Bria : les groupes armés s’opposent au déploiement des FACA

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BRIA, 23 septembre 2019(RJDH)—A l’annonce de l’arrivée des FACA à Bria, des tirs sporadiques d’armes lourdes et légères ont été entendus dans la nuit du 22 au 23 septembre en signe de protestation de la présence des forces des défenses et de sécurité dans la ville.

A l’allure d’une ville morte, la ville de Bria, chef-lieu de la Haute Kotto, en a l’air. Selon les informations RJDH, les combattants du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) ont déclenché un concert des tirs nourris d’armes de tout calibre, entendu dans la nuit du 22 au 23 septembre 2019, aux environs de 21 heures.

« C’était aux environs de 21heures le dimanche 22 septembre que les tirs d’armes provenant du centre-ville ont été entendus tout au long de la nuit. Ce qui a provoqué la psychose parmi la population », a témoigné au RJDH un habitant de la ville de Bria.

En conséquence, « les activités sont paralysées, les magasins, les boutiques sont fermés. La ville a été décrétée ville morte par les leaders des groupes armés », a indiqué une autre source locale.

Pour une autorité locale contactée ce jour par RJDH, « les boutiques et les commerces sont restés fermés. L’administration et les écoles qui doivent reprendre ont les portes hermétiquement fermées », a-t-elle précisé.

D’autres sources indiquent que le « mécontentement des groupes armés de la localité témoigne leur opposition au déploiement des FACA qui, selon eux, est fait sans leur consentement ».

Aux dernières nouvelles, le premier convoi des FACA est signalé à 18 kilomètre de Bria et le second se positionne actuellement à Ippy, à une soixantaine de kilomètres de là.

Jusqu’alors aucun véhicule des FACA n’a fait son entrée dans la localité et Bria a cessé de vivre, pour un temps, ce lundi 23 septembre 2019.

RJDH

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