
Le mieux, pour le président Félix Tshisékedi, serait de descendre de son piédestal en acceptant de prendre langue avec le M23
Il faut donc dire qu’avec la reprise signalée des combats, la situation risque de se dégrader davantage au grand dam des populations qui, fuyant les combats, errent comme de pauvres-hères dans leur propre pays. A quand donc la fin de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC ? C’est la question que plus d’un observateur se pose. D’autant que l’on espérait qu’avec l’arrivée des soldats de la force est-africaine, les lignes bougeraient dans le bon sens. Que nenni ! Car, le constat sur le terrain, est tout autre. Faut-il pour autant conclure à l’échec de la force est-africaine ? C’est peut-être trop tôt de le dire. Mais l’expérience a toujours démontré que très rarement, des forces étrangères arrivent à ramener la paix dans un pays. En tout cas, surtout pas en RDC dont le gigantisme et les richesses naturelles, loin d’être des atouts, sont à l’origine de ses malheurs. Cela dit, en vue d’une véritable désescalade de la situation, le mieux, pour le président Félix Tshisékedi, serait de descendre de son piédestal en acceptant de prendre langue avec le M23 qui, on le sait, dispose toujours d’une grande capacité de nuisance. Une telle démarche, loin d’être une faiblesse, pourrait contribuer à soulager les peines des populations qui ont tant souffert le martyre.
B.O