Affaire « UNDP allié Touadéra » : M. Leffa n’ a jamais été proposé par l’UNDP et Michel AMINE

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LA TRANSHUMANCE POLITIQUE EST UN PHENOMENE GRAVE ET IMPENSABLE AU SEIN DE L’UNDP.

Par analogie, la transhumance politique est cette attitude des personnes engagées dans la vie publique de se mouvoir d’un groupe politique à un autre, d’une affiliation à une autre, en violation des textes statutaires en vigueur. Empruntée au vocabulaire pastoral, la transhumance désigne la migration périodique des troupeaux à la recherche d’espaces plus favorables à leur sustentation et à leur épanouissement. Transposée à la vie politique, elle renvoie à l’attitude de l’homme politique qui migre d’un parti politique auquel il appartient   vers un autre groupement politique pour des intérêts personnels et égoïstes.

Avec l’invalidation de la candidature du Président Fondateur, Frère Michel AMINE aux élections présidentielles de 2015, l’UNDP, de l’intérieur, a relevé ce déficit de comportement chez certains de ses membres, se traduisant manifestement, entre autres, par la migration de Monsieur Gaby LEFFA, actuel ministre de l’urbanisme et de l’habitat, dont le nom n’a jamais figuré dans le panel des cadres du Parti et dont la proposition de nomination  n’a jamais été faite par le Bureau de la Coordination Nationale et entérinée par le Président Fondateur Michel AMINE.  Ce vagabondage politique n’est rien d’autre qu’une double trahison du parti et de son président fondateur. L’UNDP, en rappelant aux uns et aux autres le sens de l’engagement politique, n’a pas manqué de prendre à l’encontre de l’intéressé les mesures qui s’imposent, conformes à l’esprit des textes fondateurs du parti. Ce dernier a immédiatement fait l’objet de sanction disciplinaire ayant conduit à son exclusion définitive du parti. En effet, son manque de constances dans ses conduites est considéré comme une trahison à son engagement politique.

Objectivement, ce malheureux comportement observé au niveau de notre formation politique est qualifié de phénomène immoral, amoral, indigne et non vertueux. Il représente une honte, d’abord, pour ceux qui se plaisent à  le pratiquer, ensuite, pour tous ceux qui continuent de soutenir cet individu dans cette puante et nauséabonde  aventure . Depuis lors, cet ancien militant n’est  plus en droit d’agir au nom du parti, sous prétexte qu’il conserverait encore son statut de membre et qu’il pourrait de ce fait prendre part à ses différentes activités. A ce titre, il  représente seulement sa petite personne et n’est  nullement le représentant de  l’UNDP dans aucun des deux gouvernements SARANDJI. Son acte avilit le genre de militant qu’il soit et prostitue par là l’institution politique qu’est notre parti.

Aussi, faut – il souligner,  l’UNDP est une jeune formation politique engagée fermement à apporter sa contribution à la reconstruction du pays et  à user de sa jeunesse pour œuvrer à la consolidation des règles démocratiques et institutionnelles en République Centrafricaine.

Par de telles mesures, l’UNDP entend renforcer son cadre institutionnel et protéger les différentes catégories de ses membres contre une vague connaissance de l’idéologie et des éléments identitaires du parti.

La transhumance, le débauchage, la cooptation, le mercenariat et le  « Koudoufarisme » sont, non seulement un frein à la cohésion interne des partis, mais aussi, un obstacle à l’atteinte de  l’objectif de mobilisation des masses autour des positions de l’UNDP dans notre société. C’est seule par cette approche que le parti compte bâtir sa fondation, sa force et l’efficacité de son appareil de direction afin de construire avec clarté ses principes et ses valeurs auprès de tous ses membres, ses sympathisantes/sympathisants et de la population en général.

Fait à Bangui, le 17 décembre 2017

La Direction Nationale de campagne de l’UNDP

Samuel BISSAFI

 

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