Programme économique et financier : le FMI se satisfait des progrès de la RCA

Programme économique et financier : le FMI se satisfait des progrès de la RCA

Longtemps sevrée des financements du FMI, la RCA sort peu à peu la tête de l’eau grâce à des réformes budgétaires efficaces qui devraient impacter positivement la croissance de son PIB.

Publiée samedi 20 juillet 2024 à 12:52:02Modifiée lundi 22 juillet 2024 à 21:14:23

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Au terme d’une visite de 7 jours en République centrafricaine (RCA), Albert Touna Mama, le chef de mission du Fonds Monétaire International (FMI) dans le pays a été reçu le 17 juillet dernier par le président Faustin Archange Touadéra. Occasion pour les deux personnalités d’échanger sur les défis qui incombent à l’économie centrafricaine, notamment, ceux liées à la trésorerie, à la fiscalité pétrolière et à l’importation des produits pétroliers.

Albert Touna Mama n’est pas passé sans saluer les efforts entrepris par le gouvernement centrafricain dans le cadre du programme avec le fonds conduit à une conclusion favorable de la seconde revue de la félicité élargie. En effet, le conseil d’administration a, le 24 juin dernier, donné son feu vert pour un décaissement de 25 millions de dollars en faveur de Bangui, portant ainsi le total des décaissements dans le cadre du programme à 65 millions de dollars.

La RCA doit cela aux efforts de ses autorités en vue de renforcer les cadres de gouvernance, de transparence et d’intégrité financière. « La République centrafricaine a démontré son engagement en faveur des réformes structurelles dans le cadre de l’accord FEC malgré une fragilité profondément enracinée et une incertitude considérable », indique l’institution. Après une croissance modérée en 2024, le FMI s’attend à ce que l’activité économique évolue « à un rythme plus rapide » en 2024, même si l’inflation devrait rester élevée, autour de 5 %, tirée par les prix de l’énergie et des produits alimentaires. Au cours de sa visite, Albert Touna Mama a réitéré la volonté de l’institution qu’il représente, à accompagner les autorités centrafricaines.

Reste donc à Bangui de poursuivre ses efforts pour parvenir à une bonne conclusion à travers des réformes de la troisième revue de facilité élargie de crédit qui arrivera à terme à la fin du mois de septembre. Pour ce faire, le gouvernement doit mobiliser ses ressources domestiques et maîtriser les dépenses publiques de sorte que les dépenses puissent être dirigées sur des secteurs vitaux tels que la santé, l’éducation et la construction des infrastructures. Le Président Faustin Archange Touadéra a durant ces échanges donnés des instructions fermes au gouvernement pour travailler dans ce sens.

Ecomatin

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