A l’initiative du Faustin-Archange Touadera, un dialogue a été entamé avec les 14 groupes armés qui a débouché sur l’Accord de Khartoum le 06 février 2019. Un accord comportant un certain nombre d’engagement de part et d’autres.

Poursuivant M. Poumangue a souligné que le gouvernement centrafricain a « déjà réalisé la majorité de ses engagements, mais la mise en œuvre du côté des 14 groupes armés piétine un peu, toutefois les garants que sont les institutions sont en discussions avec eux pour amener les groupes armés à mettre en œuvre leur engagement ».

Il a assuré de l’amélioration du climat des affaires, un facteur déterminant pour les investisseurs, ainsi que la sécurité juridique et judiciaire des investissements. En plus, il a été institué la charte des investissements. Elle a été révisée pour encourager les investissements.

« En RCA, il y a de cela deux ans, pour créer une entreprise, il fallait huit mois » mais le Guichet unique en charge de la formalité des entreprises permet aujourd’hui de créer « en 48 heures une entreprise » avec à la clé des avantages de la charte des investissements.

Avec les perspectives d’exploitation du pétrole, l’Etat centrafricain envisage de mettre en place un Code pétrolier pour encadrer ce secteur stratégique. Outre cela, un certain nombre de mesures ont été mises en place par le gouvernement pour attirer les investisseurs dans un esprit de coopération Sud-Sud.

Après l’étape de la Côte d’Ivoire, cette campagne devrait se poursuivre dans plusieurs capitales européennes, américaines et des pays du Golf selon des sources proches du dossier.