Centrafrique : « Affaire Mandaba »: M. Ngon Baba et les députés, prenez vos responsabilités, sinon nous prendrons les nôtres !

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AFFAIRE MANDABA, CORRUPTION AUTOUR DES CONTRATS MINIERS : AUTORITÉS DE CENTRAFRIQUE, PRENEZ VOS RESPONSABILITÉS AU PLUS VITE, SINON NOUS PRENDRONS LES NÔTRES !

Il y a quelques mois éclatait, parmi d’autres scandales, le scandale Mandaba à l’Assemblée nationale. Une AFFAIRE DE CORRUPTION par des opérateurs chinois du Président de la Commission Ressources naturelles de l’Assemblée Nationale (AN), dans le cadre de la procédure de signature de contrats miniers en rapport avec l’article 60 de la Constitution (cet article impose une autorisation préalable de l’AN pour la signature de tout contrat portant sur les ressources naturelles).

UNE COMMISSION PARLEMENTAIRE SPÉCIALE, COMMISSION D’ENQUÊTE fut mise sur pied pour faire la lumière sur cette affaire. Les personnes concernées et des témoins ont été entendus. Des bandes sonores ont été recueillies et traitées, dont une bande d’une trentaine de minutes où M. Mandaba détaille les mécanismes de la corruption avec mise en cause non seulement de l’administration et du Ministre des Mines, mais aussi du Président de la République et de l’actuel Premier Ministre lorsqu’il était Directeur de cabinet du PR.

DEPUIS QUE LE RAPPORT DE CETTE COMMISSION A ÉTÉ REMIS AU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE, C’EST SILENCE RADIO. L’affaire est étouffée. Le rapport lui-même n’a pas été rendu public et les mesures qui s’imposent face aux graves malversations effectivement constatées n’ont pas été prises.

J’EN APPELLE ICI SOLENNELLEMENT :
* Au Président de l’Assemblée Nationale, M. Ngon Baba ;
* Au Bureau de l’Assemblée Nationale;
* À la conférence des Présidents ;
* À l’ensemble des députés et, spécialement, aux députés de l’opposition, dont ceux qui sont membres des partis de la COD (Coalition de l’opposition démocratique),
* Aux autorités judiciaires;

PRENEZ VOS RESPONSABILITÉS ! Que ce dossier soit enfin traité, que le rapport de la commission spéciale soit rendu public, que les mesures les plus rigoureuses soient prises à l’égard des personnes qui ont trempé dans cette vaste entreprise de corruption, au détriment des intérêts du pays et des centrafricains, que la justice passe !

SI VOUS NE PRENEZ PAS VOS RESPONSABILITÉS, NOUS PRENDRONS LES NÔTRES, et, a minima, rendrons publics les éléments de ce dossier, y compris les bandes sonores.

LE PEUPLE A LE DROIT DE SAVOIR !

Jean-François AKANDJI-KOMBÉ

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