Affaire Sucaf : M. Mbata, qui a ordonné au procureur général de surseoir à l’exécution du conseil d’Etat ?

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Telle est la question qui a été posée, lors des séances d’interpellation du gouvernement, au premier ministre Sarandji par les députés de la nation dont M. Vackat de la circonscription de Mongoumba. Une question à laquelle l’ancien chef de département de géographie à l’université de Bangui n’ a pas pu donner une réponse nette, claire, précise et satisfaisante.

 Au lieu de reconnaitre tout simplement, en sa qualité de premier ministre, que le message – porté du procureur général suspendant l’exécution du conseil d’état condamnant la société Sucaf à payer des dommages – intérêts au personnel de l’ex- Sogesca,  constitue une obstruction pure et simple et relève à n’en point douter  d’un déni de justice qui ne saurait être toléré dans toute démocratie comme la nôtre, l’indéboulonnable et éternel locataire de la tour Pétroca s’est  évertué, dans un langage foncièrement teinté de menace, comme à son habitude, à contester le ton peu discourtois et frisant une certaine impolitesse, utilisé par l’intervenant, et  à  dire qu’il ne peut pas s’interférer dans le fonctionnement de la justice. Une réponse qui non seulement a laissé tous les élus de la nation sur leur soif, mais surtout a failli faire exploser l’assemblée nationale, si le président de la séance, M. Méckassoua n’avait pas fait preuve d’une certaine poigne et de fermeté dans la police des débats et en ramenant cet imposteur qui n’a jamais été élu dans ses petits souliers d’enseignant qui veut faire aussi gros que le boeuf.

  Même si par la suite, plusieurs questions sur des thématiques de l’heure hautement sensibles touchant à l’insécurité, au DDRR et à la menace d’un certain Nourreldine de marcher sur Bangui lui ont été posées, aucune solution palpable relative à la situation de ce personnel n’est ressortie de ce débat. Une fois de plus, la nation de solidarité entre le gouvernement et les députés a payé au détriment de la défense réelle de la cause de leurs électeurs, en l’espèce les pauvres travailleurs de l’ex- Sogesca, en chômage technique depuis 2014, ayant des familles à charge et livrés aux pires tracasseries quotidiennes de la vie. Alors que tous s’attendaient à ce que cette interpellation puisse donner l’opportunité aux députés de vider ce contentieux de toute sa puanteur, grande a été la surprise des uns et des autres. Le mystère de l’auteur ou des auteurs de cette instruction anticonstitutionnelle ne sera pas percé.  Et l’épineuse question de rester en cours pendante : Qui a ordonné au procureur général, M. Tambo, de surseoir à l’exécution de cet arrêt du conseil d’état ? Personne. Sauf Touadéra, peut – être ?

 Affaire à suivre….. !

 La rédaction

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