Assemblée Nationale : les dernières consignes de Touadéra à Ngon Baba avant de s’envoler pour l’extérieur

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Le président Touadéra, en partance pour une mission à l’extérieur, a convoqué et reçu ce vendredi 7 juin 2019 le bureau de l’assemblée nationale que conduisait tout naturellement son président Laurant Ngon Baba. Y étaient aussi présents quelques députés à la solde du pouvoir de Bangui et surtout le très controversé président de la commission des lois, le député Achille Bangué Bétanféï.

L’ordre du portait essentiellement sur le réexamen de la loi portant code électoral par l’assemblée nationale, conformément à la décision de la cour constitutionnelle, suite à sa saisine par la présidence de la République. L’objectif  visé par cette rencontre hautement politique entre la tête de l’exécutif et celle du parlement est  simple : prendre toutes les dispositions, avec d’importants moyens financiers, pour que la décision de la cour constitutionnelle soit respectée stricto sensu et qu’il n’y ait pas le moment venu de nouvelles voix discordantes.

Comme l’avait souligné RNL, rappelons que « dans son arrêt du 5 juin, la Cour Constitutionnelle a trouvé excessif  le délai de la mise en disponibilité des cadres initialement adopté par les députés pour une durée de 6 mois. Par contre, cette durée est réduite à trois mois. C’est la substance de cette décision insusceptible de recours.

« Considérant que les articles 108, 137, 184 du code électoral exigent des fonctionnaires et agents de l’Etat candidats aux élections de se mettre en disponibilité 6 mois avant. Que ce délai est excessif, qu’il convient de ramener le délai de mise en disponibilité à 3 mois » a rapporté la présidente de la Cour Constitutionnelle.

« Les articles 108 alinéa 2, 137 alinéa 1 et 184 alinéa 1 du code électoral doivent être modifiés comme suit : la décision de mise en disponibilité doit intervenir trois mois avant la fin de mandat du président de la République » a déclaré la Cour.

La décision de la Cour Constitutionnelle lève la voile sur la suspicion et les accusations des leaders politiques qui voient dans le retard enregistré par le chef de l’Etat de promulguer la loi électorale une volonté politique d’augmenter la caution présidentielle à tous les prix ».

La rédaction

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