Centrafrique : « Affaire hôtel Ledger Plaza » : mais que fait Mme Delphine Pathétif, la conseillère juridique du ministre d’état à la justice dans ce panier à crabes ?

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Delphine Pathétif ou la patronne d’un « groupe mafieux français » qui veut récupérer la gestion de l’hôtel Plaza de Bangui ?

Certaines personnes malintentionnées venues de l’extérieur veulent profiter de la crise que le pays a eu à traverser afin de faire ce que bon leur semble. Fort heureusement, la fausseté est une chose qu’on ne peut cacher indéfiniment dans ces choses qui se produisent au su et au vu de tout le monde. C’est pourquoi en Centrafrique le problème de l’hôtel Ledger est devenu intéressant pour ceux qui gèrent la mafia dans le monde. C’est ainsi que circule dans tout Bangui l’information selon laquelle une « espionne française » du nom de Delphine Pathétif, un sujet de nationalité française, aurait signé un accord de 500.000 dollars avec ses partenaires afin d’y faire installer une mafia tunisienne guidée par un certain Walid Arem.

Selon des informations en notre possession, pour réussir cette mission, cette dernière est soutenue par les russes du Groupe Wagner et ne cesse de mettre la pression sur les autorités centrafricaines frileuses d’argent, dans un pays où certains ministres seraient prêts à tout pour percevoir n’importe quel kopeck et se permettre le luxe de sacrifier les intérêts des Centrafricains au détriment de leurs intérêts personnels et égoïstes. Tant il est bien vrai que l’hôtel est soutenu et géré par une entreprise centrafricaine.  Dans un tel pays comme la RCA où l’hospitalité est gratuite, les histoires de ce genre ne manquent pas.

C’est ainsi que dès sa prise de pouvoir et constatant les maux qui gangrènent le développement de son pays, le président Touadéra a donné un ton sévère en militant pour l’impunité zéro. Malheureusement, ce n’est qu’un feu de paille dans une immense forêt verte, ce qui ne cesse de faire dire à des observateurs de la vie politique centrafricaine que le pays de Boganda fait de  l’impunité zéro un véritable rêve pour les politiciens. Or, des recommandations du Forum de Bangui aux dispositions de la constitution du 30 mars, les Centrafricains ont clairement exprimé leur volonté de mettre un terme à ce fléau qui mine le développement du pays et qui alimente constamment un climat permanent d’instabilité et des relents de multiples coups d’Etat. La question posée est de savoir : Pourquoi les médiocres en Centrafrique persistent – ils à conduire le président sur l’éternel chemin de la perdition?

Alors qu’ailleurs, le monde évolue et les mentalités changent, en Centrafrique, les Centrafricains demeurent figés dans leur logique de prédation, de malhonnêteté et de trahison. Aujourd’hui que peuvent reprocher les caciques du pouvoir aux pontes des précédents régimes ? L’évolution du pays ou la continuité de service public en bande d’arnaqueurs ? Tels sont leurs dénominateurs communs : user de leurs prérogatives de puissance publique et de leurs réseaux pour s’en mettre plein la poche en liquidant systématiquement tout projet créateur d’emplois et générateur de richesses. Et comme ce pays est devenu un no man’s land, le « Pays des Troglodytes » où libre cours est donné à tout le monde selon ses humeurs, ses besoins du moment et ses lois, le cas de Mme Delphine Pathétif, conseillère juridique du ministre de la justice, garde des sceaux et en charge de la bonne gouvernance, mériterait bien que l’on s’y appesantît un tant soit peu.

Cette dame qui se ferait passer pour un agent de renseignement français – au service de l’Etat français, ce dont on douterait fort bien, car en la matière ces gens passent inaperçus, ou à la solde d’une autre puissance –   bougerait beaucoup ces derniers temps à Bangui, avec un certain Omar Rhuma, représentant de la mafia tunisienne depuis 2 semaines, dans tous les milieux de la justice centrafricaine pour mettre la pression afin de faire établir un faux RCCM en bonne et due forme au nom de Laico et installer par force les Tunisiens à la tête de l’hôtel Ledger Plaza. Et c’est ce qui s’est passé ce mercredi 2 février 2022. Et pour faire aboutir son projet mafieux, elle n’aurait pas hésité à transporter dans son véhicule le nommé  Omar et à s’afficher publiquement avec ce dernier, sous prétexte d’être son avocate. Sa présence en Centrafrique est-elle liée à des activités d’avocate près le Barreau?

Selon une autre source, cette dame serait en réalité une figure de soutien à l’opposition Vénézuélienne ; à ce sujet, il suffit de voir ses conférences et vidéos sur You Tube, pour comprendre ses velléités de participation à la déstabilisation du gouvernement du Président Maduro. Comme si elle était en mission. Les autorités de Bangui sont-elle au courant de toutes ses activités, officielles et officieuses ? Travaillerait-t-elle réellement comme elle le ferait dire à n’importe qui, pour le renseignement français ? Nous ne le pensons pas. Elle userait seulement de ce subterfuge comme d’un solide parapluie afin de passer inaperçue. Connaissant les relations des Tunisiens Jamil al Arami et Walid Al arami, grands trafiquants d’armes, et reconnus dans le blanchissement d’argent tout en supportant les rebelles libyens contre les » Kadhafi », avec Omar rhuma, les renseignements généraux devraient se douter très sérieusement de Mme Delphine Pathétif.

Pourquoi le devraient – ils franchement ? Comme tout bon flatteur vit au-dépens de celui qui l’écoute, il est clair qu’elle couvre cette mission dans le but d’avoir une emprise sur l’hôtel,  qui pourrait servir de centre de blanchiment d’argent, de trafics de drogue, et de passage de mercenaires sous couverture de clients afin de continuer à soutenir les groupes armés en RCA. Certaines sources affirment que c’est un endroit idéal pour préparer des réunions dans des chambres closes et surtout que l’une des façades fait face sur l’avenue de l’indépendance,  où le président de la République passe régulièrement. ces faits expliqueraient aisément pourquoi tant d’acharnements sur la prise en main de l’hôtel par les tunisiens.

En outre, considérant que certaines mauvaises langues ont toujours pointé d’un doigt accusateur l’ancien président français Sarkhozy et la France comme responsables de la disparition de Mohammar Kadhafi et de tout ce qui est arrivé et continue d’arriver à la libye, et préssentant l’arrivée de Seif islam Kadhafi au pouvoir comme un danger, les rebelles qui contrôlent le pays, essaieraient par tous les moyens avant la tenue de ces élections via Ibrahim al danfour (PCA laico Tripoli) de brader le maximum des biens de Kadhafi. Le gouvernement centrafricain est – il seulement au courant de toutes ces informations ? Nous ne le pensons pas.

Pour finir, que peut faire exactement une opposante au président Maduro aux côtés du président centrafricain ? Ces accointances ne peuvent – elles être appréciées et utilisées comme de solides arguties afin de créer des tensions diplomatiques entre le Cuba et la République centrafricaine ? En effet, Mme Delphine Pathétif assume officiellement les fonctions de conseillère spéciale du président Touadéra en matière d’impunité, c’est ce qui est écrit sur sa carte, un agent de renseignement français, selon ses détracteurs. Quant à son mari, c’est un ancien militaire français,  grand connaisseur de la RCA et travaille aux Nations-Unis ; tous en Centrafrique pour des missions précises.

A ce titre, jamais elle ne pourra conseiller le président Touadéra en quoique ce soit, puisque l’impunité est devenue la règle dans ce pays. Tout ce qu’elle peut faire, c’est de travailler à induire la justice centrafricaine en erreurs et affaiblir le système juridique de notre pays afin que le climat juridique des affaires ne soit jamais sain ou soit totalement au service d’un groupe de puissants.  Tels sont aussi leurs objectifs.

Fort de tout ce qui précède, dans cette nébuleuse affaire, la justice centrafricaine est appelée à faire son travail et les complices de cette femme doivent être aussi tenus pour responsables de leurs actes, au cas où leurs responsabilités auraient été établies de manière irréfragable. Dans tous les cas, l’affaire hôtel Ledger Plaza risque de constituer une source de crise diplomatique entre la République centrafricaine et la Libye, si les autorités continuaient d’opter pour la politique du double jeu.

Affaire à suivre…..

KassaMongonda

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