Centrafrique: Bozizé adoubé par l’UA et la CEEAC, Touadéra de plus en plus isolé

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Selon des informations publiées, ce samedi 18 janvier 2020, par le parti KNK, sur sa page Facebook, l’ancien président François Bozizé, assisté des membres de son bureau politique, a reçu très chaleureusement et très fraternellement en audience ce jour une délégation constituée des ambassadeurs en poste à Bangui de l’Union Africaine et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), à leur demande respective et en leur qualité de représentants des Garants de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine.

L’entretien a porté sur la contribution du Général François BOZIZÉ YANGOUVONDA au processus de consolidation de la Paix et de Réconciliation nationale en Centrafrique.

Comme nous l’avons toujours clamé haut et fort, n’en déplaise aux thuriféraires du régime de Bangui et à leurs laudateurs fieffés, depuis la rencontre du président Macron avec son homologue centrafricain en septembre 2019, à Paris, une nouvelle dynamique a été enclenchée : celle de la résolution de la crise centrafricaine qui n’a que trop duré, par le dialogue, dans la paix et l’unité, avec la participation de tous sans exclusive. 

Malheureusement, tant à Brazzaville que tout récemment à Libreville, le président Touadéra et son clan, obnubilés par le pouvoir pour le pouvoir, sont restés autistes à ces appels, et ce, en dépit du retour inopiné de l’ancien chef d’état – major du président Patassé sur sa terre natale et du  voyage – éclair à Bangui du chef de file de la Séléka Michel Djotodia qui, comme son grand – frère, est venu fort curieusement parler de la paix, après plusieurs concertations, garanties et engagements pris de part et d’autre, et à la demande et sur insistance de certaines grandes puissances et de certains états de la sous – région.

Avec la rencontre de ce jour entre les diplomates de l’UA et de la CEEAC en poste à Bangui et l’homme du 15 mars 2003, celui qui est considéré par Paris comme étant le dernier élément de la Françafrique encore en vie en Centrafrique, il n’y a plus rien à dire que de reconnaître que désormais toute la communauté internationale derrière laquelle se cachaient et continuent de se cacher ostentatoirement Touadéra et son conseiller Gouandjika, a décidé de choisir son camp qui n’est pas visiblement le leur, celui du va – t’en – guerre.

Finalement, devant cette triste réalité qui s’impose à tous, le secrétaire général – adjoint du KNK Christian Guenebem Dedizoum n’avait – il pas raison d’affirmer avant l’heure que l’audience avec le président Touadéra n’est pas une obligation et que tôt ou tard le Grand Ouvrier trouvera bel et bien d’autres canaux pour annoncer son intention à la République, au peuple centrafricain et à la communauté internationale ? Cette heure est déjà arrivée. Elle est là.

Aux dernières nouvelles, le président Touadéra, à force de tergiverser et d’entendre des nombreux chants de sirènes,  même s’il a fini par recevoir Mme Cathérine Samba – Panza suite à de très fortes pressions diplomatiques, semble ne plus être indispensable au retour de la paix en Centrafrique.

La rédaction

 

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