Centrafrique : « Accord de Khartoum » : Ce qui a été dit lors de la réunion du comité de suivi 6 mois après sa signature

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RCA: réunion du comité de suivi de l’accord de paix 6 mois après sa signature

Le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrebada salue le leader du FPRC Abdoulaye Hissène, lors de la réunion du comtié de suivi de l’accord de paix, le 23 août.
© Florent Vergnes / AFP

L’objectif est de faire le point 6 mois après la signature de l’accord de paix sur la situation, noter les avancées mais aussi les défis et trouver des solutions. A cette occasion, les garants et facilitateurs ont tenu des propos forts dès l’ouverture de la réunion.

« A partir d’aujourd’hui tout ce qui a été toléré jusqu’à présent ne le sera plus », a déclaré fermement Mankeur Ndiaye le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique. Une tolérance qui avait pour but d’« encourager le processus de paix », justifie-t-il.

Désormais, « des sanctions seront strictement appliquées à tous ceux qui violeront les dispositions de l’accord », a-t-il ajouté, précisant que le corpus de sanctions était encore en cours d’élaboration.

De son côté, le représentant spécial de l’Union africaine, garante de l’accord, a reconnu quelques avancées mais a affirmé sa profonde inquiétude face à l’insécurité, et les violations des droits de l’homme et du droit humanitaire persistantes.

Matias Matondo a aussi mis en avant le cas d’Abdoulaye Miskine, leader du FDPC. « Il s’est manifestement mis en marge de l’accord de paix », a-t-il déclaré. Le représentant de l’Union africain a révélé que les autorités projettent de lancer un mandat d’arrêt contre lui.

Parmi les représentants des groupes armés, la présence d’Abdoulaye Hissène a été remarquée. Ce dernier, leader du FPRC, et sous sanction des Nations unies, ne s’était pas déplacé à Bangui lors de la signature de l’accord de paix le 6 février dernier.

RFI

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