Assemblée Nationale : le président Ngon Baba impliqué dans l’affaire « de corruption de 40 millions de Fcfa du député Mandaba et Autres »

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Le président de l’assemblée nationale Laurent Ngon Baba, député de la circonscription de Baboua et membre très actif du parti – Etat dénommé « MCU », est non seulement fortement impliqué dans l’affaire de corruption de 40 millions de Fca dans laquelle sont impliqués le député Jean – Michel Mandaba et  trois (3) autres, au détriment des opérateurs économiques chinois, mais surtout travaille tous les jours que Dieu fait sur cette terre, à son classement sans suite. Ces révélations ont été faites à notre rédaction par des sources proches des différents partis politiques siégeant à la représentation nationale.

En constituent des éléments irréfutables de preuve de sa culpabilité la nomination du député Antoine Koïrokpi au poste de  rapporteur de la  commission Production et Autres, en lieu et place du titulaire démissionnaire, alors que son successeur ou son intérimaire doit tout simplement  être élu, conformément aux dispositions de l’article 26 du règlement intérieur de l’assemblée nationale, d’une part, et son refus systématique depuis la rentrée d’octobre  de faire inscrire cette affaire qui  a tant  terni l’image des représentants du peuple et tant  jeté du discrédit sur la deuxième institution de la République, censée être la plus noble et la plus digne, à l’ordre du jour des débats en plénière des députés, contrairement aux engagements qu’il avait solennellement pris dans son allocution de fin de la dernière session parlementaire, devant le peuple, la nation tout entière, la communauté internationale et devant l’histoire, d’autre part.

A cela s’ajoutent tout naturellement les gentilles indiscrétions du principal accusé lui – même, en la personne du député de Bamingui, qui, acculé après avoir été auditionné, a eu le courage et l’honnêteté politique de reconnaitre son acte répréhensible et de démissionner de ses fonctions de président de la commission Production et Autres, selon lesquelles il n’est pas le seul dans cette affaire et que même le président du bureau  à qui il a personnellement et confidentiellement rendu compte de cette « mission », a eu droit à ses quotes – parts bien particulières.

Afin de donner suite à cette affaire honteuse de corruption des élus de la nation par des opérateurs économiques chinois et permettre au successeur du président du Chemin de l’Espérance Abdoul Karim Méckassoua de se justifier, les états- majors des partis politiques ayant des représentants dans cette 6ème législature exigent l’inscription de ce dossier à l’ordre du jour des débats en plénière dans les plus brefs délais. Dans le cas contraire, ils seraient obligés de recourir à l’application des  dispositions de l’article 12 du règlement intérieur, en ce qui concerne exclusivement la rétention délibérée du rapport d’une Commission Spéciale ou ad ‘hoc à l’Assemblée.

Affaire à suivre…. !

La rédaction

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