Bangassou : les Faca dans l’alcool de traite et les femmes

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Selon des informations dignes de foi en notre possession, les éléments des forces armées centrafricaines nouvellement affectées  en missions de détachement dans la ville de Bangassou, dernièrement en proie à des violences intercommunautaires, se livreraient à la consommation de l’alcool de traite et la course aux femmes de plaisirs.

Des comportements dont sont outrées les populations locales qui ont placé toute leur confiance en elles. Un enseignant en congé à Bangui s’exclame à ce sujet en ces termes : « Ces hommes et ces femmes dont les missions se résument en la défense de l’intégrité du territoire national, la protection des biens et des personnes et en la préservation des intérêts fondamentaux de l’Etat ne se comportent pas selon les règles de déontologie militaire. Ils s’adonnent à longueur de journée à la consommation de Ngouli et désertent le camp de jour et de nuit à la recherche des femmes à autrui, au lieu de rassurer la population, d’ériger des checks – points aux entrées et aux différentes sorties de la ville, de mettre en place des services de renseignements et de veiller à anticiper sur tout danger à venir. A ce rythme, en cas d’attaque, ils ne résisteraient pas longtemps devant l’ennemi ».

Ce témoignage sorti de la bouche d’un fonctionnaire de l’Etat et rapporté de manière constante et concordante par des sources locales indépendantes, remet sur la table la question de la non – disponibilité d’esprit des forces armées centrafricaines à faire siennes la formation, dans le cadre de la restructuration, à elles donnée, d’abord par l’EUTUM, ensuite par les Russes. Non seulement, leurs mentalités n’ont jamais changé, mais surtout les mêmes tares d’hier qui avaient fait d’elles une armée indisciplinée, politisée, tribalisée, et non républicaine, sont encore vivaces et vivantes dans leur rang.

De ce qui précède, il est grand temps que le haut commandement militaire puisse commencer à sévir contre les auteurs de ces comportements qui continuent de porter par là une atteinte grave à l’image, à l’honneur et à la dignité de cette institution.

De notre correspondant local

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