Assemblée Nationale : Quand Ngon Baba et les élus de la nation usurpent les fonctions de Touadéra et Sarandji

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Victime d’une agression extérieure dont le commanditaire n’est autre que la France et les exécutants certains pays de la sous – région et la Minusca qui ne cessent de manipuler les groupes armés, le peuple centrafricain se doit impérativement de se lever comme un seul homme et de s’unir autour du président Faustin Archange Touadéra.

Afin de sauver la patrie en danger, toutes les institutions républicaines et nationales sont appelées, au nom du principe de la solidarité nationale, à s’exprimer d’une seule voix, quitte à violer délibérément les missions à elles confiées par la constitution du 30 mars 2016 et à mettre leur indépendance au service et sous les pieds de Touadéra et Sarandji. C’est la seule ligne de défense qui est adoptée et imposée à tous sans exclusive. Et ce, pour occulter l’incapacité totale et l’incompétence du premier ministre à assurer la protection des biens et des personnes, la défense de l’intégrité du territoire national et la préservation des intérêts fondamentaux de l’Etat.

Pour ce faire, après chaque séance d’interpellation du gouvernement par les députés de la nation sur des questions touchant à la vie de la nation, l’assemblée nationale devra désormais se substituer à Sarandji et à ses ministres et usurper leurs fonctions en vue de faire des propositions au président de la République et à la communauté internationale.

C’est ainsi qu’au lendemain de l’interpellation du gouvernement dont l’objet portait sur le carnage d’Alindao, Ngon Baba et les représentants nationaux se sont retrouvés pour écrire et rendre public un document intitulé « Cri d’Alarme ».

C’est ainsi qu’après la dernière séance d’interpellation, le président de l’assemblée nationale et ses collègues se sont donnés rendez – vous pour rédiger et publier une déclaration relative au processus de l’initiative africaine de paix.

Seulement, en agissant  de la sorte, les auteurs de ces manœuvres politico – politiciennes d’usurpation et de détournement des missions dévolues aux élus de la nation à des fins étrangères à la défense des intérêts du peuple centrafricain, ignorent non seulement  que ces actes fragilisent la démocratie et empêchent l’assemblée nationale de jouer  pleinement son rôle de contrôle de l’action gouvernementale, mais surtout ils  ne se rendent pas compte que ces contournements de la légalité sont inefficaces puisque ces élus de la nation ne parlent pas au nom de leur parti mais en leur noms et pour leurs propres intérêts.

C’est l’information émanant des sources proches de tous les partis politiques siégeant à la représentation nationale, qui est parvenue à la rédaction. Une information qui vise à dénoncer vigoureusement  cette méthode de tricherie et d’utilisation de la deuxième institution de la République comme une simple caisse de résonance et une boite à lettres. Une institution corrompue qui n’est plus au service de la nation et du peuple centrafricain qui tué tous les jours, mais à la solde du  premier ministre Sarandji et du régime.

La rédaction

 

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