ART : Quand Bomayako écrit à Sarandji contre son DG, le PCA et le contrôleur général près les sociétés d’état

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Selon des informations dignes de foi en notre possession et émanant des sources très proches de l’agence de régulation de la télécommunication en abrégé ART, le conseil d’administration aurait mis en place une commission d’enquête aux fins de contrôler et auditer cette institution. Ces sources affirment que la précédente directrice générale, Mlle Syntiche Nalimbi  et le comptable, un certain Dimanche, auraient déjà été entendus. Quant au directeur administratif et financier, M. Bomayako, il devrait passer devant cette commission les jours qui suivent, s’il n’a pas déjà déféré à cet exercice combien difficile depuis hier, tant son déclenchement aurait mis l’intéressé dans tous ses états, et pour cause !

En effet, après une minutieuse enquête près les principaux services techniques de l’ART et faisant suite à de sérieux recoupements d’informations, il a été constaté que la mise en place de cette commission d’enquête et d’audit comptable, administratif et financier ne serait en réalité que la réponse du berger à la bergère ou plus exactement la réaction des plus hautes autorités en charge de la gestion de l’ART à un acte outrancièrement et manifestement indélicat, à leurs égards, posé par le directeur administratif et financier. Pour étayer cette thèse, ces sources ont révélé que M. Bomayako aurait tout simplement écrit au premier ministre Sarandji contre son directeur général, M. Débossal, le président du conseil d’administration, le colonel Mamadou et contre M. Piri le tout puissant contrôleur général près les sociétés d’état, les offices publics et agences nationales.

Dans cette lettre, M. Bomayako ne serait pas passé par quatre chemins pour dénoncer ouvertement les actes de menace et d’intimidation dont il ne cesserait d’être victime dans sa gestion de la part de son directeur général. A la demande et sur instructions de M. Piri, ce dernier lui imposerait des fournisseurs et des prestataires de l’ethnie Mandjia ou Gbaka – Mandjia dont tous les deux  se vanteraient d’être les défenseurs invétérés de la cause, même si ces opérateurs économiques ne sont pas de bonne moralité et n’exécutent pas leurs marchés, en citant le cas de ce fournisseur qui n’ a jamais livré la totalité de la commande des cadeaux de fin d’année 2016 dont il était adjudicataire, à savoir des calendriers et des agendas 2017. De connivence ou en intelligence avec le président du conseil d’administration, selon les accusations de M. Bomayako, son directeur général, M. Débossal, aurait purement et simplement rejeté les plannings des formations prévues et inscrites dans le budget de l’exercice en cours, projeté la révision de l’Accord d’Etablissement pour l’adoption d’un nouveau texte devant supprimer une partie des indemnités allouées aux personnels avec abattement des salaires, et proposé l’annulation du 13ème mois.

Voilà sommairement relatés les faits contenus dans la lettre de Bomayako adressée au premier ministre, chef du gouvernement, Simplice Matthieu Sarandji et dont les intéressés auraient obtenu une copie ! Des faits d’une extrême gravité qui accuseraient le directeur général de l’ART d’incompétence notoire et d’abus de pouvoir, le président du conseil d’administration de manque d’action et d’initiatives porteuses de projets créateurs de richesses pour l’agence, et le contrôleur général près les sociétés d’état d’immixtion dans l’attribution des marchés au profit d’un groupuscule de fournisseurs de l’état, en violation des dispositions de la loi portant code des marchés publics et délégations de service public en République centrafricaine.

De ce fait, que peut – on retenir de toutes ces irrégularités apparemment manifestes qui figureraient dans la fiche, par M. Bomayako, transmise à la haute appréciation du chef du gouvernement ?

 Pour certains compatriotes, il y a  d’abord lieu de laisser le soin à la commission d’enquête de statuer en toute sérénité et en toute responsable sur cette affaire qui soulève des questions d’absence de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion de nos sociétés d’état, en général, et à l’ART, en particulier. Ensuite, l’on pourra en épiloguer ou en aviser si des responsabilités venaient à être établies, après la publication du rapport y relatif. Mais, pour une large majorité des centrafricains,  à la question sus – évoquée, ils répondent par une autre question qui est la suivante : Que voudrait bien rechercher M. Bomayako derrière cette lettre ? En répondant à cette interrogation,  de sources très proches de l’intéressé et de l’ART affirment tout volontiers que cette démarche n’est une fois de plus qu’une manœuvre de perfidie et un appel de pied du « Boulanger Bomayako » au premier ministre pour une probable nomination au poste du directeur général de l’ART.

En effet, selon ces mêmes sources, au temps du ministre Maléyombo, il avait manigancé et enregistré la voix de son DG Valérie saï, de son collègue Gaëtan Rénékouzou non seulement dans le but inavoué de les envoyer en prison pour malversations financières mais surtout de prendre la place du DG. Malheureusement, son coup n’avait pas marché puisqu’on ne pouvait pas parler  de détournements sans qu’il ne fût inquiété en sa qualité de  Daf. Comme la manipulation,  la trahison et les coups font partie de ses  gènes chromosomiques , il avait profité de la démission de Djotodia pour trahir Moustapha Sabome et prendre sa place provisoirement comme DG intérimaire. 5 mois plus tard,  les autorités de la transition se seraient rendues compte que ce spécialiste en fausses écritures, à l’exemple d’actes de détournements commis à Telecel, risquerait d’user tout de ses prérogatives de DG pour s’en mettre plein la bouche, les poches et sacrifier in fine  les intérêts de l’agence. Selon des informations livrées à l’administration de Mme Samba – Panza par ses anciens  collaborateurs de Telecel,  Bomayako serait doté d’une moralité douteuse pour être DG d’une grande société d’État comme l’ART. C’est ainsi qu’après un contrôle de l’ IGE, les rapports auraient milité en sa défaveur et il sera remplacé par Mlle Syntiche Nalimbi, pour mauvaise gestion et moralité douteuse.

Et ces sources bien fondées de conclure en ces termes : « Aujourd’hui il revient encore à la charge contre l’actuel DG. Il fait une fiche contre son DG au premier ministre, en le traitant d’incompétent parce qu’il veut encore redevenir DG de l’ ART, ça ne le suffit pas, il critique son PCA sur son passé comme membre du conseil d’administration de l’ART, maintenant c’est au tour d’Arthur Piri qu’il accuse de lui imposer les fournisseurs et le PM de s’ingérer dans les problèmes administratifs de l’ART. Vu la moralité de ce garçon on se demande que cherche – t – il ? »

Au premier ministre, Simplice Matthieu Sarandji, qui serait destinataire de la fameuse fiche d’y arracher l’ivraie du blé !

Affaire à suivre ….. !

La rédaction

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