée qui a été créé en Côte d’Ivoire, peu avant la disparition du président Félix Houphouët Boigny.  En effet, l’Ivoirité est une doctrine politique qui a été développée dans ce beau d’Afrique de l’Ouest dans les années 1990. Elle définit la nationalité ivoirienne comme étant l’apanage des personnes de souche ivoirienne. Cette doctrine a été utilisée pour justifier l’exclusion de nombreux Ivoiriens de la vie politique et économique du pays. Elle a également été à l’origine de nombreuses violences et tensions sociales.

Les conséquences de l’ivoirité ont été dévastatrices pour la Côte d’Ivoire. Le pays a connu une période de grande instabilité politique et économique, qui a conduit à une guerre civile et à un exode massif de population. L’ivoirité a également contribué à la fragmentation de la société ivoirienne, et à la montée du sentiment d’insécurité et d’exclusion.

La doctrine de l’ivoirité a été officiellement abandonnée en 2011, mais ses conséquences continuent de se faire sentir en Côte d’Ivoire. Le pays est encore marqué par les divisions sociales et politiques qui ont été creusées par l’ivoirité, et il lui faudra encore beaucoup de temps pour se reconstruire.

Voici quelques-unes des conséquences de l’ivoirité : Guerre civile (2002-2011) ; Exode massif de population ; Fragmentation de la société ivoirienne ; Montée du sentiment d’insécurité et d’exclusion ; Instabilité politique et économique; Retard de développement

Par conséquent, l’Ivoirité est une doctrine politique dangereuse et néfaste qui a eu des conséquences dévastatrices pour la Côte d’Ivoire. Il est important de les rappeler à toute Centrafricaine et à tout Centrafricain, afin de ne pas les reproduire dans un pays encore en crises.

La rédaction

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