Affaire Nzapayéké / Zingas et Autres : vers le limogeage imminent de l’ambassadeur ?

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Selon des informations dignes de foi relayées par Jeune Afrique, «  l’ambassadeur centrafricain en Afrique du Sud accuse un ancien Premier ministre de l’avoir pris à partie avec agressivité et de s’être comporté de manière déplacée lors d’un voyage officiel.

L’ambassadeur centrafricain en Afrique du Sud et ancien Premier ministre André Nzapayeké se plaint en haut lieu du comportement du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Simplice Zingas. Il a transmis un courrier, que Jeune Afrique a pu consulter, au président de l’Assemblée, Karim Meckassoua et au président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Il affirme que lors d’un dîner à Bangui chez sa nièce, le 22 octobre, Zingas l’aurait verbalement agressé. Il s’en serait fallu de peu pour que la situation ne tourne au pugilat selon des sources concordantes.

Pour comprendre l’altercation, il faut revenir au 10 octobre, et se déplacer en Afrique du Sud. Ce jour-là, une délégation parlementaire centrafricaine, qui comprend Simplice Zingas et d’autres personnalités, comme Bertin Béa du Kwa Na Kwa, est invitée à rencontrer Andrea Brown, la directrice générale de Dig Oil, compagnie sud-africaine d’exploration pétrolière active au Congo, en RDC et en Centrafrique, ainsi que des cadres du ministère des Affaires étrangères sud-africain. Peu de temps avant le repas, Nzapayeké, à en croire son courrier, se charge des derniers détails. Et apprend qu’une partie de la délégation parlementaire centrafricaine n’est pas en l’état d’assister à un dîner stratégique. La raison : quelques-uns auraient abusé de la boisson ».

Zingas, selon le courrier d’André Nzapayeké aurait, durant le repas à Bangui, accusé ce dernier d’avoir ébruité l’affaire, suscitant une situation tendue. Des sources au sein de l’appareil d’État centrafricain assurent à Jeune Afrique que le différend peut encore se régler à l’amiable et en toute intelligence.

Mais, après les déclarations du député Béa Bertin et de Claudia Zakaria, il ne reste plus que celles du principal mis en cause, le député Zingas, premier vice – président de l’assemblée nationale, et du député Yacoub. Des déclarations qui ne viendraient sans doute  jamais et pour cause.

Selon des informations dignes de foi en notre possession, toutes les manœuvres seraient en effet  en cours pour faire endosser l’entière responsabilité de ces comportements honteux et irresponsables, non pas aux députés de la nation, mais plutôt à l’ambassadeur Nzapayéké.

D’abord, pour être supposé  de connivence avec la directrice générale de la société Dig Oil, Mme Brown, ensuite pour n’avoir pas pu empêcher l’irréparable de se commettre, enfin pour avoir attendu l’affaire du PK 16 ou 13 pour saisir non pas directement  le président de la République dont il est le représentant près le chef d’état sud africain, par voie diplomatique sous couvert du ministre des affaires étrangères, mais plutôt le président de l’assemblée nationale, M. Méckassoua, par un courrier non sécurisé.

Cela s’appelle tout simplement de la légèreté avérée dans l’exercice de ses fonctions, sur fond de recherche et de défense d’intérêts personnels et étrangers à ceux de la République. Cela s’appelle aussi de la négligence et de la non – maîtrise réelle de la technicité. Cela s’appelle en Chine de la plus haute trahison susceptible de la peine capitale.

 Le gros mensonge de Mlle Claudia Tarazongo Zakaria ne serait à ce propos qu’un appel de pied de la part des deux têtes de l’exécutif, à savoir Touadéra et Sarandji, à l’opinion nationale et internationale. Pour accepter sans broncher le départ de Nzapayéké de son poste d’ambassadeur.

 Affaire à suivre….. !

La rédaction

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