ART : Finalement le fichiste Bomayako entendu et pris en flagrant délit de fétichisme

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Comme le journal en ligne www.lavoixdessansoix.com l’avait annoncé dans sa dernière parution, M. Bomayako, ci – devant directeur administratif et financier de l’agence de régulation de la télécommunication en abrégé ART, aurait été entendu le mardi dernier par la commission d’enquête et d’audit. Son audition intervient ainsi quelques jours après celles de ses plus proches collaborateurs, à savoir Mlle Syntiche Nalimbi, précédemment directrice générale et M. Dimanche, le comptable.

 Rappelons que cette commission d’enquête et d’audit aurait été tout simplement mise  en place par le conseil d’administration de l’ART pour répondre à la lettre que Bomayako aurait écrite au premier ministre Sarandji contre son directeur général, M. Débossal, le président du conseil d’administration, le colonel Zéphyrin Mamadou, et le contrôleur général des sociétés d’état, M. Piri.

Dans cette lettre, M. Bomayako ne serait pas passé par quatre chemins pour dénoncer ouvertement les actes de menace et d’intimidation dont il ne cesserait d’être victime dans sa gestion de la part de son directeur général. A la demande et sur instructions de M. Piri, ce dernier lui imposerait des fournisseurs et des prestataires de l’ethnie Mandjia ou Gbaka – Mandjia dont tous les deux  se vanteraient d’être les défenseurs invétérés de la cause, même si ces opérateurs économiques ne sont pas de bonne moralité et n’exécutent pas leurs marchés, en citant le cas de ce fournisseur qui n’ a jamais livré la totalité de la commande des cadeaux de fin d’année 2016 dont il était adjudicataire, à savoir des calendriers et des agendas 2017. De connivence ou en intelligence avec le président du conseil d’administration, selon les accusations de M. Bomayako, son directeur général, M. Débossal, aurait purement et simplement rejeté les plannings des formations prévues et inscrites dans le budget de l’exercice en cours, projeté la révision de l’Accord d’Etablissement pour l’adoption d’un nouveau texte devant supprimer une partie des indemnités allouées aux personnels avec abattement des salaires, et proposé l’annulation du 13ème mois.

Aux dernières nouvelles, après sa comparution devant la commission d’enquête et d’audit, l’homme ne serait pas dans sa peau et aurait manifesté des signes d’énervement qui auraient été relevés par ses plus proches collaborateurs. Et comme pour exorciser ce qui se cacherait derrière la mise en place de cette commission et ce qui lui serait reproché, l’homme serait revenu la veille à l’ART, à 20 heures, et serait resté dans son véhicule pendant longtemps.

 Le mardi, c’est – à – dire le jour même de  son audition, l’homme serait une fois de plus revenu à l’ART, cette fois – ci à 22 heures. Il aurait été rejoint quelques minutes plus tard dans son bureau par deux féticheuses, arrivées à bord d’un taxi. Elles auraient immédiatement  rejoint M. Bomayako en pleines incantations dans son bureau et y auraient versé des feuilles vertes sorties directement de la Lobaye jusque dans les couloirs. Ces feuilles vertes saupoudrées auraient été ramassées dès l’aube et présentées au personnel de l’ART.

L’aubade funèbre aurait  donc sonné pour le directeur administratif et financier qui, en agissant de la sorte, prendrait sur lui le risque de vouloir  donner  la preuve que l’homme aurait de l’insomnie et ne serait pas  vraiment  rassuré de  son avenir.

Quelle serait donc  l’issue de cette mission de contrôle et de vérification ? Perdrait – il ce poste qu’il occuperait depuis plus de 15 ans ? Pourquoi devrait – il revenir à des heures tardives à son lieu de travail et avoir accès à son bureau sans être inquiété par les sentinelles ? Seraient – elles de connivence avec lui ?

Au premier ministre Sarandji, destinataire de sa lettre de répondre à toutes ces pertinentes interrogations !

Affaire à suivre….. !

La rédaction

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