Loin d’avoir été un lapsus ou un dérapage verbal incontrôlé, vendredi 04 octobre 2019, à Berberati, dans la Mambere-Kadei, Central African Republic, lors du lancement du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique Centrale (CAB), le discours de Faustin Archange Touadera fut une réponse cinglante à ses interlocuteurs politiques et diplomatiques.
Le Chef de l’État Centrafricain a dit sans confusion aucune qu’il n’est pas du tout prêt pour une TRANSITION institutionnelle en #RCA, comme solution politique souhaitée par ses compatriotes, à travers Ë Zîngö Bîanî Officiel, et à lui conseillée par ses homologues Français et de la sous-région #CÉMAC. Nul n’est point besoin de démontrer qu’il fera face à toutes tentatives constitutionnelles ou non de le destituer de ses fonctions républicaines de Président de la République, Chef de l’État Centrafricain. Quelle que soit la procédure régulière à lui imposée, Faustin Archange Touadera nous annonce qu’il n’entend rien respecter, comme à ses criminelles habitudes.
À cette situation tendue, s’est ajouté un accident diplomatique ce week-end. Celle du Commissaire de l’Union africaine à la paix et à la sécurité, l’ambassadeur #Smail_Chergui, en visite dite de haut-niveau à Bangui, dans le cadre du suivi de l’Accord de Khartoum. Pour le diplomate Algérien, en service à l’Union Africaine, «il n’y a pas de plan B à l’Accord de Paix de Khartoum. Le contraire serait le retour au chaos. Quiconque, qu’il soit signataire ou non, poserait des actes ou soutiendrait des propos de nature à le remettre fondamentalement en cause, se verrait immédiatement imposer des sanctions qui y sont prévues », soutenait-il le samedi 05 octobre 2019, lors d’une réunion avec tous les partis politiques siégeant à la représentation nationale.
Assurément, l’ambassadeur Smail Chergui, qui n’est pas à son premier «dérapage diplomatique», en a rajouté à la tension politique et institutionnelle, issue de l’incapacité à gouverner de Faustin Archange Touadera, dont l’incompétence n’est plus à démontrer, surtout quant l’Algérien s’érige en Chef d’État Centrafricain imposant son dictât au peuple Centrafricain, il n’est plus à sa place.
C’est dans cette atmosphère de confusion diplomatique et de tension politique que, de l’Aéroport Bangui M’poko, Faustin-Archange Touadéra, s’est envolé pour la France, ce matin, afin de marquer la participation de la RCA à la Conférence de reconstitution du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme (Lyon, 09-10 octobre 2019).
Le plus marrant demeure la volonté présidentielle d’échanger avec ses compatriotes, lors de son séjour lyonnais, exprimée par ses affidés de France, #Bienvenu_Bamballi (message WhatsApp +33 7 63 20 45 36) et Roméo Gribingui (#Facebook, #MCU), bien qu’il n’ait pu programmer une rencontre avec la communauté centrafricaine de France, depuis son dernier passage dans cette même ville en avril 2018. Faustin Archange Touadéra projette cette fois – ci une rencontre lyonnaise avec ses compatriotes le samedi 12 octobre 2019, deux jours après la clôture officielle de la Conférence du Fonds Mondial, alors qu’il a effectué en Hexagone depuis plus d’un an de nombreux passages. Rentrera-t-il à Bangui avant de repartir pour le sommet #Russie_Afrique de Sotchi (24-26 octobre 2019)?
Bon séjour Lyonnais, Môsieur le Président, Diacre du Temple de l’Église du Réveil Tardif !
Henri Grothe

