LA COMPAGNIE AÉRIENNE ASKY CAUSE D’ÉNORMES PRÉJUDICES AUX CENTRAFRICAINS INVITÉS EN CHINE POUR UN SÉMINAIRE THINK TANK DE HAUT NIVEAU

Une des victimes des turpitudes de la compagnie togolaise ASKY raconte les péripéties dont lui et ses compatriotes sont victimes de la part de cette compagnie aérienne qui prétend être panafricaine.
Acte 1: Devant arriver à Bangui le mardi 06 août soir pour quitter le mercredi 07 matin à 7h55 pour Douala selon le programme de vol que la compagnie ASKY a remis à ses passagers, l’avion de la compagnie ASKY a accusé un grave retard. Il est arrivé le mercredi à 13h17mn, heure de Bangui, pour embarquer précipitamment les passagers qui ont sacrifié le sommeil pour se rendre à l’aéroport l’attendre. Les passagers n’ont eu droit ni à des excuses ni à un petit déjeuner ni au déjeuner ou une simple collation de midi. Je dis bien qu’il s’agit de la compagnie ASKY.
Littéralement abandonnés à leur triste sort, les passagers centrafricains et congolais de Brazza (ceux qui ont participé aux travaux de la Grande Commission Mixte RCA/Congo tenus récemment à Bangui) ont subi l’irresponsabilité et la gestion approximative, hasardeuse et calamiteuse d’ASKY devenue « AIR PEUT-ÊTRE ». Et les préjudices subis sont énormes comme la suite de l’aventure le démontre.
Les hauts cadres et élites centrafricains invités à prendre part à un Séminaire think tank de haute facture du 08 au 29 août 2019 sont en retard dès le mercredi par rapport aux différents plans de vol de Douala à destination de Beijing, la capitale de la Chine. L’axe Douala prévu pour ce mardi matin pour prendre l’avion Ethiopian AirLine à 14h25 à destination d’Addis-Abéba s’est transformé en un véritable tourisme aérien à haut risque.
Acte 2: Au lieu de Douala, l’avion pourri d’ASKY a quitté Bangui le mercredi pour Lomé, capitale du Togo, où il a atterri à 16h30mn, heure locale. Venus au bureau des correspondances pour être fixés sur l’heure du vol Lomé-Addis ou Lomé-Beijing, les passagers en provenance de Bangui ont été priés calmement mais fermement de prendre un ticket de billet d’avion pour Douala qu’ils avaient survolé et dépassé une heure auparavant. Motif: Il n’y a pas d’avion de Lomé à Addis-Abéba. Scandale! Mis devant le fait accompli, les passagers de Bangui sont allés monter dans un autre avion pourri d’ASKY pour Douala où l’atterrissage de l’avion dans les environs de 19heures a paniqué voyageurs et observateurs, tant l’avion était manifestement en mauvais état.
Acte 3: A Douala, les passagers centrafricains et congolais sont enregistrés et rassurés le mercredi à 20h qu’ils partiront à leurs différentes destinations initiales le jeudi au plus tard midi. Sur ces entrefaites, deux hôtels les ont accueillis pour l’hébergement et la restauration. Mais à l’Hôtel Ibis, ils n’ont trouvé ni savon, ni brosse à dent ni patte dentifrice dans les chambres. Le scandale continue.
Acte 4: Le lendemain matin c’est-à-dire le jeudi 08 août, la compagnie ASKY n’était manifestement pas prête à penser aux passagers qu’ils ont floués. Informé, le Consul centrafricain de Douala, M. Dénis Ndobia s’étonne et passe à l’action. Il fait conduire ses compatriotes à l’aéroport pour voir les choses sur place là-bas, tenant à ce qu’ils voyagent en Chine. Il prend attache avec les agences locales de la compagnie Ethiopian Air Line et ASKY. Mais le chef d’agence d’ASKY de Douala, prénommé Joseph, est difficile à trouver. Tout se passe comme s’il n’avait rien fait pour débloquer la situation que son agence a créée et se permet de donner une information mensongère et bidon aux passagers centrafricains: l’agence ASKY de Bangui saisie de la situation n’aurait pas encore réagi. Car c’est elle qui devait changer les billets d’avion pour que celle de Douala confirme seulement et mette les passagers en route. En voilà des histoires !
Et bizarrement, le chef d’agence d’Ethiopian Air Line de Douala, nommé Yaya, s’indiffère du problème des passagers centrafricains qui sont allés eux-mêmes lui exposer, avec les preuves à l’appui. Après 11h, les opérations d’embarquement à l’aéroport de Douala sont terminées. C’est en ce moment là que le chef d’agence, Joseph, apparaît pour dire que c’est l’agence ASKY de Bangui qui est fautive parce qu’« elle n’a pas changé les billets d’avion édités à Bangui ni envoyé à Douala et Addis-Abéba les nouvelles donnes pour le déplacement des Centrafricains en Chine » (sic). Les victimes n’ont eu que leurs yeux pour pleurer, surtout que presque tous ont enregistré leurs bagages à Bangui, lesquels bagages sont mis en soute. Par conséquent, ils ne portent que le même vêtement, les mêmes chaussures et chaussettes qu’ils ont portés à Bangui depuis 48h, hommes et femmes. La colère des victimes est indescriptible.
L’Ambassade de Chine à Bangui a été saisie pour que pression soit faite sur l’agence ASKY de Bangui. Mais rien n’a changé. C’est à leur corps défendant que les passagers de Bangui ont été conduits dans un hôtel de la place pour être logés en attendant le vendredi 09 matin.
L’ambassade de Chine et les Centrafricains sont avertis: la compagnie aérienne ASKY n’est plus fiable. Elle ne respecte pas ses programmes de vol ni ses passagers. Elle continue d’utiliser des avions pourris qui risquent à tout moment de donner la mort aux passagers.
A cause des préjudices subis, les victimes ont décidé de saisir la justice.
Quant à moi, JE NE VOYAGERAI PLUS AVEC UN AVION DE LA COMPAGNIE ASKY.
Affaire à suivre.
Cyrus-Emmanuel SANDY

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