
Bois Rouge SARLU, rebaptisée Wood International Group SARLU en 2022, est une énième illustration du pillage systématique des ressources centrafricaines orchestré par la Russie et le gouvernement de Faustin-Archange Touadéra. Cette entreprise opaque n’est qu’une pièce du puzzle d’un vaste réseau d’intérêts qui gangrène le pays.
Le modus operandi est simple et implacable :
- Bois Rouge obtient une concession de ressources naturelles en échange des services du groupe Wagner, la société militaire privée de Prigozhin.
- Le groupe Wagner, en collaboration avec les forces militaires centrafricaines, prend le contrôle de la zone d’exploitation.
- Bois Rouge exploite la forêt tropicale à grande échelle, exportant des essences de bois tropicales vers des marchés étrangers.
- Le gouvernement centrafricain ferme les yeux et empoche sa part du gâteau.
Ce pillage en bonne et due forme se fait au détriment du peuple centrafricain. Le pays perd des revenus importants qui pourraient être utilisés pour financer son développement et améliorer les conditions de vie de ses citoyens. De plus, l’exploitation forestière à grande échelle détruit l’environnement et menace la biodiversité.
Des preuves accablantes:
- Document officiel du gouvernement centrafricain: L’image fournie montre un document officiel du gouvernement centrafricain qui autorise l’exportation de bois par Bois Rouge. Ce document est une preuve accablante de la complicité du gouvernement centrafricain dans le pillage des ressources naturelles du pays.
- Lettre du ministre des Finances: Une lettre signée du ministre des Finances et du Budget de RCA, Henri-Marie Dondra, datée du 23 avril 2021, montre que Bois Rouge bénéficie d’avantages fiscaux importants. Ces avantages incluent des droits de douane réduits, une exonération de l’impôt sur les sociétés, une TVA neutralisée et une exonération de la taxe foncière.
Il est crucial de dénoncer cette collusion entre les intérêts russes et le régime de Touadéra.
Bois Rouge viole les droits humains des travailleurs et des communautés locales. Elle emploie des travailleurs dans des conditions précaires, sans contrat ni protection sociale. Elle ne respecte pas les normes de sécurité ni les droits syndicaux. Elle expose les travailleurs à des risques sanitaires et à des violences. Elle menace et intimide les communautés locales qui s’opposent à son exploitation. Elle provoque des conflits fonciers et des déplacements forcés. Elle porte atteinte à la dignité et à la souveraineté du peuple centrafricain.
La communauté internationale doit se mobiliser pour mettre fin à ce pillage. Il est nécessaire d’exiger :
- L’arrêt des activités de Bois Rouge et des autres sociétés affiliées à Wagner en Centrafrique.
- Une enquête indépendante sur les liens entre le gouvernement centrafricain et le groupe Wagner.
- Des sanctions contre les individus et les entités impliqués dans le pillage des ressources centrafricaines.
Le peuple centrafricain a le droit de vivre dans un pays libre et prospère.
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