Affaire Bendounga : le Conseil d’Etat peut – il démettre le gouvernement Sarandji 2 ce jour ?

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L’élection ayant porté à la tête de l’État le candidat Faustin Archange Touadéra, le 14 février 2016, avait suscité un espoir incommensurable au sein de la population.

Plus de 2 ans, notre jeune démocratie serait menacée par la courbe actuelle imposée au peuple par le trio Touadera, Meckassoua et Sarandji.

Aujourd’hui, plus que jamais, le désenchantement est généralisé au point que l’on ne sait à quel saint se vouer.

Après la publication du gouvernement Sarandji 2, Joseph Béndounga, leader du parti le Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Évolution de Centrafrique (MDREC) a saisi le Conseil d’Etat aux fins de l’annulation des décrets portant nomination des leaders des groupes armés au gouvernement et à la présidence de la République d’une part et d’autre part l’inobservation de la loi de parité dans la composition du gouvernement Sarandji 2.

Pour Joseph Béndounga ces décrets querellés violeraient allègrement la constitution du 30 mars et les dispositions des recommandations du forum de Bangui.

Rappelons que le Conseil d’État est la plus haute juridiction administrative en Centrafrique.

Juge de cassation des arrêts des cours administratives d’appel, il est également compétent pour connaître en premier et dernier ressort de certains litiges comme les recours pour excès de pouvoir dirigés contre les décrets.

Le 7 novembre dans son communiqué le Conseil d’État par l’entremise de son greffier en chef Félix Zio a annoncé que le verdict dans cette affaire est attendu pour le mardi 14 novembre prochain.

Beaucoup de centrafricains sachant que, le système judiciaire en RCA était déjà fragile et les défis politiques auxquels le pays fait face suscitent, des réserves quant à la capacité du conseil d’état, en l’état actuel, de rendre justice.

Ces réticences exprimées se retrouvent également chez des leaders politiques et de la société civile.

D’autres centrafricains disent attendre le verdict et continuer de faire confiance en la justice même si la chance d’obtenir gain de cause est si mince vu les pressions du pouvoir sur cette question.

Cette affaire n’est-elle pas un test pour le Conseil d’État sensé veillé sur l’applicabilité de la loi ?

Le Conseil d’État peut-il annuler le gouvernement Sarandji 2 ?

QUI VIVRA ENCORE VERRA

Source : Carnews

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