Centrafrique : « Assassinat de 9 Chinois à Chimbolo en 2023 » : Monsieur le président XI Jinping, c’est Mme Yasser du restaurant chinois avec la complicité de Touadéra, Abazène, Anour et Autres !

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Le 19 mars 2023, 9 ressortissants chinois ont été froidement exécutés sur le chantier de Chimbolo dans la préfecture de la Ouaka. Le gouvernement a dévoilé, le mercredi 19 avril 2024, le résultat des enquêtes de la commission spéciale. Selon les autorités de Bangui, ce rapport circonstancié établit clairement la responsabilité des éléments de la Coalition des patriotes pour changement (CPC).

En effet, selon RNL, dans sa publication du 19 avril 2023, face à l’affluence des réactions après le meurtre de 9 ressortissants chinois dans le chantier minier de Chimbolo, non loin de Bambari, le gouvernement centrafricain avait, dès le lendemain, mis en place une commission d’enquête judiciaire afin de faire la lumière sur ce drame. En recevant, le 19 avril, le rapport circonstancié de cette commission d’enquête, les autorités de Bangui ont pointé du doigt la responsabilité de la CPC. « Les auteurs sont incontestablement des éléments des groupes armés. Je prends acte de votre rapport circonstancié dont il en résulte de son analyse que les auteurs de l’assassinat des neufs ressortissants chinois sur le site minier de Chimbolo sont incontestablement des éléments des groupes armés, membres de la Coalition des patriotes pour le changement, qui sèment et qui continuent de semer la terreur et la désolation pour des intérêts égoïstes », a déclaré Arnaud Djoubaye Abazène, ministre d’Etat à la Justice.

Par conséquent, le garde des sceaux a immédiatement instruit le Parquet général à engager des poursuites pénales contre les auteurs de ce massacre. « Je vous instruis, conformément aux dispositions de l’article 23 du code de procédure pénale, d’engager des poursuites pénales contre les auteurs, coauteurs et complices ; car de lege ferenda, les éléments de la CPC sont présumés responsables des infractions d’assassinats, d’actes de terrorisme, de crimes contre l’humanité, d’atteinte à sûreté de l’Etat, de pillage, de destructions des biens, prévues et punies par les dispositions du code pénal », a martelé Arnaud Djoubaye Abazène. Pour le ministre centrafricain de la justice, face à la gravité des faits, le parquet doit saisir soit les juridictions nationales, soit la juridiction internationalisée, notamment la Cour pénale spéciale voire la Cour pénale internationale afin de lancer des recherches contre les auteurs, coauteurs et complices en cavale ou à l’étranger.

Au lendemain de cette tuerie, le président chinois Xi Jinping avait exigé l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur le drame. Dans un communiqué publié en mars 2023, la coordination de la Coalition des patriotes pour le changement avait rejeté les accusations du gouvernement. Le président Xi Jinping «a appelé à déployer tous les efforts nécessaires pour soigner les blessés» ainsi qu’à «sévèrement punir les meurtriers conformément à la loi», a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. «À l’exception de la capitale Bangui, le niveau de risque sécuritaire dans les autres régions de la Centrafrique est rouge, c’est-à-dire extrêmement élevé», a souligné le ministère, appelant les citoyens chinois «à évacuer au plus vite» les zones dangereuses.

Rappelons que les corps des victimes de l’attaque, à cette époque,  ont été transférés à l’hôpital de l’Amitié à Bangui, où se sont rendus l’ambassadeur de Chine, Li Qinfeng, et la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Temon, a constaté un journaliste de l’AFP. La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une alliance de groupes rebelles créée en décembre 2020 pour renverser le président Faustin Archange Touadéra, a démenti, quant à elle, dans un communiqué toute implication dans l’attaque. Elle a dénoncé un acte «ignoble et barbare», a accusé les «mercenaires russes (de l’organisme paramilitaire) Wagner» d’en être à l’origine.

Plus d’une année plus tard, selon des révélations croustillantes et accablantes faites dans un live organisé par le célèbre activiste politique centrafricain Rodrigue Joseph Prudence Mayté, ces 9 ressortissants chinois ont été, en réalité, crapuleusement assassinés par la directrice du restaurant Chinois à Bangui, en la personne de Mme Yasher. Cette chinoise qui est arrivée en Centrafrique à l’époque du président Ange Félix Patassé, exerce depuis longtemps des activités dans l’exploitation de l’or et du diamant. Ayant appris que l’or sortait abondamment du chantier minier de Chimbolo, cette dernière avait demandé à ses compatriotes de lui céder le permis d’exploitation et d’exploration. Seulement ces derniers ont opposé une fin de non – recevoir catégorique à sa sollicitude. C’est ainsi que Mme Yasher a pris la décision de les éliminer physiquement. Elle a alors remis 400 millions de Fcfa à un certain Anour qui connaît le terrain. Finalement, il a utilisé les russes noirs de Hassan Bouba et Faustin Archange Touadéra pour l’exécution de ce projet macabre.

En réalité, conformément aux informations en possession du polémiste politique centrafricain,  les conclusions du rapport de l’enquête menée par la commission qui a été mise en place en mars 2023, ont été formelles sur la responsabilité pénale de Mme Yasher, Anour et Autres. Seulement, Mme Yasher a remis la coquette somme de 150 millions de Fcfa au ministre de la justice Arnaud Djoubaye Abazène pour obtenir sa collaboration. En retour, ce dernier a pris la résolution de classer purement et simplement le dossier.

Jean – Paul Naïba

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