Bocaranga : Quand Mme Koyara et Autres sourient et boivent avec les bourreaux du peuple !

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Cette photo scandaleuse a dû faire vomir plus d’un Centrafricain.
Non, la laideur physique de l’homme n’y est pour rien. Mais voir ainsi un MINISTRE DE LA RÉPUBLIQUE s’afficher si fièrement aux côtés d’un BOURREAU DU PEUPLE, donne toute sa résonance au grave syndrome psychologique qui ronge ce gouvernement centrafricain profondément traumatisé et dramatiquement paralysé par le comportement dissolu des individus dont l’absolue stupidité n’égale que leur avidité éhontée.

Tenez! Au sujet des dirigeants du régime actuel, ne faille-t-il pas dire et retenir en dernière analyse, qu’ils sont atteints du syndrome de Stockholm qui par définition, « désigne un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d’empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d’identification et de survie » ?

Au fait, trois critères caractérisent le syndrome de Stockholm :

  • le développement d’un sentiment de confiance, voire de sympathie des otages vis-à-vis de leurs ravisseurs ;
    • le développement d’un sentiment positif des ravisseurs à l’égard de leurs otages ;
    • l’apparition d’une hostilité des victimes envers les forces de l’ordre.

Et l’on retrouve ces trois critères réunis, dans les actes et les comportements des dirigeants centrafricains:

1- Voici bien un gouvernement pris en otage, qui depuis deux ans bientôt, développe un sentiment de confiance et de sympathie vis-à-vis des ravisseurs que sont les rebelles, de telle sorte qu’après avoir reçu dès le début de son mandat les chefs de ces gangs au Palais de la Renaissance, le Président de la République ne jure depuis lors que par sa fameuse politique de la main tendue qu’on refuse en face de saisir et crache même dessus .
Maintenant, arrive le tour de ses ministres qui un à un, à commencer par le ministre de l’intérieur, vont se dépêcher de faire allégeance et de pactiser avec les kidnappeurs du peuple ;

2- Quant au développement d‘un sentiment positif des rebelles, qui peut en douter, dès lors qu’une telle stratégie, leur permet de consolider leur position et de s’imposer définitivement avec toutes les conséquences que nous connaissons ;

3- Face à la trahison de ses dirigeants, le peuple centrafricain victime, n’a plus d’autres choix que de manifester toute son hostilité et d’en tirer toutes les conséquences.

Tel est le diptyque du grave drame psychologique subi par un régime traumatisé.

En définitive, cette photographie scandaleuse, qui vient rappeler celle prise il y’a peu par le Président en affligeante compagnie des chefs rebelles, est de nature à provoquer un ressentiment du peuple victime, et susciter un sentiment de révolte. C’est la photographie de la honte, symbole d’un aveu d’impuissance et d’irresponsabilité de ce régime traumatisé qui a perdu toute confiance en lui-même.

Et puisque hier l’on a voulu nous faire croire que le gouvernement s’interdisait de communiquer sur tout ce qui concerne la reconquête de l’ensemble du territoire national sous prétexte de « stratégie militaire secrète », qu’on ne vienne pas aujourd’hui tenter de nous faire « avaler’ que cette insolente photo du ministre de l’intérieur participe du salut national.

Par GJK
L’Élève Certifié du Village Guitilitimö
Immigré au village frère de KOUÂKÊMBI

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