Centrafrique : « Campagne référendaire du 30 juillet 2023 » : la rwandaise Rugwabiza viole les résolutions de l’Onu et met les moyens logistiques de l’Onu au service de l’Imposteur de Bangui

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On n’en parlera jamais assez des soutiens directs, multiples et multiformes de la Minusca dirigée par la rwandaise Valentine Rugwabiza à l’Imposteur de Bangui  et à l’enracinement de son imposture. Et ce, en flagrante violation des résolutions de  l’Assemblée générale et du conseil de sécurité de l’Onu.

En effet, alors que des informations de sources indépendantes en provenance de l’intérieur de la République centrafricaine affirment et nous rapportent que les équipements logistiques et matériels indispensables à l’organisation du référendum du 30 juillet 2023, sont acheminés régulièrement par la Minusca via les différents contingents des soldats onusiens, par exemple de ce qui s’est effectivement passé à Bocaranga, des nouvelles proches du parti politique « MOUNI » de Thierry Kamach non seulement les ont corroborées, mais surtout ont  révélé que c’est à bord d’un avion affrété par la Minusca, portant l’enseigne « United Nations » et le sigle « WFP » que ce dernier accompagné du ministre de la santé publique Dr Pierre Somsè sillonne les préfectures de la Mambéré – Kadéï et de la Sangha – Mbaéré pour battre campagne en faveur du « OUI ».

Et pourtant, le mercredi 12 septembre 2022, les communicants de la représentante du secrétaire général de l’Onu en République centrafricaine  ont affirmé et souligné que conformément aux recommandations de l’Assemblée générale et  du conseil de sécurité de l’Onu, la Minusca n’apportera aucun soutien à l’organisation dudit référendum, lors de sa conférence de presse traditionnelle. Cette déclaration est intervenue après certaines inquiétudes des centrafricains sur la position de cette mission onusienne dont l’un de ses mandats est d’accompagner les autorités centrafricaines sur les processus électoraux.

Si l’on en croyait Mme UWOLOWULAKANA-IKAVI Gbetanu porte-parole par intérim de la Minusca, le processus référendaire n’est pas inscrit dans le mandat de la Minusca. Cette position était venue couper court aux rumeurs, selon lesquelles la Minusca serait sollicitée par les autorités centrafricaines pour l’aider dans ce processus référendaire. « L’un des piliers de notre mandat c’est d’apporter un appui logistique et sécuritaire aux processus électoraux, mais le conseil de sécurité de l’Onu ne nous a pas donné mandat de ce dont nous parlons aujourd’hui, c’est-à-dire le référendum constitutionnel », a-t-elle souligné. Lors de cette rencontre avec les professionnels des médias, les responsables cette institution onusienne ont aussi indiqué que plusieurs violences de droit de l’homme ont été enregistrées, du 30 aout au 12 septembre 22, plus de cinquante cas ont été documentés, selon ces responsables, 57% de ces cas de violences sont attribués aux acteurs étatiques.

Un autre point qui était inscrit à l’ordre du jour, était la présence du leader de l’Unité pour la paix en Centrafrique UPC, Ali-Darass à la frontière centrafricano-tchadienne. À ce sujet, la Minusca a démenti cette fausse information selon laquelle, Ali-Darass aurait bénéficié de l’appui de la Minusca pour se rendre dans cette partie du pays. « Vous vous souvenez récemment qu’une vidéo a fait le tour du monde montrant Ali Darass dans un appareil de la Minusca ; c’est vrai, la Minusca avait transporté Ali-Darass, mais dans le cadre l’APPR-RCA ; cette vidéo est mal utilisée. Nous devons éviter de tomber dans des fausses informations », a indiqué Soulemane THIOUNE, coordonnateur des bureaux de terrain de la Minusca.

Alors, que va dire Mme Valentine Rugwabiza devant cette flagrance ? Ces événements ne viennent – ils pas aujourd’hui confirmer de manière irréfutable la thèse que nous avons toujours soutenue, selon laquelle elle n’est pas un fonctionnaire de l’Onu en mission en Centrafrique, mais plutôt un pion de Paul Kagamé dans ce « machin » pour aider ce dernier à imposer la dictature au peuple centrafricain et à piller les ressources naturelles de ce beau pays qu’est la RCA ? De ce fait, l’heure n’est – elle pas venue pour que toute la classe politique s’en saisisse pour organiser une marche devant la Minusca avec remise d’un Mémorandum et exiger le départ immédiat et sans condition de cette vipère qui utilise les moyens de l’Onu à des fins politiques et personnelles  ?

La rédaction

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