Batangafo, Bambari, Alindao, Berbérati et Autres : et Gon Baba et les députés accusent à leur tour la France et la communauté internationale

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Comme le premier ministre Simplice Matthieu Sarandji, alias le Boucher de Bordeaux, l’avait fait, dans l’hémicycle de l’assemblée nationale, le mercredi 21 novembre 2018, lors de son interpellation et celle de son gouvernement, suite au carnage perpétré à Alindao par des Djihadistes à la solde de l’UPC d’Ali Darass, en accusant directement la France, la communauté internationale et la Minusca d’être derrière cette attaque, M. Gon Baba et les 139 députés de la nation viennent de lui emboiter le pas.

Ils l’ont fait, le vendredi 23 novembre 2018, dans une note intitulée «  Cri d’alarme des députés, représentants du peuple, à l’adresse des membres du conseil de sécurité et du comité de sanctions des Nations  Unies ». La lecture et l’analyse de cette fameuse datée et signée mais non numérotée – ce qui n’est pas de nature à lui conférer en toute légalité et en toute légitimité un caractère régulièrement administratif et incontestable – révèle tout simplement que pour les élus de la nation, la responsabilité de la situation politique, institutionnelle, sécurité et socio – économique qui est à ce jour l’une des plus désastreuses de toute l’histoire de la République centrafricaine, n’incombe ni au président Touadéra ni à son premier ministre Sarandji et ni à leur gouvernement.

Elle est plutôt l’œuvre de certaines puissances, à savoir la France, les Etats – Unis et la Grande Bretagne, qui ont adopté la mesure de l’embargo sur des armes en République centrafricaine et qui ont usé de leur droit de veto pour ne pas autoriser à la Fédération de la Russie et à la Chine de livrer des armes aux forces armées centrafricaines. Elle est aussi la conséquence de l’inefficacité de la Minusca dont la mission, selon eux, ne consiste pas à assister les autorités légales et légitimes dans leurs responsabilités régaliennes d’assurer la protection du peuple, mais plutôt à se substituer à elles pour rétablir l’ordre public.

Ainsi donc, au nom de la solidarité nationale et du sursaut patriotique autour du président de la République, la messe est dite. Désormais, toutes les institutions nationales doivent tenir à l’unisson le même langage : celui de s’attaquer à la France et à la communauté internationale et celui de se taire sur les responsabilités personnelles et non – équivoques du mathématicien de Boy – Rabé et de son cher aîné Sarandji dans la descente aux enfers de la République centrafricaine.

La rédaction

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