Affaire Sucaf : Sarandji fait bloquer l’exécution de l’arrêt du conseil d’Etat et condamne 36 salariés à la mort

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Selon des informations de sources généralement dignes de foi, en date du 6 décembre 2017, en la présence d’un de leurs facilitateurs, la délégation de l’ex- personnel de la SOGESCA, actuelle société sucrière dénommée SUCAF, aurait été reçue par le premier ministre Sarandji, à son cabinet sis dans la Tour Pétroca. L’ordre du jour aurait porté sur le dossier de la mise en chômage technique de ce personnel, depuis fin 2012.

Conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, cette décision  ne pouvait être renouvelable qu’une seule fois. Malheureusement, ces agents auraient connu plus d’un (1) an et six (6) mois pour ceux de Ngakobo et un (1) an pour ceux de la succursale de Bangui. En réponse à leur situation socio – économique très critique, leur employeur aurait toujours opposé la non – signature du Protocole d’Accord. Pour en avoir le cœur net, les intéressés auraient  décidé de saisir en 2013 le premier ministre Tiangaye et le président Djotodia sans qu’ils n’eussent obtenu une suite jusqu’à leur départ des affaires de la cité en janvier 2014. Une démarche qui aurait abouti sous le règne de Mme Samba – Panza, lorsque ce Protocole d’Accord avait été finalement signé et rendu public, le 25 novembre 2013.

En application de son article 6, l’employeur s’engage à recruter le personnel mis en chômage technique et de nouveaux agents et cadres en corrélation avec le niveau d’amélioration de ses ressources. Mais, au lieu de respecter cet engagement, la société SUCAF aurait alors préféré procéder à de nouveaux recrutements, laissant sur le pavé les 36 salariés en situation litigieuse. Cette situation d’inconfortabilité aurait obligé les intéressés à opter pour  la saisine des juridictions administratives, à savoir d’abord  le tribunal administratif et ensuite le conseil d’Etat qui ont respectivement condamné l’employeur, c’est – à – dire la SUCAF.

 Fort du refus des  dirigeants de cette société  de déférer au respect de la décision du TA et de l’arrêt du CA, ceux – ci auraient pris la résolution d’ engager la procédure de saisine de l’Inspection Générale du Travail qui, à son tour, aurait par deux (2) fois vainement convoqué les responsables de la SUCAF pour une entente à l’amiable. Il s’en serait alors suivi le décompte des droits légaux des salariés et la transmission de leur dossier au Tribunal de Commerce. A ce niveau de la procédure, un huissier en l’occurrence, Me Baïdou, aurait été désigné pour l’application de la décision de condamnation avec saisie-arrêt et vente des biens meubles et corporels.

Fort étonnamment, après la saisine de la sommation avec commandement de payer sous huitaine, serait alors rentré dans la danse le procureur général, M. Eric Tambo, enjoignant l’intéressé de surseoir à la procédure pour instruction reçue depuis la présidence de la République. A cette injonction, le professionnel du droit aurait exigé de la part son interlocuteur  la notification d’un document, car l’administration n’est pas verbale mais écrite. Ce qui serait immédiatement fait une fois SUCAF en possession de la deuxième notification, à travers un message – porté daté du 23 novembre 2017.

 Ce blocage de l’exécution de la décision de justice aurait donc  convaincu les intéressés à se retourner vers un certain Sarandji en sa qualité de premier ministre pour en savoir un peu plus sur leur sort. C’est lors de cette rencontre du 6 décembre 2017 que le géographe non seulement leur aurait fait endosser la responsabilité de la fuite des investisseurs qu’ils reçoivent et qui partent pour ne plus revenir et de leur soutien à une justice partisane qui serait au service des voleurs et des contrebandiers de la société SUCAF, mais surtout ce dernier leur aurait expressément dit  son indéfectible soutien au message – porté du procureur – général suspendant la mise en exécution de la décision de la justice en faveur des 36 employés de la SOGESCA, en chômage technique depuis 2014 et qui auraient certainement voté avec les différents membres de leurs familles réciproques pour la politique de la rupture et pour le président Touadéra. Affaire à suivre….. !

La Rédaction

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