Alerte – info : tentative échouée d’enlèvement et d’assassinat du président du Mouvement des Patriotes Centrafricains pour la Paix Bethsaïda Mbongo Djopop

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Le président du mouvement des patriotes centrafricains pour la paix en Centrafrique Bethsaïda Mbongo Djopop a miraculeusement échappé à une tentative d’enlèvement et d’assassinat, le mardi 25 février 2020 vers 23 heures, dans le secteur des deux voies longeant le pont Kpétènè, sis derrière la base des soldats onusiens de la Minusca, ont rapporté à notre rédaction, il y a quelques minutes,  des sources proches de sa famille. A l’heure où mettons sous presse, quoique moralement déstabilisé et traumatisé, il serait en sécurité, mais craint pour sa vie dans les jours à venir.

Selon ces sources, le jeune activiste a été pris en chasse dans une folle course -poursuite, alors qu’il venait de franchir le pont Sapéké et empruntait l’une des deux voies attenantes au canal, par des hommes armés en motos et à bord d’un véhicule qui visiblement le filaient depuis un certain temps. En franchissant le pont qui mène vers les 92 logements, il aurait entendu l’un de ses agresseurs ordonner à un autre de lui tirer dessus, mais alors qu’il s’attendait à être fauché dans les secondes qui allaient suivre, aucune détonation n’est venue et par miracle il aurait mis à profit l’épaisse et  nuit noire pour échapper à leur vigilance.

Rappelons qu’en sa qualité de président dudit mouvement, jugé trop proche du pouvoir de Bangui, le désormais homme à abattre avait pris la tête d’une manifestation, plus précisément d’un sit – in organisé,  dans la capitale centrafricaine, au Rond – Point des Nations Unies, le 17 février 2020, auquel ont participé le ministre des affaires étrangères Sylvie Baïpo Témon  et son collègue de la sécurité publique le général Wanzet – Linguissara, visant à dénoncer les comportements de certains membres du personnel de la Minusca, susceptibles d’inciter à la haine et à la violence intercommunautaires, d’une part, et à obtenir leur rapatriement dans leur pays respectif, d’autre part. Sous pressions des manifestants, le gouvernement avait finalement saisi le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Centrafrique, M. Mankeur Ndiaye, d’une note verbale déclarant « personae non gratae » les mis en cause et exigeant leur départ du territoire national, dans un délai d’une semaine au plus tard.

Malheureusement, un jour après l’expiration de l’ultimatum lancé par le gouvernement centrafricain, la Minusca n’aurait pas encore donné suite à ses exigences et semble s’opposer pour des raisons que l’on ignore au rapatriement de ces fonctionnaires. L’annonce de cette information aurait immédiatement provoqué l’ire des patriotes centrafricains qui n’ont pas hésité un seul à convenir d’une nouvelle manifestation, le 4 mars 2020.

Affaire à suivre….. !

La rédaction

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