CENTRAFRIQUE : POURQUOI CETTE GRAVE LENTEUR DE LA JUSTICE DANS L’AFFAIRE SUCCESSION Dr GASTON RAMADAN MAMATA CONTRE LA MINISTRE MARGUERITE NZAPAOKO ALIAS « MARGUERITE RAMADAN » ? (suite)

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CENTRAFRIQUE : POURQUOI CETTE GRAVE LENTEUR DE LA JUSTICE DANS L’AFFAIRE SUCCESSION Dr GASTON RAMADAN MAMATA CONTRE LA MINISTRE MARGUERITE NZAPAOKO ALIAS « MARGUERITE RAMADAN » ? (suite)
Par Damoclès DIRIWO
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2- DOSSIER N°2: FAUX TESTAMENT
Décidemment, dame Marguerite Nzapaoko Kongbo ne sait où mettre la tête depuis que l’autre partie a éventré toute la supercherie dont elle a fait entourer le faux Acte de mariage puis le fameux « testament » qu’aurait laissé le défunt Dr Gaston Ramadan Mamata. Une chose est sûre: 99 jours pour le voleur, 1 jour pour le propriétaire. C’est-à-dire ?
MENSONGE ET ACTES SUSPECTS DE DAME MARGUERITE NZAPAOKO KONGBO
Devant les journalistes depuis 2021, Marie Laure et Nathalie Béatrice Ramadan persistent et signent qu’avant de repartir en France après les obsèques de leur père Dr Gaston Ramadan Mamata en 2014, leur marâtre « Margueritte Nzapaoko alias Mme Ramadan », interrogée sur l’existence d’un testament laissé par le défunt, avait affirmé la main sur le cœur que LE DÉFUNT N’AVAIT PAS LAISSÉ UN TEL DOCUMENT, alors que ce dernier de son vivant ne cessait de leur en parler. C’était devenu pratiquement une chanson pour lui. « Elle nous avait dit cela en présence des témoins dont M. Togo et Dr Tenguéré, que papa n’avait pas laissé de testament mais seulement quelques écrits dans un cahier et des griffes sur certains articles du Code de la famille », déclarent-elles.
Mais grande sera leur surprise et celle de leur mère biologique, Mme Albertine Ramadan née Kiringuinza, la première et l’unique femme mariée légitimement à leur père, d’entendre dire et de constater qu’un document de 3 pages présenté comme le testament de leur père, circulait entre les mains des gens qui n’avaient aucun lien de parenté avec eux. Il s’est avéré que seuls la première épouse et ses enfants n’avaient pas ledit testament. Et lorsqu’une de leur connaissance leur a montré le document pompeusement appelé « Testament », les premiers enfants Ramadan issus du premier lit n’ont pas hésité à dire que c’est du faux parce que le contenu et la forme du document ne ressemblent pas à l’écriture de leur père dont ils sont habitués, ni certains termes mentionnés dans ledit document.
« Le document ne reflétait aucunement l’écriture, la propre personnalité et les propos que papa tenait à nous ses enfants. Et pourtant, notre marâtre Marguerite Nzapaoko ne cessait de clamer qu’elle est honnête et qu’elle connait très bien notre papa, que celui-ci n’avait pas laissé de testament. Mais d’où vient alors celui-ci sorti 4 mois après et en catimini, surtout avec un contenu et une forme douteux ? », avance Marie-Laure, la fille aînée de la famille.
« Ce qui a d’abord attiré notre attention est le fait que des sobriquets ont remplacé les vrais noms et prénoms de certains d’entre nous. Des surnoms comme Nono et Pani y sont mentionnés au lieu des vrais prénoms, comme si l’écrivain ne connaissait pas les vrais prénoms de nos frères en question, ses propres enfants. Notre père qui est quand même un grand intellectuel ne pouvait pas commettre une telle erreur car un sobriquet ne fait juridiquement pas partie de l’identité de quelqu’un !», fait remarquer à son tour Béatrice Nathalie.
« Et tout est parti de notre réaction d’opposition à ce faux document qui a mis mal à l’aise notre marâtre Margueritte qui a commencé à s’agiter parce que craignant que son calcul échoue», commente Marie-Laure. Le testament présenté à la presse en août 2021 et 2022 par les deux premiers enfants de Dr Gaston Ramadan comporte en effet des choses qui amènent à douter de son authenticité.
POURQUOI DIT-ON QUE C’EST UN FAUX TESTAMENT ?
● D’abord, on y voit deux (2) cachets différents, avec des adresses professionnelles et l’ordre d’écriture des noms patronymiques différents, pour une même personne qui aurait signé le même jour. En effet, il est de notoriété que:
(i) le cachet de la première page indique l’adresse professionnelle du signataire: le CHNU, autrement dit le Centre hospitalier universitaire de Bangui (couramment appelé Hôpital Général), tandis que le cachet des pages 2 et 3 porte l’adresse du Chirurgien de l’Hôpital de l’Amitié. On peut douter que le signataire ait utilisé 2 cachets avec des adresses différentes pour cacheter son testament le même jour;
(ii) sur la page 1 du fameux testament, le cachet est au nom de Dr Gaston MAMATA RAMADAN, tandis qu’aux pages suivantes (2 et 3), l’ordre d’écriture des noms est le suivant: Dr Gaston RAMADAN MAMATA. Certes, cela désigne une seule et même personne. Mais est-ce que la même personne avait utilisé 2 cachets différents avec des adresses professionnelles différentes et l’ordre d’écriture des noms tout aussi différent le même jour qu’il avait signé ce testament? Il faut en douter.
● Ensuite, il est de coutume et de tradition aussi bien juridique que sociale que les testaments que l’on peut considérer comme authentiques et donc ne pouvant souffrir d’une contestation, sont ceux qui obéissent aux procédures ou règles suivantes:
-l’existence du document dûment signé du vivant du défunt et dont le contenu comporte ce qu’il disait de son vivant et qu’aucun de ses proches ne peut contester; ce qui est loin d’être le cas, dans le cas d’espèce. On en déduit qu’il s’agit d’un document monté lorsqu’on sait par ailleurs que dame Marguerite avait déclaré au départ que le défunt n’avait pas laissé de testament. A-t-il finalement écrit ce document de sa tombe pour ne le remettre qu’à Marguerite qui serait la seule personne qui lui reste sur cette terre des hommes ?
-la légalisation du document par un Officier d’état-civil, et donc à la Mairie, à la demande de l’intéressé qui se présente lui-même devant l’officier d’état-civil muni de sa Carte nationale d’identité ou son passeport;
-l’authentification du testament par l’office d’un Notaire, d’un Huissier de justice ou de l’avocat de l’intéressé ou de sa famille;
-l’authentification ou la présentation du testament par une personnalité d’une haute intégrité morale et/ou religieuse incontestable, et donc dont on ne peut douter de la moralité, comme par exemple un pasteur, un évêque, un prêtre, une religieuse. Mais il n’en est rien.
Face à de telles énormités, quel magistrat sérieux va hésiter à déclarer faux un tel testament, et dire le droit dans toute sa rigueur? Marguerite Nzapaoko Kongbo encourt la prison avec une telle forfaiture. Vivement donc que le dossier soit retenu aujourd’hui et débattu une fois pour toute, car il n’y a même rien de mystérieux dans tout ce que la ministre Marguerite a produit.
Le degré de fausseté de Marguerite Nzapaoko Kongbo dépasse les bornes. Elle qui est de la Fraternité Sainte Rita doit se faire mauvaise conscience parce que son comportement est loin des vertus qu’incarne la Sainte Rita. On se demande même comment quelqu’un d’une telle moralité peut avoir des hautes responsabilités dans le pays, dans une fraternité d’église et être responsable d’une grande association nationale comme l’OFCA. Sa conscience humaine d’abord, puis chrétienne ensuite, ne lui reproche vraiment rien?
DERNIER MENSONGE ET ACTE DE VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS COMMIS PAR LA MINISTRE MARGUERITE NZAPAOKO
Plus grave encore, la ministre Marguerite Nzapaoko Kongbo alias « Marguerite Ramadan » a laissé entendre sous la plume de son avocat que la première et véritable épouse légitime de feu Gaston Ramadan Mamata « est décédée », alors qu’elle sait très bien qu’elle est vivante aux côtés de ses enfants et petits-enfants en France. C’est dans le but d’esquinter cette vérité qu’elle avait fait empêcher, par les policiers, la conférence de presse que l’unique et vraie épouse légitime du défunt et ses deux premiers enfants, Marie-Laure et Béatrice Nathalie, ont organisée à l’une de leurs maisons de Ben Zvi, rue du Marché Yassimandji, en août 2022. Elle les avait fait arrêter au Commissariat central de la police avec les maris des deux filles Ramadan, tous de nationalité française, avant que le procureur général d’alors, M. Eric Tambo, ne se déplacent personnellement et physiquement pour aller les libérer.
Le Dieu de Sainte Rita ne peut écouter les prières d’une femme comme Marguerite Nzapaoko Kongbo, parce qu’elle a ignoré les droits d’une veuve, elle a confisqué les biens personnels d’une veuve, elle a jeté en prison une veuve et ses enfants sans motif… Elle a humilié une femme sans défense, elle a usé de ses fonctions de ministre pour faire endurer la souffrance, les soucis à une femme comme elle. Et demain lorsqu’elle ne sera plus ministre, elle va causer avec quelle femme ? Elle va dire aux femmes qu’étant ministre chargée des femmes, elle a défendu les intérêts des femmes ? Qu’elle a essuyé les larmes des veuves ? Qu’elle a rendu des orphelins heureux ? Que nenni !
(suite au prochain n°)
Damoclès Diriwo
Source: MEDIAS PLUS N°3003 du Jeudi 25 Mai 2023

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