Alerte – info : Touadéra et son clan emportés par la panique, Bangui retient son souffle

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 Au moment où nous mettons sous presse, une tempête de panique d’une fin de règne s’est depuis cet après – midi abattue, tel un coup de tonnerre dans un ciel serein, sur la tête du régime de Bangui. Telles sont des informations de sources crédibles parvenues à notre rédaction, il y a déjà plusieurs heures.

Ces sources ont rapporté des mouvements insolites et inhabituels des éléments des Faca, des GP, de la gendarmerie et de la police, lourdement armés en patrouilles vers les barrières de PK 12 et PK 9, les quartiers Miskine et  Damala où la présence du ministre de la défense Mme Koyara et celle de son chef d’état – major le général Mamadou ont été signalées. Le Centre – ville, quant à lui, est totalement quadrillé et grouillent d’hommes en tenues dans les caniveaux longeant l’avenue B. Bongada.

Un peu plutôt vers 15 heures, alors que des nouvelles de sérieux accrochages ont été annoncés autour du village Gbango, situé à 45 Km sur la route de Damara, entre des hommes armés formellement identifiés comme étant des antibalaka et des éleveurs peulhs, suite à des histoires de vols de bétails, d’autres milieux plus politiques et diplomatiques révélaient, par contre, de violents combats entre des éléments de la Séléka qui auraient franchi sans écueils la ville de Damara  à destination de Bangui, et des éléments des FDSI.

Aux dernières nouvelles, tous ces mouvements militaires et ces dispositions sécuritaires autour du Centre – Ville et dans Bangui « intra muros » seraient pris, en application de la procédure d’arrestation de l’ancien président, le général François Bozizé, actuellement en cours. Il doit être arrêté, selon Touadéra et son clan, pour avoir projeté d’attenter à la vie de son successeur et à la sûreté nationale, ce jour 31 décembre 2019, vers 04 h du matin.

 Des coups de feux d’armes de guerre sont entendus depuis quelques heures de manière sporadique dans le 5ème arrondissement et on n’entend perceptiblement les bruits des véhicules militaires en patrouilles sur les grandes artères. Alors que le président Touadéra se trouve en lieu sûr au Camp de Roux, que le gouvernement dont les membres se sont plus visibles est fort étonnement silencieux sur ce qui se passe, que toutes les rues ont été désertées avant l’heure avec la fermeture des bars et autres boîtes de nuit, et  que le peuple est abandonné à lui – même, Bangui retient son souffle, dans un silence total de peur du lendemain et des heures à venir.

La rédaction

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