Affaire ICS/CCS : M. Touadéra, exaspération et vers un soulèvement populaire ?

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Le climat socio–politique centrafricain actuel n’est guère de nature à supporter une grogne populaire quelconque car susceptible de verser dans un embrassement suscité par un ras le bol général. C’est dans ce climat tenant sur un fil que les risques d’un soulèvement populaire qui pourrait être gravissime si rien n’est fait dans le temps pour la levée de l’embargo sur l’exécution de la convention liant l’Etat Centrafricain à l’ICS/CCS, relatif à la réalisation des travaux techniques d’identification, de sécurisation et de traçabilité des biens et des personnes..

S’il est vrai que l’enfer est le pavé de bonnes intentions, la catastrophe sociale en cognition ne devrait ne pas pousser le Chef de l’Etat et son Gouvernement à tomber de Charybde en Scylla.

La population en a marre des récépissés des cartes d’identité nationale, elle en a marre de rouler avec des véhicules portant des plaques d’immatriculation douanières et elle en a marre de ne rien savoir sur ce qui se trame en amont pour que tout le système de conception et d’émission des documents administratifs et autres s’immobilise depuis quinze mois déjà. Même dans le cercle du Président de la République, au sein du gouvernement, à l’Assemblée nationale, dans certaines ambassades étrangères, à la Minusca et à la représentation de l’Union Africaine nombreux sont ceux qui désirent connaitre la vraie nature de la main basse sur la production des documents administratifs depuis la prise du pouvoir par le régime politique actuel. Est-ce le contrat liant l’Etat à l’ICS/CCS qui serait à l’origine de ce statut quo constituant un réel manque à gagner pour la nation ? Les Centrafricains passeraientils la fin d’année en cours et amorceraientils l’année 2018 avec cette même déplorable réalité ? Qui bloque l’exécution du contrat de la filiale d’ICS en Centrafrique ?

L’historicité avec ICS/CCS

En Avril 2016, le Premier ministre centrafricain Simplice Mathieu Sarandji a invité par notification Mme Nelly Coulibaly, Directrice générale de l’ICS. Les négociations durant cinq mois à Bangui n’ont souffert d’aucune complication. Au Conseil des ministres le dossier ICS/CCS a brillamment été exposé. Le gouvernement était favorable à l’idée que la stratégique de ce projet soit pilotée par un pur-sang centrafricain. C’en est le cas. Dans le respect des clauses et de l’urgence que ce service soit totalement contrôlé par l’Etat centrafricain comme débattu au Conseil des ministres, un accord de protocole a été signé entre les parties. Le 15 septembre 2016, l’avis favorable du Gouvernement autorise l’autorité contractante le ministre Henri Marie Dondra invitant ICS à signer la convention en vue de sécuriser les documents administratifs, d’identification et de traçabilité des biens et des personnes. La convention entre ICS/CSS et l’Etat centrafricain va être signé le 22 septembre 2016. Après signature de ladite convention, l’ICS/CCS va être reçue respectivement par le Premier ministre, le Président de la République et d’autres ministres qui l’ont tous exhorté à un démarrage rapide de ses activités en République Centrafricaine. ICS intervient en Centrafrique par le biais de sa filiale le CCS s’exécute à travers les investissements conformément aux cahiers de charge signés avec le ministère de l’Intérieur et de l’Administration du Territoire, des Transports et en pourparlers avec le ministère centrafricain de la Justice. ICS/CCS a investi plus de 3 milliards 600 millions de francs CFA depuis 2016 à ce jour.Le partenariat Etat centrafricain ICS ainsi créé. Le mandant n’attendait que les notes circulaires des ministres des Transports et de l’Intérieur pour s’installer et remplir sa mission. CCS révèle accuser réception de plus de 6000 dossiers de demande d’emplois et serait prête à en fournir 254 au démarrage  et plus de 1000 contrats à terme vu que la convention court sur 10 ans. C’est à ce niveau que le navire ICS/CCS chavire en basse mer sans panne et mauvais temps signalés.

Le blocage…

Les investigations de Kangbindara révèlent que le blocage de l’exécution du contrat ICS/CCS n’a véritablement pas de nom mais, qu’il repose sur des prêts d’intention et l’égo démesuré de certains centrafricains voulant tirer profit de la quasi-totalité des marchés juteux de la République au nom de leur soutien et de leur proximité au Chef de l’Etat. Ces derniers ne sont pas allés par quatre chemins pour remettre en cause l’existence physique de ICS en Côte d’Ivoire, qu’elle n’a pas les moyens pour mener à bien sa mission et de prétendre à un danger électoral pour le régime si le Président de la République venait à lever l’encre pour qu’avance le navire ICS/CCS. Le statut quo ne fait qu’accumuler les charges de ICS /CCS et constitue également un manque à gagner pour ladite entreprise.Parmi entre autres alibis évoqués pour noyer ICS/CCS, les mauvaises langues se perdent en conjecture faignant de qualifier ICS/CCS d’une société fantôme n’ayant pas les moyens d’investir, que les dividendes seraient capitalisées par le MLPC en raison du rapprochement du leader dudit parti avec le Directeur général de CCS, par ricochet il y aurait risque d’un refus du Dg de la CCS de tripatouiller les bases de données à des fins électorales et de ne pas obtempérer aux injonctions du pouvoir en place. En vérifiant le niveau d’immobilité provoquée au détriment de la ICS/CCS, le Président Faustin Archange Touadera est directement pointé du doigt par certains membres de son cabinet et certains ministres. Il est indexé et serait fleur bleue par les mêmes qui lui auraient conseillé de ne pas conjuguer avec ICS/CCS. Tout se passe comme si ceux qui croient sortir de la cuisse de Jupiter orientent la foudre populaire sur la personne du Chef de l’Etat. Le Président Faustin Archange Touadera loin d’être soupe au lait serait directement la cible du soulèvement en gestation. Une poignée de noms connus d’enculeur de mouches est cités derrière le blocage de CCS.

Si l’Etat maintient sa position ou commettrait l’erreur d’attribuer le marché à un tiers, il n’est point de doute que les contribuables Centrafricains rembourseraient la ICS/CCS à hauteur de plusieurs milliards qui auraient dû servir à développer certains secteurs d’activités d’urgence.

Pour clouer au pilori la CCS qui est une société centrafricaine de droit, les rapaces du gouvernement et du régime politique actuel vont négocier avec l’homme d’affaires libanais le nommé Moustapha Nassour, qui faisait partie de la délégation présidentielle centrafricaine lors de la visite au Liban, pour l’obtention dudit marché. D’après vérifications de Kangbi ndara, qui dispose une copie du projet de convention léonienne de la société Almadinade Moustapha Nassour de droit Omanais n’ayant aucun siège en République Centrafricaine aurait fait une intrusion pour saborder le travail abattu par l’ISC/CSS/ et l’Etat centrafricain, au mépris des dispositions légales ayant abouties à cette convention toujours en vigueur. Almadina profitant de la brèche ouverte par ces rapaces va instrumentaliser l’Etat centrafricain pour se trouver curieusement en tête des poules A et B d’appel d’offres lancé par le ministère des Transports, de l’Aviation Civile et du Désenclavement qui souffre d’illégalité en raison de la non dénonciation de la convention avec ICS/CCS. Nos sources au gouvernement d’ajouter, qu’animé par ce même courant d’état d’esprit le ministre de la Sécurité Publique Henri Wanzet Linguissara va, ignorer sciemment, contourner la convention ICS/CCS–Etat centrafricain en introduisant au Conseil de cabinet  le dossier du marché de la confection des cartes d’identité nationale, carte de séjour, visas, laissez passer, acte de naissance etc. Le bocage n’est toujours pas levé et prêterait à croire qu’une manœuvre dilatoire est en cours d’exécution pour mettre au pavé ICS/CCS.

Autour de la convention d’ICS/CCS gravitent de nombreuses agitations et des pots–de–vin israélien, camerounais et libanais empochés à la présidence et au gouvernement.

Risque imminent

Loin d’être une galéjade, la crise encore au palier des idées se veut d’une grande envergure et difficile à contenir. Les auteurs désirent par cette protestation connaitre la réelle orientation des autorités centrafricaines qui semblent ne pas être au taquet pour que soit levé cet embargo. En maintenant le statut quo, la situation ne profiterait qu’à ceux l’ayant causée par contre les quelques 6000 mille demandeurs d’emplois auprès de la CCS et le centrafricain lambda ne seraient pas prêt d’accepter ce passage en force sachant que la demande de la société favorite qu’est Almadine est faite au mois de décembre 2016, après la signature de la convention avec ICS/CCS. A ce jour, le Chef de l’Etat est catalogué comme étant la cause de leur malheur.

Au demeurant, les autorités centrafricaines semblent s’ouvrir davantage aux investisseurs étrangers en se mettant paradoxalement au travers de leurs vœux de prioriser les initiatives des Centrafricains et de sa diaspora. Cette situation a toujours été à l’origine de l’exaspération du bas peuple qui en a marre de cette politique ayant toujours fait le lit aux nombreuses crises inutiles. Si en Centrafrique la tendance est d’attendre que les problèmes surgissent avant de trouver les solutions, dans le cas présent, il ne serait pas encore tard de solutionner. 

Kangbi–ndara

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