Alerte – Info : le personnel essentiel de la Minusca sommé de se replier à Douala au Cameroun ?

0
201

Selon des informations dignes de foi en notre possession et parvenues à la rédaction au moment où ces lignes sont en train d’être tracées, le personnel essentiel de la Minusca aurait été sommé de quitter la République centrafricaine pour un repli temporaire à Douala au Cameroun.

Telles sont les indiscrétions qui auraient été faites par l’épouse d’un membre trop influent du gouvernement Sarandji, à ses proches parents, depuis l’Hexagone. En effet, sommée par son cher époux qui voulait d’elle auprès de lui, elle aurait refusé de déferrer  à cette invitation, sous de fortes pressions des membres de  sa famille qui auraient estimé que la situation sécuritaire à Bangui serait très loin de motiver et justifier  son retour.

Pour en avoir le cœur net afin de convaincre son âme sœur, elle aurait décroché son phone pour demander conseil à l’un de ses contacts à la Minusca. C’est en répondant à sa demande qu’il lui aurait été révélé l’information selon laquelle le personnel essentiel de la Minusca a été formellement sommé de se replier temporairement à Douala au Cameroun, où il se poserait déjà des difficultés d’hébergement. Sur ce, elle aurait tout simplement pris la résolution de reporter son retour sine die, suscitant ainsi l’ire de son conjoint. Qui est con ?

Pour les observateurs les plus avertis de la vie politique centrafricaine et l’opinion nationale, cette information ne fait que  révéler au grand jour ce qui se susurre et se murmure depuis un certain temps dans certaines ambassades et dans les milieux les plus autorisés. Selon ces sources, les temps sentent mauvais parce qu’il n’ y a eu jamais un grand dessein pour la République centrafricaine, depuis l’avènement du président Touadéra, le 30 mars 2016. Partout et aux alentours, tout pue et ne dégage que l’odeur de la mort, des pleurs, des femmes violées, des habitations et greniers incendiés et de la désolation. Une puanteur qui ne peut que forcer tout esprit en mission et conquérant sur cette terre des hommes  à partir à la recherche d’un environnement plus parfumé, plus accueillant, plus vivant et plus humain.

C’est ainsi que pour corroborer cette révélation, il a été demandé au contingent burundais, basé à Ndomété situé à 10 km de la ville de Kaga – Bandoro, il y a quelques jours, de céder sa position au contingent pakistanais de la Minusca ; ce qui avait immédiatement provoqué la colère des populations locales sans que les autorités légales et légitimes ne pussent réagir.  Il s’en suivra tout naturellement, quelques jours plus tard, le signalement et l’arrivée effective  des éléments de la Séléka à 10 Km de la ville de Dékoa.

 En application de cette même stratégie, il a été réduit, par le haut commandement de la Minusca, il y a seulement  quatre ou cinq  jours, les effectifs des contingents de la Minusca tant à Bambari qu’à Grimari. Une décision qui n’avait pas comme d’habitude suscité la réaction du gouvernement Sarandji. Il s’en est immédiatement suivi l’attaque et la prise de la ville de Bambari, avec la complicité avérée de la complicité du contingent mauritanien,  par un certain Ali Darass, occasionnant des morts, des blessés, d’incendies de maisons et greniers, des pillages des biens publics et privés et des déplacements de milliers de personnes.

Telles les pièces d’un puzzle, le complot contre la République centrafricaine et le peuple centrafricain se met progressivement et méthodiquement en place, sans que Touadéra et le gouvernement de son cher aîné Sarandji ne puissent s’en apercevoir et en parler. Le départ imminent du personnel de la CEMAC  pour Malabo, au plus tard le 1er  juin  2018, ne participe – t – il pas à n’en point douter  du rejet du régime de Bangui par les uns et par les autres ?

Affaire à suivre…..

La rédaction

                   

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici