Bangassou : La Minusca identifiée comme responsable de la lâche et crapuleuse agression de l’abbé Alain Blaise Bissialo

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Il s’appelle Alain Blaise Bissialo. Soldat du Christ à la manière de Saint – Paul, il assume depuis quelques années les fonctions de président de la commission paix et réconciliation dans la préfecture du Haut – Mbomou dont le chef – lieu est Bangassou. Il a été sauvagement, crapuleusement et lâchement agressé, chez lui au presbytère, par des  hommes formellement identifiés comme étant  des sujets musulmans refugiés sur le site des déplacés  du  Petit Séminaire St – Pierre Claver de Bangassou, transportés sur le lieu de leur acte de crime par le contingent marocain dans un VAB.  Au moment où nous mettons sous presse cet article, il serait entre la vie et la mort. Voici l’exclusivité des faits selon des sources locales et indépendantes parvenues à notre rédaction :

«  Je t’ai rencontré lors de mon dernier escale à Bangassou… et je viens de lire ça sur le profile de Henri Grothe.

Mon Dieu dit moi que ce n’est pas vrai…

« MINUSCA REFUSE LA STABILITÉ DANS LE SUD-EST CENTRAFRICAIN PAR L’AGRESSION DE L’ABBÉ BISSIALO, MÉDIATEUR DE LA CRISE DE BANGASSOU

Alors que les #Autodéfenses rentrés en #Conclave depuis mercredi dernier prônent la paix, la stabilité et le vivre-ensemble dans cette partie du Sud-Est Centrafricain, contrôlée par eux,

À n’en point douter la #Minusca ne l’entend pas de cette oreille.

De part leur complicite agissante avec les #MiliciensMusulmans déplacés au Petit Séminaire de #Bangassou, le contingent Marocain vient d’attiser la tension communautaire dans la ville et partant dans cette région Sud-Est de Centrafrique.

L’Abbé Alain Blaise #Bissialo, curé de la paroisse du #ChristRoi de #Tokoyo, face à la #Mosquée centrale, est entre la vie et la mort depuis hier nuit. Il a été poignardé par des miliciens musulmans déportés chez lui, à bord d’un #VAB, par des éléments du contingent Marocain de la #Minusca, tard hier nuit.

Avant qu’il ne perde connaissance et bascule dans le coma, sous assistance respiratoire, le Curé médiateur de la Crise de Bangassou a désigné ses agresseurs, qu’il a pu identifier, lui natif de la ville (le 16 juillet 1966) qui avait aussi accueilli des familles musulmanes en sa paroisse.

Les témoins, dans le voisinage, confirment de même l’immixion nocturne du véhicule militaire blindé dans la paroisse de Tokoyo et l’identité des agresseurs, bien que les Marocains aient pu les exfiltrer à temps, sans qu’ils soient menacés par ces témoins impuissants du macabre complot.

Sans une équipe médicale conséquente et du matériel d’urgence adéquat, le pronostic vital du Curé Médiateur de la Crise de Bangassou est sérieusement engagé. Aussi la tension gagne la ville et sa région, depuis l’aube de ce week-end qui pourrait s’annoncer long et très chaud.

En choisissant pour cible l’Abbé Alain Blaise Bissialo, les commanditaires de cette macabre équipée s’opposent non seulement à la volonté de paix, de stabilité et du vivre-ensemble exprimée par les Autodéfenses autochtones en Conclave à Bangassou mais surtout à leur démonstration de force. Cette agression criminelle vise aussi à saboter la tenue des travaux en cours, qui est une démonstration de force par la présence de la trentaine des Commandants de Zones, sous leur contrôle, ainsi réunis.

Plus que jamais, avec #Gambo et #Pombolo, de part leurs complicités avec les miliciens Musulmans, la Minusca et le contingent Marocain prennent une responsabilité criminelle certaine dans la Crise Centrafricaine (#CARCrisis, #WARinCAR).

Les Marocains doivent se retirer de la Minusca.

À suivre… »

La rédaction

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