Bangassou : Touadéra démissionnaire de fait, Onanga et la Minusca tue, massacre et fait régner la terreur….

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Depuis les derniers évènements de Yongofongo où plusieurs éléments des forces onusiennes du contingent marocain et cambodgien ont trouvé la mort suite à une attaque de la part d’une bande armée se faisant passer pour des éléments d’autodéfense et ceux de Bangassou du 13 mai dernier, et devant la démission de fait de Touadéra et de son gouvernement face à la montée en puissance des seigneurs de guerre et des forces non conventionnelles qui occupent plus de 70% du territoire national, libre champ est laissé à M. Onanga et la Minusca de tuer froidement et massacrer des centrafricaines et des centrafricains et de faire régner dans cette partie de la République centrafricaine la terreur.

C’est ainsi que selon des informations dignes de foi en notre possession, il a été révélé à la rédaction du journal « La Voix des Sans – Voix » de monstrueuses exactions et de graves actes d’atteintes aux droits humains perpétrés sur la population par la Minusca et par une soif aveugle de vengeance noire.

Le 24 mai 2017 à 13 heures :

Un contingent de la Minusca dont l’identité n’a pas encore été révélée, dans une de ses missions de patrouille de routine, voulait faire démanteler par la force une barrière illégale érigée par des éléments d’autodéfense à la sortie de Bangassou vers Rafaï et dans le village Mada – Guélégbanda. Devant le refus de ces derniers qui voudraient bien que cette mesure soit d’abord imposée à Ali Darass et ses éléments qui rançonnent et rackettent de paisibles citoyens, les forces onusiennes appuient sans sommation sur la gâchette et fauchent mortellement et grièvement 4 jeunes éléments d’autodéfense, buvant sans gêne leur vin de palme. Deux ne se relèveront jamais et les deux autres gisant dans une mare de sang et évacués à Bangassou les rejoindront le petit matin plus tard dans le royaume des morts.

Le 25 mai 2017

Ce jour – là, il nous a été rapporté que trois jeunes, soupçonnés par les forces onusiennes comme étant de ceux qui les avaient lourdement frappées à Yongofongo et Bangassou, sont purement et simplement abattus au village Ngoulanpalo et deux autres au bord de la rivière Mbari. De leur retour de leurs basses et sales besognes, à Bangassou, ces forces onusiennes ont défoncé la porte de cinq maisons au village Kémbé – Ligne. A Maliko, un malade qui sortait du centre de santé, frissonnant de trouille en les voyant et voulant prendre ses deux jambes à son cou, a été froidement abattu. Un malade et un homme non armé !

Le 26 mai 2017

Afin de prouver leur victoire sur de simples éléments d’autodéfense qui dénonçaient en prenant des armes leur complicité avérée avec les éléments d’Ali Darass et leurs responsabilités dans leurs souffrances, ces forces onusiennes ont fait positionné quatre chars autour du marché du 1er arrondissement. Conséquence : tous les vendeurs et acheteurs  ont dû quitter précipitamment le marché abandonnant tout. Somme toute :  Un véritable règne de terreur qui s’installe et un acte de violation du caractère pacifique du mandat des forces  battant pavillon onusien ! Bangassou se meurt loin des regards des grandes caméras du monde….en silence….. victime d’un grand complot international….. !

Fort heureusement, la rentrée dans le jeu de la Cellule de Crise mise en place par le Cardinal Nzapalaïnga a permis une fois d’apaiser les cœurs. Mais, jusques à quand ?

A ce jour, la plupart des habitants des quartiers Gbiakota et Tokoyo sont de l’autre côté du fleuve en RDC avec tous les risques de la précarité et de maladies contagieuses étant donné qu’Ebola sévirait dans l’équateur déjà. Et Touadéra ne dit rien. Et Sarandji et son gouvernement de bras cassés, de débauchés et de baroudeurs politiques ne disent rien.

Ne sont – ils pas tous démissionnaires de fait ?

Jean – Paul Naïba

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