Béréngo : la solidarité gouvernementale mise à rudes épreuves par Mbata et Bokassa sous l’œil approbateur de Touadéra et son cher aîné Sarandji

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#SCRIPT_Déclaration de #JeanSergeBokassa, qui contredit Flavien #Mbata. Solidarité gouvernementale mise à mal, Faustin Archange Touadera vertement interpellé…

Jean Serge Bokassa, invité de rédaction de Radio Ndeke Luka
Le 08 février 2018

#RNL : Jean Serge Bokassa bonjour

#JSB : Bonjour

RNL : Nous sommes aujourd’hui ici à Béréngo pour la suite de cette situation concernant l’occupation du site de Béréngo par les militaires russes, vous avez été favorable aujourd’hui, vous participez à cette rencontre, il s’agit de quoi ?

RNL : Cette rencontre qui s’est organisée à ma plus grande surprise, éventuellement portée sur une sorte de sensibilisation, je n’en connais pas forcement les tenants ni les aboutissants, puisque, comme je l’ai dit, elle s’est organisée à ma plus grande surprise. Et, je tiens à le relever et exprimer toute mon indignation. Cette pratique, qui à mon sens frise une sorte de délinquance politique ne doit pas continuer d’exister parce qu’elle met à mal les relations qui sont censées exister entre nous, elle met à mal la cohésion. Vous savez, ce n’est un secret pour personne, lorsqu’il était question des élections et après le premier tour, nous avons porté notre soutien au Président Touadéra. Au-delàs de l’homme, ce sont les idées que l’on défend, c’est des principes que l’on défend. Pour moi, aujourd’hui, le mot rupture devrait avoir tout son sens. Mais lorsque nous constatons qu’il y a encore aujourd’hui des pratiques qui ne relèvent pas de la bonne gouvernance, lorsque certains font du mensonge en politique un art, lorsque certains font de l’hypocrisie en politique, un code de conduite et ça fait partie de leur quotidien, moi ça m’indigne. Parce que j’appartiens à une génération qui porte d’autre type de valeur, et donc je le dit haut et fort.

Le problème ne se pose plus sur la question de l’occupation de Béréngo, sur la présence des Russes ou leur absence, aujourd’hui on a dépassé ce questionnement. Nous sommes allés beaucoup plus loin, puisque la famille l’a dit clairement, il n’y a pas position par rapport à cela. Aujourd’hui, les FACA, mais j’espère qu’ils n’ont pas la mémoire courte les FACA, j’espère qu’ils se souviennent que pendant la transition nous faisions partie de ceux qui les défendent, face à la Séléka nous les avons toujours défendus. On a crié haut et fort au prix de nos vies, afin justement que l’armée centrafricaine ne soit pas liquidé, parce que c’était l’intention de certains à cette époque-là. Donc qu’on ne nous prête pas aujourd’hui de mauvaises intentions. Certains disent, « famille Bokassa manipulée par une grande puissance » : Ce n’est que de la manipulation, c’est de la distraction politique, le problème lui il est ailleurs.

Béréngo aussi aujourd’hui, abrite la tombe de celui qui est notre père. L’Etat, depuis le décès de ce monsieur, n’a jamais rien fait pour lui. Donc la moindre des choses, c’est un minimum de respect. Lorsqu’on vient occuper des lieux où justement se trouve ce monsieur, que la famille soit prévenue. Et je constate avec consternation, voilà, on va tirer de, je ne sais de quel chapeau, un Bokassa par ci, un Bokassa par-là, pour essayer d’entendre d’autre son de close, où se donner une certaine caution, mais je trouve ça encore malhonnête, il faut faire preuve de loyauté en politique et il faut rester fidèle aux principes que l’on est censé incarner.

RNL : Comment justifiez-vous votre cadet, prince héritier, qui est Ngbondolou est associé à cette rencontre du gouvernement, pour sensibiliser les administrés du village Béréngo.

JSB : Je ne tolèrerais pas que ceux qui en ont l’intention de me nuire personnellement puissent utiliser les membres de ma famille pour essayer de nos diviser. Je regrette le fait que certains singletons puissent céder à ce jeu-là, mais je pense que le gros de l’effectif reste uni et on saura comment faire entendre un seul et même son de cloche, le moment venu. Je ne tolère pas le fait qu’on veut l’utiliser ou utiliser qui que ce soit pour essayer de nous diviser. Et d’ailleurs ceux qui en ont les intentions, pour moi, brillent par leur petitesse, sont tout, sauf ce qu’ils veulent faire croire qu’ils sont. Et vous savez, la vérité s’impose d’elle-même.

Aujourd’hui ils ont organisé une réunion dans mon dos, mais voilà, je l’ai su, je suis arrivé comme un cheveu dans la soupe. A mon grand étonnement, mes chefs (chefs de quartier, ndlr) sont informés, mes notables sont informés, les notables sont informés, le maire est informé, le sous-préfet est informé, le préfet et moi qui suis à la tête de cette chaine administrative-là, ne suis pas informé. Pour quelle raison ? Quelles sont les intentions de ceux qui ont orchestré cela ? Mais qu’ils nous le disent, qu’ils s’expliquent.

Nous avons soutenu ce monsieur ce n’est pas aujourd’hui ; nous voulons l’accompagner intelligemment dans l’action qui est menée. Qui est contre les efforts qu’il fait ? Mais qu’on ne voie pas les ennemis de la République partout, qu’on ne voie pas des faiseurs de coup d’Etat partout, qu’on ne voie pas des adversaires partout. Ils sont en train justement de se tromper d’adversaire et c’est malheureux, c’est comme se tirer une balle dans le pied.

RNL : Selon vous, quelle est la suite logique que vous entendez donner à ce scandale ?

JSB : Moi je pense qu’aujourd’hui que ce qui touche justement à ce scandale ne devait plus faire l’objet de débat sur la place publique, pour preuve que l’on arrive à faire le sens de responsabilité. Ce sont des choses qui peuvent se régler décemment entre personnes civilisées, mais ce sont les mauvaises aujourd’hui qui révèlent, qu’il y a des petits comportements, des comportements bas, et je m’exprime là aujourd’hui en tant que Jean Serge Bokassa.

RNL : Jean Serge Bokassa, merci

JSB : Merci.

#Centrafrique #Béréngo #Russie #GouvernementRCA #Russie #Bokassa

(http://www.radiondekeluka.org/…/radiondekeluka/wp_popup.php…)

Henri Grothe

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