
Sommé de démissionner de son poste de ministre des arts, de la culture et du tourisme, conformément aux termes de deux (2) communiqués rendus publics par les Antibalaka, au lendemain de l’arrestation de leur coordonnateur général, Patrice – Edouard Ngaïssona, le 12 décembre 2018, à Paris, suite à un mandat d’arrêt international délivré par la CPI, M. Jacob Mokpem Bionli a préféré tout simplement conserver son juteux poste dans le gouvernement Sarandji. Qui est con ?
Mieux, il a décidé de rejoindre le camp Lébéné – Wénézoui qui, sous de fortes et incessantes menaces d’arrestation, à leur endroit, proférées par le mathématicien de Boy – Rabé et moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, ont organisé une conférence de presse pour dénoncer cette arrestation qui n’est rien d’autre, selon eux, qu’un autre complot savamment orchestré par la France de Macron, visant à créer de la manipulation entre eux et les éléments de la Séléka aux fins de déstabiliser le régime de Touadéra. Pour finir, ils ont non seulement appelé tous les Antibalaka au calme mais surtout se sont formellement engagés à continuer de soutenir le processus DDRR et l’initiative de paix de l’UA.
Lâché donc par son ministre et deux (2) de ses principaux lieutenants, l’ancien député du IVème arrondissement dont la décision de sa remise à la CPI par la cour d’appel de Paris ou de sa mise en liberté est attendue le 31 décembre 2018, n’a plus que le soutien des redoutables éléments des Antibalaka venus des provinces, soutenus et encadrés par quelques éléments des forces armées centrafricaines, fidèles parmi les fidèles. Ceux – là mêmes qui avaient fait parler d’eux, du 5 au 8 décembre 2013, lors de l’attaque de la ville de Bangui, au plus fort moment du règne de la terreur de la nébuleuse Séléka.
La rédaction